• Souf(f)re

    souf(f)re


    « S'il était prouvé, probable, vraisemblable, que les enfants élevés par des couples homosexuels soufrent de leur condition particulière, il faudrait réfléchir, supputer, approfondir. Rien aujourd'hui ne l'atteste » (à propos du mariage pour tous).
    (Laurent Joffrin, sur nouvelobs.com, le 5 novembre 2012)  
     
     


    FlècheCe que j'en pense


    Attention : sujet sensible... qui sent le soufre !

    Je ne parle pas du sujet de société mais bien de la question, autrement épineuse (?), du doublement des consonnes dans notre langue : soufre, souffre, pfffff, saletés d'homo... phones !

    En l'espèce, l'étymologie nous souffle la différence : souffrir est emprunté du latin sufferre (supporter), de sub- et de ferre. Ledit verbe (ainsi que tous ses dérivés : souffrance, souffrant...) ne souffre aucune approximation orthographique : deux f, à l'indicatif comme au subjonctif, sinon rien !

    Il en va autrement de l'élément chimique soufre (et des membres de sa famille : soufrière, sulfureux...) qui, emprunté du latin sulfur, fait exception à la règle du doublement des f dans les mots commençant par af-, ef-, of- et dif-, souf-, suf-.

    Monsieur Jof(f)rin serait-il souf(f)rant ?...


    Voir également le billet Un f ou deux f ?.

    Flèche

    Ce qu'il conviendrait de dire


    Ils souffrent de leur condition particulière.

     

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