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Plus dure est la côte

Plus dure est la côte


« Nicolas Sarkozy n'a cessé de répéter à ses visiteurs, avec beaucoup de jubilation, qu'avec "Hollande il tenait un formidable agent de communication" puisque chacune de ses initiatives antisarkozystes lui permettait de remonter la côte de la popularité. »

(Nicolas Domenach, sur marianne2.fr, le 10 octobre 2012)

 

 

 


FlècheCe que j'en pense


Il faut croire que la popularité de l'ancien président de la République était tombée bien bas, dans l'esprit retors de notre journaliste, pour ainsi suggérer qu'il lui ait fallu remonter la... pente !

Retors, l'esprit de notre journaliste l'est assurément, qui entretient bien inutilement la confusion de plus en plus répandue entre les quasi-homophones côte et cote. Rappelons que l'accent circonflexe doit se faire oublier chaque fois qu'il est question de mesure, d'évaluation (du latin quot, « combien » : une cote d'alerte, la cote d'un cheval, une cote boursière, une cote mal taillée ; o ouvert de botte) mais est de rigueur dans tous les autres cas, où prévaut notamment l'idée de côté, de flanc (du latin costa, « côté, flanc, partie en relief d'un objet » : une côte de bœuf, marcher côte à côte, la Côte d'Azur ; o fermé de faute).

Remonter la côte de la popularité : la formule est un peu raide, vous en conviendrez, même quand elle est appliquée à un sportif coutumier des côtes du cap Nègre. D'ici à ce que l'on nous dise qu'il « grimpe dans les sondages »...

 

Flèche

Ce qu'il conviendrait de dire


« Remonter la côte de la popularité » mais « Redresser sa cote de popularité ».

 

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