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Transport(s) de fond(s)
« Vers 10 heures ce matin, à hauteur du 59 boulevard Pereire dans le XVIIe arrondissement de Paris, trois hommes ont braqué un véhicule banalisé de transports de fond après avoir percuté par l'arrière le véhicule à l'aide d'une voiture. »(Baptistine Philippon, sur lefigaro.fr, le 18 avril 2013)
Ce que j'en pense
Sans trop connaître le fond de l'histoire, je constate que nous sommes en présence d'un s d'humeur baladeuse...Notre journaliste a visiblement confondu les homophones fond (au sens de « partie la plus basse, la plus éloignée d’une chose » ou, au figuré, de « partie la plus importante, la plus intime d’une chose ») et fonds (au sens de « bien, capital, ressource », au propre comme au figuré). Vous conviendrez qu'elle n'est pas la seule, tant certains élus ont une fâcheuse tendance à privilégier le fonds (suisse) au détriment de la forme (française).
Il n'empêche : j'aurais choisi, pour ma part, de ne pas mettre de s à transport pour en affubler ledit fonds – même s'il s'agit, chez celui-ci, d'un s étymologique (souvenir du latin fundus) qui ne saurait être confondu avec la marque du pluriel, chez celui-là.
Voir également le billet Fond / Fonds.Ce qu'il conviendrait de dire
Un véhicule banalisé de transport de fonds.
Tags : fond, fonds, homophones
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