« François est attendu place de la Bastille. Il sert autant de mains qu'il le peut avant qu'on ne nous presse pour partir à l'aéroport de Brive. »
(Valérie Trierweiler, photo ci-contre, dans son livre Merci pour ce moment, publié aux éditions Les Arènes)
(photo Wikipédia sous licence GFDL par Jackolan1)
Ce que j'en pense
Après les sans-dents, voici les sans-mains : je veux parler de tous ces malheureux à qui François Hollande aurait fait couper les extrémités, si l'on en croit son ex-compagne. Car enfin, pour pouvoir servir des mains à tour de bras, encore faut-il les avoir préalablement tranchées...
Est-il besoin de rappeler ici que sert, qui correspond à la forme conjuguée du verbe servir à la troisième personne du singulier de l'indicatif présent, ne doit pas être confondu avec son traître d'homophone serre, qui correspond, lui, à la forme conjuguée du verbe serrer ? Las ! la Toile nous sert la faute à toutes les sauces : « On sert les fesses » (Le Figaro), « Son père sert les dents » (France Info), « Hortefeux sert la vis » (Le JDD) et jusque sous une plume académicienne : « Elle lui tenait la main, la serrant à la broyer, comme on sert très fort la main d'un amant qu'on sait pourtant tout près de soi » (Pierre-Jean Remy). Comme quoi, rien ne sert de courir, il faut relire à point...
Remarque : Des têtes sont tombées pour moins que ça, place de la Bastille.
Ce qu'il conviendrait de dire
Il serre autant de mains qu'il le peut.