• Prendre à parti(e)

    Prendre à parti(e)


    « Puis, en prenant à parti le Liban dans un long discours, comme s'il avait voulu provoquer la fierté de ce "pays modèle" de convivialité au Moyen-Orient (...) » (à propos de l'allocution de Benoît XVI, photo ci-contre, lors de son déplacement à Beyrouth).

    (Jean-Marie Guénois, sur lefigaro.fr, le 15 septembre 2012)



    (photo wikipédia sous licence GFDL par Flickr)


    FlècheCe que j'en pense


    Est-ce en raison des accents éminemment politiques de la dernière allocution du pape, en voyage au Liban, que notre journaliste a cru déceler le parti sous la partie ? J'en prends le... par(t)i.

    Il y a clairement là confusion entre deux locutions de sens pourtant très différents : prendre parti (= prendre position) et prendre quelqu'un à partie (= s'en prendre à quelqu'un). Dans la première, parti est à prendre au sens de « résolution, détermination » (comme dans l'expression parti pris). Rien à voir avec la partie de la seconde, qui s'entend dans son acception juridique de « partie adverse, opposée dans un procès ».

    Voir également le billet Parti / Partie.

    Flèche

    Ce qu'il conviendrait de dire


    En prenant à partie le Liban dans un long discours.

     

    « Désolé, enchantéUne grande habilité »

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