« Au-delà des chiffres économiques catastrophiques, dûs à une crise à laquelle le gouvernement semble en permanence hésiter à répondre par la relance ou par l'austérité. »
(Anne Sinclair, sur huffingtonpost.fr, le 6 mai 2013)
Ce que j'en pense
Rappelons à notre journaliste que, aujourd'hui comme hier (entendez : avant comme après la réforme orthographique de 1990), le participe passé du verbe devoir ne prend l'accent circonflexe qu'au masculin singulier, afin d'être distingué de l'article homonyme : dû / du. Les autres formes se passent de ce signe diacritique – due, dues, dus (indu, indue, indus, etc.) –, dès lors qu'il n'y a pas de risque de confusion.
Mais il faut croire que madame Sinclair tient à écrire à couvert, tant elle abuse de ce petit chapeau que les enfants qualifient volontiers de « chinois ». N'évoque-t-elle pas quelques lignes plus loin « les zônes d'ombre embarrassantes sur les comptes en banque de Claude Guéant » ? Embarrassant, le circonflexe, ça c'est... sûr.
Ce qu'il conviendrait de dire
Des chiffres catastrophiques dus à la crise.