« D’habitude très conviviale sur le plateau, l’ambiance s’est dégradée après que Laurent Baffie, invité du programme, ait lancé un violent pique à destination du chroniqueur Jérémy Michalak, le traitant même de "petit con" » (à propos de l’émission C à vous).
(Arthur Guyard, sur gala.fr, le 15 décembre 2013)
Ce que j'en pense
Deux coquilles en une phrase : les mauvaises langues siffleront que c'est tous les jours Noël sur Gala. Il est vrai que notre journaliste n'y va pas de main morte.
Se jeter une carte à la figure, quel camouflet ! Car que peut donc désigner ce pique-là, à la violence toute masculine, si ce n'est la couleur du jeu de cartes ? Il en eût été autrement si l'on avait en toute logique opté pour le féminin : une pique (déverbal de piquer), entendez une parole vive et caustique, prompte à froisser l'interlocuteur (envoyer, lancer une pique à quelqu'un). Il est vrai, feront remarquer les esprits piquants (mais non grossiers), que les deux homophones sont capables de vous laisser sur le carreau...
Quant à ce vilain subjonctif, est-il encore besoin de rappeler que la locution après que ne saurait s'en accommoder, tant elle introduit un fait accompli, passé, donc attesté ? C à vous de me le dire.
Voir également le billet Après que.
Ce qu'il conviendrait de dire
L’ambiance s’est dégradée après que Laurent Baffie a eu lancé une violente pique à Jérémy Michalak.