• Être à même de

    Il n'aura échappé à personne que la locution être à même de (+ infinitif) signifie « être en état, en mesure de » (selon la neuvième édition du Dictionnaire de l'Académie, le Larousse et le Robert en ligne), « être capable de » (selon le Grand Larousse), « être dans une situation telle qu'il existe une possibilité de » (selon le TLFi). Mais c'est affaire autrement complexe que de comprendre ce qui lui a valu son sens, tant les spécialistes de la langue qui se sont penchés sur l'origine de ce gallicisme se contredisent ou font preuve de confusion.

    Commençons notre enquête par quelques rappels historiques. Selon le philologue néerlandais Kornelis Sneyders de Vogel, le latin ipse (« même, en personne ; précisément, justement ») (1) pouvait s'unir à une préposition pour former une nouvelle préposition ; « le même cas se présente en français pour à même, qui dès le moyen âge était locution prépositionnelle » (Les Mots d'identité et d'égalité, 1947). Pour preuve ces exemples anciens de la construction à même + nom concret, pronom ou adverbe de lieu (précédé ou non de la préposition de), attestée avec deux acceptions principales selon le verbe employé (ou sous-entendu) :

    - « près (de), à proximité (de) » après être, se trouver, venir, voir, etc. : « A meïsmes de la cité » (Le Roman d'Eneas, vers 1160), « A meimes le li[e]u » (Ambroise, L'Estoire de la guerre sainte, vers 1195, manuscrit recopié à la fin du XIIIe siècle), « E quant a meismes d'els furent » (Id.), « A meimes de cel liu » (Vitas Patrum, manuscrit du XIIIe siècle), « Sceva l'aperçut la ou estoit a meïsmes d'un gué » (Li Fet des Romains, vers 1213), « Il vindrent a meïsmes de l'ost et de Cesar » (Id.), « A meesme d'iluec [= près de cet endroit] » (Robert de Clari, La Conqueste de Constantinople, vers 1216) et, adverbialement (par ellipse du substantif), « Iluec les veient a meesme [= à proximité, dans le voisinage, tout près] » (Le Roman d'Eneas), « Salahadins iert a meisme » (Ambroise, L'Estoire de la guerre sainte) ;

    - « à la chose même (avec l'idée de contact immédiat, sans rien qui s'interpose) », d'où « directement à, dans, sur », après boire, mordre, puiser, etc. : « [La mer] tochoit a meïsmes des fondemenz dou mur » (Li Fet des Romains, vers 1213), « Touz biens puisent A meïsmes une fontaine » (Le Roman de la Rose, vers 1240), « Boire a mesme ma boutaille » (Miracle de Berthe, vers 1373), « [Ils] se siesent a mesme terre » (Recueil de diverses histoires, 1539 ; notez l'absence de déterminant) et, adverbialement, « Ilz prenoient frommages sans peler et mordoient a mesmes [= directement dedans] » (Chronique scandaleuse, fin du XVe siècle). (2)

    Être à même de s'est donc d'abord entendu avec le sens local de « être près de, à proximité de (quelque chose ou quelqu'un) ». Mais très vite, quoique plus rarement, apparaissent les premières constructions avec un nom de chose abstraite (ou un pronom renvoyant à une telle chose) :

    « Par tans en iert a meïsmes » (Chrétien de Troyes, Lancelot, vers 1180), « Quant ele voit son anfant ou son seignor a meïsme de la mort » (Li Fet des Romains, vers 1213), « Ce meïsmes [amour] Don chascuns peut estre a meïsmes » (Le Roman de la Rose, vers 1240).

    Et c'est là que l'affaire se complique : le sens de la locution est-il toujours... le même ?

    Dans le premier exemple, Chrétien de Troyes raconte qu'il n'existe aucun trésor au monde contre lequel Lancelot laisserait Méléagant en vie s'il le tenait à sa merci, car l'homme lui a fait trop de tort. Et l'auteur ajoute : « Mes li afeires a ce monte Que par tans en iert a meïsmes », autrement dit le sort fera que Lancelot sera sous peu à portée de cela (= du fait de tenir Méléagant à sa merci) (3), dans une situation où cela sera possible.
    Dans le deuxième exemple, la locution est employée avec une nuance temporelle : l'enfant est tout proche de la mort, sur le point de mourir.
    Dans le troisième, la Raison dit à l'Amant : « Je t'enseignerai bien autre [amour] ui. Autre, non pas, mes ce meïsmes Don chascuns peut estre a meïsmes », passage que Jules Croissandeau (1878) traduit librement par : « Autre amour te ferai connaître. Autre, non ; le même plutôt, Mais plus accessible et moins haut. » On perçoit que l'idée d'accessibilité (chacun est à portée de cet amour) sous-tend ici celle de capacité (chacun a les qualités requises pour cet amour).

    Ces premiers emplois figurés ont été suivis de plusieurs autres, tous sortis d'usage :

    être à même de (quelque chose), « être en état de se procurer, de faire quelque chose qu'on désire » (selon Louis-Nicolas Bescherelle), « être aussi bien placé que possible pour en contenter son désir » (selon François Génin, 1846), « pouvoir disposer librement de » (selon Wartburg et Goosse), « être à portée de » (selon Littré) :

    « Je veux me faire un gendre [médecin afin] d'estre à mesme des consultations et des ordonnances » (Molière, Le Malade imaginaire, 1673) (4), « Ce n'est pas un effort commun à des matelots que de savoir se modérer sur l'usage des liqueurs fortes, lorsqu'ils s'en trouvent à même » (Élie de Joncourt, 1749) ;

    mettre (ou laisser) quelqu'un à même de (quelque chose), « mettre quelqu'un en pouvoir et en état de faire ce qu'il lui plaira à l'égard de certaines choses » (selon Richelet, 1680), « [lui] donner la libre disposition de, [lui] faciliter l'usage ou l'accès de » (selon Wartburg) :

    « Je vous mettray a mesme mes biens» (Jacques Amyot, 1547), « Dequoy m'as-tu jamais requis Qu'a mesme aussi tost ne t'ay mis ? » (Jean-Antoine de Baïf, 1573), « Mettre les personnes habiles à mesme de ses manuscrits » (Jean Chapelain, 1660) ;

    à même (sans complément), « en estat de faire ; en pleine abondance, en pleine commodité b » (selon Antoine Oudin, 1640), « dans la situation qui convient exactement a, b » (selon Gabriel Spillebout), « sur le fait c » (selon Godefroy), « aussitôt d » (d'après Giovanni Veneroni évoquant le cas de l'ancienne locution à même que) :

    a. « Psaultier prens, quant suis a mesme » (Villon, 1462), « Je n'apperceois pas pourquoy [Tacite écrit cela] ; au moins lors que j'estois a mesme, je ne le veis point » (Montaigne, Les Essais, édition posthume de 1595), « Il prie le sergent d'achever la besongne, et le met a mesme de si bonne grace qu'il ne l'en put refuser » (Agrippa d'Aubigné, 1619), « Ma mère me poussa au milieu [des soldats] en les priant de me laisser manger à leur gamelle. Ces braves gens me mirent aussitôt à même » (Sand, 1855) (5) ;

    b. « D'où vient que vous, qui avez été autrefois tout exprès en Sicile pour manger de bons morceaux, maintenant que vous êtes à même, vous n'en mangez point ? » (Racine, vers 1660), « Vous aimez les figues, en voilà, vous estes à mesme, vous voilà à mesme, mangez-en tant que vous voudrez. Il aime les livres, je l'ay mené dans un cabinet où il y en a quantité de bons et je l'ay mis à mesme, je l'ay laissé à mesme » (Dictionnaire de l'Académie, 1694) ;

    c. « On demanda à un philosophe qu'on surprit a mesme, ce qu'il faisoit » (Montaigne, 1595) ;

    d. « Nostre Seigneur respond a mesmes » (Jean de Selve, 1559).

    Seules les constructions avec un infinitif complément, introduit par de et autrefois aussi par pour (6), se sont maintenues jusqu'à nous. Rares avant le XVIe siècle (7), elles ont longtemps présenté les mêmes nuances de sens (capacité, possibilité, immédiateté) que celles relevées au tournant du XIIIe siècle − quand bien même le contexte ne permettrait pas toujours de les distinguer avec certitude :

    être capable de, avoir les qualités requises pour : « Bien sont de mentir à meïsmes Cil qui vont contant tieus noées [= telles bagatelles] » (Guillaume Guiart, 1306), « Ilz sont a mesme de prendre plusieurs poissons et oyseaulx » (Recueil de diverses histoires, 1539), « [Venus] estant a mesme [...] pour choisir quelque amoureux gentil et beau [...] s'amouracha du dieu Mars [...] tout suant de la guerre » (Brantôme, avant 1614) ;

    être en position de, être en mesure de, avoir l'occasion de : « Toute republicque en temps de paix est a mesmes de choisir et faire ce qui luy semble necessaire pour contregarder la cité et communité en repoz » (Antoine Macault, 1539), « [Je] serai bientost à mesme de cognoistre les véritables gens de cœur qui se vouldront acquérir honneur pour bien faire avec moy » (Henri IV, 1576), « Encores hier je fus à mesmes de veoir un homme [se moquant de…] » (Montaigne, 1595), « Je seray à mesme pour vous caresser comme je voudray » (Molière, 1664), « La mort [de mademoiselle de Mainville] m'a laissé à même de pouvoir écrire sans contrainte » (Jean-Baptiste Boyer d'Argens, 1736) ;

    être près de, sur le point de (sens tombé en désuétude) : « De cheoir elle fut lors a mesme » (La Boétie, avant 1563), « La jalousie que nous avons de les voir [...] jouyr du monde, quand nous sommes à mesme de le quitter » (Montaigne, 1580), « Je tiens de bon lieu [...] qu'il estoit à mesme de le renoncer » (Brantôme, avant 1614).

    En résumé, à même ne se rencontre plus guère de nos jours que suivi (directement) d'un substantif déterminé, avec le sens concret de « en contact direct avec », ou d'un infinitif introduit par de, avec le sens figuré de « capable de (= apte à ou ayant la possibilité de) » : dormir à même le sol, être à même de rendre un service. Damourette et Pichon inclinent à penser que les deux tours sont foncièrement le même, car dans celui avec l'infinitif « l'élément de contact intime, nu à nu, entre le sujet et l'action est toujours présent » (Des Mots à la pensée, 1930). Ce ne serait pas la seule fois, au demeurant, qu'une locution aurait glissé d'un sens propre qui connote la distance à un sens figuré qui renvoie à l'aptitude ou à la possibilité. Que l'on songe à être à portée de, être en mesure de, être à la hauteur de...

    Mais venons-en aux points de désaccord entre les spécialistes. Dans un article récemment publié sur son excellent blog(ue), Bruno Dewaele nous donne matière à discussion : « Rien ne va de soi dans cette expression : comment ce même, censé souligner une identité, en est-il venu à traduire une aptitude ? Déjà que la succession d'une préposition (à) et d'un adverbe (même) ne court pas vraiment les rues dans la cité grammaticale... »
    Première polémique : même a-t-il ici la valeur du latin idem ? Oui, si l'on en croit le Dictionnaire historique, qui observe qu'en ancien français « même exprimait l'identité non seulement lorsqu'il se plaçait derrière le nom mais aussi devant. Il reste un vestige de cet usage dans la locution prépositionnelle être à même de ». Non, selon Wartburg, Nyrop, Sneyders de Vogel et le TLFi, pour qui même, dans cette affaire, exprime bien plutôt un rapport d'ipséité (latin ipse).
    Deuxième polémique : même est-il employé comme adverbe ou comme adjectif ? Comme adverbe, affirment le Larousse et le Robert en ligne. Comme adjectif, répondent en chœur Émile Gachet, Adolphe Hatzfeld, Léon Clédat, Philippe Martinon et Walter Renkonen, sans toutefois parvenir à s'accorder sur le substantif sous-entendu :

    - place : « [Être à même de] est une phrase elliptique [dont] on comprend [qu'elle] puisse signifier être à la place même de, à la place convenable pour » (Gachet, 1859), « Être à même, mettre à même (à la place même) » (Martinon, 1927) ;

    - source : « Être à même de quelque chose, être à la source même de la chose » (Hatzfeld, 1890), « Autrefois l'expression être à même de qqch avait voulu dire être à la source, à la place même de qqch. » (Renkonen, 1948) ;

    - point : « Le substantif sous-entendu peut être le mot point qui a eu les trois significations de moment, d'état et de lieu [...]. On peut donc considérer être à même de [(faire) quelque chose] comme équivalant à être à même le point de ou au point même de, dans les divers sens de point indiqués ci-dessus » (Clédat, 1899).

    Comme « un syntagme adjectival (invariable) analogue à capable », précise de son côté Goosse dans Le Bon Usage.

    Mais ce n'est pas tout. D'aucuns (Raoul de Thomasson et John Orr en tête) en viennent à rapprocher le mesme de estre a mesme de de l'ancien substantif esme de estre a esme de, locution attestée en 1309 chez Jean de Joinville (« Il estoient a esme de penre [= prendre] la ville ») avec le sens de « être en mesure, sur le point de » (selon Godefroy) ou de « avoir l'intention, le dessein de » (selon Tobler) − ce qui, convenons-en, ne revient pas au même. Et c'est là l'objet de la troisième polémique.

    Vous l'aurez compris : la locution être à même de a beau avoir déjà fait couler beaucoup d'encre, elle n'est pas près de livrer tous ses secrets. Même pas en rêve !

    (1) Même reprend les emplois de deux mots latins : ipse, marquant l'insistance, et idem, marquant l'identité ou la similitude. En français moderne, le sens de même (ipse ou idem) est indiqué par l'ordre des mots (le jour même, la personne elle-même ; le même jour, la même personne), mais dans l'usage ancien, l'ordre des mots n'étant pas rigoureusement fixé, de nombreux emplois sont ambigus.

    (2) Seule cette seconde acception s'est maintenue en français moderne, malgré la condamnation de Thomas Corneille : « Quelquefois dans le discours familier, on employe [à même] à un autre usage qui n'est pas receu par ceux qui parlent correctement. C'est quand on dit boire à mesme la bouteille » (Remarques sur la langue françoise de M. de Vaugelas, 1687).
    En voici quelques exemples :
    (avec une préposition, « usage qui se fait rare » selon Goosse) « Boire à même d'une bouteille » (Chateaubriand, 1848), « [Il] mord à belles dents à même du prochain » (Sainte-Beuve, 1861), « L'or est appliqué à même sur les veines du bois » (Huysmans, 1883), « [Des arbres] poussant à même entre les gradins » (Montherlant, 1926), « Elle serait plus à l'aise [...] à même dans l'herbe » (Bernanos, 1929), « Il décroche le quartier de viande [et] mord à même dedans » (Ramuz, 1934), « Boire à même à une cruche, boire à la cruche même » (huitième édition du Dictionnaire de l'Académie, 1935 ; exemple remplacé dans l'édition suivante par : « Boire à même la cruche ») ;
    (sans préposition) « Boire à même le ruisseau » (Sand, 1859), « [En se prostituant, cette femme] se vengeait à même elle, à même son corps comme à même son âme ! » (Barbey d'Aurevilly, 1874), « Il s'était allongé à même cette fraîcheur du pré » (Daudet, 1879), « L'âme s'abreuve en buvant largement à même le grand fleuve » (Rostand, 1898), « [Un vêtement] porté à même la chair » (Ramuz, 1917), « Mordre à même le fruit » (Proust, 1922), « Une porte grillée qui donnait à même la piste » (Montherlant, 1926), « Ses pauvres fesses à même le carreau » (Bernanos, 1943), « Coucher sans matelas, à même le plancher » (Dutourd, 1993).
    « Dans ces phrases, précise Hanse (1949), le rapport exprimé par la préposition à n'est plus perçu. C'est ainsi qu'on en arrive [...] à employer la locution adverbiale à même avec une préposition autre que à, comme si à même ne signifiait que directement. »

    (3) Être à portée de quelque chose s'entend ici au sens figuré de « être dans une situation convenable pour demander, pour obtenir quelque chose » (huitième édition du Dictionnaire de l'Académie, 1935).

    (4) Il me semble que l'exemple de Molière présente une nuance de maîtrise, de pouvoir, qui n'est pas étrangère à notre locution. Comparez avec : « Estre à mesmes de quelque chose, to have a thing in his power, or choice » (Cotgrave, 1611), « Estre a meisme de, maîtriser » (Wartburg ; sens que le lexicographe attribue curieusement à la citation de Chrétien de Troyes).

    (5) Il est permis de supposer, dans ce type de construction, une ellipse du verbe exprimé précédemment : « Quant suis a mesme (de le prendre) », « Lors que j'estois à mesme (de m'en apercevoir) », etc.
    Notons par ailleurs que le TLFi perçoit − à tort, me semble-t-il − le sens de « à égalité » dans l'exemple de Sand.

    (6) L'infinitif a pu aussi se construire directement : « [Il sera supplié de] fere desloger sa compagnie de ladicte ville pour mettre aultre part qu'elle sera plus a mesme fere le service du roy » (Registre des délibérations consulaires de Valence, 1579). Quant à la construction avec pour, elle découle, selon Léon Clédat, de l'emploi absolu de être à même.

    (7) La notice historique du TLFi sème la confusion, en donnant à croire que la construction avec un verbe à l'infinitif est attestée dès la fin du XIIe siècle : « 1176-81 estre a meïsmes de + inf., pron. ou adv. pronom. (Chrétien de Troyes) ; 1306 (Guillaume Guiart). »

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    Remarque 1
     : Dans l'ancienne langue, l'addition d'un s final à me(i)sme, adjectif ou adverbe, a longtemps été indifférente. Comparez : « En cel meisme an » et « Ce meïsmes jour » (Froissart) ; « Et meisme selon la philosophie de Aristote » (Oresme) et « Et meismes en si grandes matieres » (Chastelain). C'est Vaugelas qui, pour distinguer mesme adjectif de mesme adverbe, préconisa − en vain − d'écrire ce dernier sans s à côté d'un nom pluriel et avec un s à côté d'un nom singulier : les choses mesme que je vous ay dites, la chose mesmes que je vous ay dite. Drôle de règle, tout de même !

    Remarque 2 : Au XVIIIe siècle, les constructions avec à même ressortissaient au discours familier ou populaire : « Estre a mesme. Il est du style familier. Boire a mesme le seau. Il est populaire et bas » (Dictionnaire de l'Académie, 1718-1798), « Mettre à même et être à même de faire quelque chose sont des façons de parler qui m'ont toujours paru bien bizarres et qui ne sont pas du beau style » (Dictionnaire de Féraud, 1797). On lit encore de nos jours : « À même de suivi de l'infinitif. Tour légèrement familier » (Girodet), « La locution à même de est un substitut familier de "capable de, en situation de" » (Jean-Paul Colin). Mais pour Johan Tekfak (301 Expressions pour parler comme les Français, 2021), être à même de relève au contraire du registre soutenu.
     

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