« Il reconnaît qu'il y avait déjà dans ce jeune joueur le talent qui allait ensuite éclater au grand jour. Avant de glisser que Federer avait aussi à cette époque une forte propention à "péter les plombs" sur le court. »
(Fabrice Valery, sur francetvinfo.fr, le 12 janvier 2015)
Roger Federer (photo Wikipédia sous licence GFDL par jtbarrett)
Ce que j'en pense
C'est à se demander qui, de Federer ou de notre journaliste, a pété le plus de plombs. Car enfin, il ne vous aura pas échappé que le substantif propension, emprunté du latin propensio (« penchant »), s'écrit correctement avec un s : une nette propension à dépenser.
Mais voilà : le son sion ayant plus d'une graphie dans son sac de sport (que l'on songe à attention, passion, pension, remercions, succion...), il n'est pas rare qu'un t s'invite dans le match, vraisemblablement sous l'influence de proportion. On n'hésitera pas à balayer l'intrus d'un revers de manche.
Ce qu'il conviendrait de dire
Une forte propension à « péter les plombs ».