« Le réalisateur français aborde les thèmes de la famille, de l'adolescence, mais aussi de l'handicap » (à propos d'Éric Lartigau).
(Hélène Pagesy, sur lefigaro.fr, le 18 décembre 2014)
Ce que j'en pense
Il était écrit qu'à force d'entendre les liaisons fautives, mais ô combien répandues, un-nandicapé, les-zandicapés on finirait par nous servir sans plus de vergogne l'handicap par-ci et l'handicapé par-là. Au demeurant, l'écurie Robert semble avoir déjà baissé la garde, sous les coups de bélier d'un usage corrompu : la prestigieuse maison d'édition ne laisse-t-elle pas désormais le choix, concernant ladite famille, entre h aspiré et h muet − tout en prenant soin de privilégier la première option dans ses articles : « La conception moderne du handicap » ; « la dignité et les droits spécifiques du handicapé physique » (Robert illustré 2013) ?
Larousse, Girodet, Dupré, Hanse, Capelovici, Grevisse, Bescherelle et l'Académie en restent sans voix : selon eux, le h de handicap ne peut être qu'aspiré, en souvenir des origines anglaises du bougre (lequel, rappelons-le, serait la contraction probable de hand in cap, proprement « main dans le chapeau », nom donné d'abord à un jeu dont la mise était placée dans une coiffure, puis à des compétitions hippiques). Il ne reste plus qu'à espérer que cette considération étymologique ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd.
Remarque : Les mêmes observations valent évidemment pour les autres membres de la famille : handicaper, handicapant, handicapé...
Voir également le billet H muet ou aspiré.
Ce qu'il conviendrait de dire
Le réalisateur aborde les thèmes de la famille, de l'adolescence, mais aussi du handicap.