Ce n'est pas parce qu'un trublion est un « fauteur de troubles » que son orthographe doit nous troubler...
Cet homme est un perturbateur, un vrai trublion (et non troublion).
Remarque 1 : Néologisme formé à partir du verbe troubler et du latin trublium (écuelle), le sobriquet de Trublion fut employé en 1890 par l'écrivain Anatole France à propos du duc d'Orléans, prétendant au trône de France, également surnommé « prince Gamelle » depuis qu'il avait émis le souhait de faire son service militaire et de partager la gamelle des soldats.
Remarque 2 : Alain Rey, dans son Dictionnaire historique de la langue française, note que ce terme péjorativement connoté peut s'employer au féminin : une trublionne (avec deux n).
Editions Scali