« Accusé d'ingérence par le gouvernement français dans les émeutes en Nouvelle-Calédonie, l'Azerbaïdjan reste campé sur ses positions. »
(Clément Marna, sur lejdd.fr, le 30 mai 2024.)
Ce que j'en pense
Autant camper le décor d'emblée : le traitement que les lexicographes réservent à l'expression camper sur ses positions ne laisse pas d'étonner.
D'abord, l'intéressée est absente du TLFi, qui ne connaît que rester sur ses positions « rester sur ce qui avait été décidé, ne pas changer d'avis ». À l'inverse, c'est camper sur ses positions que le Dictionnaire de l'Académie a choisi de consigner, fût-ce sans définition, à l'article « position » de sa neuvième édition. Il se trouve toutefois quelques ouvrages de référence où les deux tours figurent en bonne place, avec des définitions identiques comme dans le Robert en ligne :
« Camper sur ses positions, refuser toute concession » (à l'article « camper »),
« Rester sur ses positions, refuser toute concession » (à l'article « position »),
ou très voisines comme dans le Larousse en ligne :
« Camper sur ses positions, rester attaché à un avis pris précédemment » (à l'article « camper »),
« Rester sur ses positions, ne pas vouloir changer son opinion sur quelque chose ; refuser tout compromis » (à l'article « position »).
Sans doute est-on fondé à considérer qu'il s'agit là de variantes d'une même expression.
Ensuite, on peine à comprendre la position desdits spécialistes sur le sens à donner à position dans ces emplois. En ce qui concerne rester sur ses positions, une certaine unanimité semble s'établir autour de l'acception figurée « ensemble des idées qu'une personne soutient et qui la situe par rapport à d'autres personnes » (Robert en ligne), « opinion professée, parti adopté par quelqu'un sur un sujet donné, dans une discussion, etc. » (Petit Larousse illustré). Les choses se compliquent avec camper sur ses positions, que le Dictionnaire de l'Académie rattache également à position « manière de juger d'une question donnée ; ensemble des avis, des opinions que l'on a sur cette question », mais que le Petit Larousse illustré présente comme un emploi figuré de camper « établir un camp militaire » (1). Vous parlez d'un grand écart ! Mais la palme de l'imprécision revient sans conteste au Petit Robert, qui n'hésite pas à proposer la définition suivante : « Camper sur ses positions, les [!] maintenir fermement, refuser toute concession. » Nous voilà bien avancés, quand on pense au nombre de spécialisations et de valeurs figurées que le substantif position a développé depuis le XIIIe siècle. Dans quelle acception exacte doit-il s'entendre ici ? La question mérite examen.
Emprunté du latin positio (« action de mettre en place ; position, situation ; disposition d'esprit ; etc. »), lui-même dérivé de ponere (« poser »), position désigne proprement la situation spatiale d'une chose ou d'une personne. Dans le langage militaire, il prend le sens de « terrain choisi pour y placer les troupes en vue de quelque opération » (2) : « Ils ont dessein de changer leur armée de position » (Louis Dupré d'Aulnay, 1743), « La moindre négligence dans le choix d'une position peut rendre la supériorité des troupes inutile » (Lancelot Turpin de Crissé, 1754), « Le roi n'a pu rien de plus, de son propre aveu, que garder ses positions » (Mercure historique et politique des Pays-Bas, 1760), « Les armées autrichienne et prussienne s'approchoient : chacun s'occupoit, non de projets d'attaque, mais du choix d'une position avantageuse » (Jean-Baptiste-René Robinet, 1779). De là les syntagmes libres camper (« établir un camp militaire ; séjourner, demeurer, s'établir ») + dans + déterminant + position (au singulier ou au pluriel) :
« [L'armée vint] camper dans la position où elle avoit passé le nuit precédente » (François-Antoine Chevrier, 1758), « Camper dans cette position jusqu'à nouvel ordre » (Victor-François de Broglie, 1760), « Aller camper dans une position plus favorable » (Histoire générale de la Chine, 1780), « Les troupes faisaient des préparatifs pour asseoir leurs baraques et camper dans leurs positions respectives » (Mercure de France, 1813), « Camper dans cette position difficile à attaquer » (Louis-Philippe de Ségur, 1821), « Il songea à se camper dans une position forte avec son armée » (Sand, 1843 ; notez l'emploi pronominal au sens de « établir son campement »), « L'armée campait dans une position inexpugnable » (Grand Larousse du XIXe siècle, 1874),
bientôt concurrencés par ceux avec la préposition sur :
« Frédéric II avait campé sur la position de Josephstadt » (Auguste-Frédéric-Louis Viesse de Marmont, avant 1841), « Les troupes françaises qui ont campé sur cette position militaire » (Le Courrier du Pas-de-Calais, 1849), « [Les troupes] campent sur les positions conquises » (Gabriel Hugelmann, 1860), « Il donne l'ordre [...] de les faire camper sur des positions reconnues d'avance » (Jules Vial, 1861), « L'armée française reçut l'ordre de camper sur ses positions » (Victor-Bernard Derrécagaix, 1871), « Ils campent sur leurs positions conquises » (Le Mémorial des Pyrénées, 1876), « [L'armée] se borna à camper sur ses positions de Bry-Champigny » (Eugène Ténot, 1880). (3)
Mais voilà que la construction avec déterminant possessif pluriel se fait remarquer, en véhiculant à l'occasion un sens qui ne résulte pas de la combinaison du sens de ses éléments : camper sur ses positions (tout comme la variante coucher sur ses positions, aujourd'hui vieillie) devient synonyme de stratégie défensive et s'emploie, tantôt en bonne part, pour « maintenir les positions acquises sans rien céder à l'ennemi », tantôt en mauvaise part, pour « rester immobile sans prendre d'initiative ». Plusieurs récits de la campagne de 1870-71 témoignent de cette évolution :
« Et puisqu'il vaut toujours mieux rire de son malheur que d'en pleurer, on finit par transformer en amères plaisanteries les expressions officielles sans cesse répétées de retraite en bon ordre et de coucher sur ses positions » (Joseph-Antoine Hild, Belfort et les bataillons mobiles de la Haute-Saône, 1872).
« On lisait cette phrase, grosse de signification, qui donnait lieu à mille commentaires et qu'on devait, depuis, voir si souvent reproduite : "L'armée campe sur ses positions." Ou bien celle-ci encore : "L'armée bat en retraite en bon ordre" » (Charles Sutter-Laumann, Histoire d'un trente sous, 1891).
« Il y avait pendant tout le cours de cette guerre un certain nombre de mots dont on se payait [...] : se replier en bon ordre, garder ses positions, coucher sur ses positions. Il semblait que lorsqu'on s'était replié en bon ordre, tout fût pour le mieux, et que quand on avait couché sur ses positions, on dût monter au Capitole pour remercier les dieux. Du reste, les Allemands eux-mêmes ne s'y trompaient pas : "Les Français ont la mauvaise habitude, écrit à propos de ces combats le correspondant d'un journal allemand, de ne point savoir profiter des avantages qu'ils remportent, et de rester immobiles, sur les positions qu'ils ont réussi à conquérir [...], au lieu de pousser résolument en avant" » (Eugène-Désiré-Édouard Sergent, L'Armée de la Loire, 1893). (4)
Quittant le champ de bataille, nos variantes passent sans grande difficulté au sens figuré général de « maintenir le statu quo (malgré les hostilités) » − spécialement en Bourse « conserver ses titres, en adoptant une position d'attente » et, dans l'usage courant, « ne pas changer d'avis, maintenir son point de vue (alors même que l'on est désapprouvé) » :
« [À la Bourse,] la spéculation reste sur ses positions » (journal Le Pays, 1860), « Acheteurs et vendeurs couchent sur leurs positions » (Le Figaro, 1884), « Les acheteurs qui ont pour habitude de camper sur leurs positions sans jamais bouger » (Le Mémorial diplomatique, 1888).
« Le renvoi de la discussion à demain [...] est prononcé, chacun restant sur ses positions » (journal La Liberté, 1877), « Après la série d'élections de la fin de l'année dernière, les deux partis campent sur leurs positions respectives sans la moindre velléité de reprise d'hostilités » (journal La Nation, 1891), « Chacun des deux adversaires, très déterminé à ne pas céder à l'autre, entend coucher sur ses positions, nous voulons dire garder ses idées » (Le Journal des transports, 1894), « Les catholiques se conduisent en arrivés, peu soucieux de conquérir, couchant sur leurs positions, alors que les protestants sont des ambitieux, des progressistes, allant d'un pas rapide vers l'avenir et la propagande » (Semaine religieuse du diocèse de Lyon, 1899), « Peut-être verrons-nous longtemps le statu quo actuel [entre catholiques et protestants], chacun demeurant sur ses positions » (Adolphe Dossat, 1908), « Ici on n'évolue pas, on couche sur ses positions depuis l'affaire Dreyfus » (Jules Isaac, 1911), « Je ne veux pas éterniser un débat, où chacun des deux partenaires couche sur ses positions » (Romain Rolland, 1922), « Tout en se plaignant réciproquement, ils restent tous deux "sur leurs positions" » (Edmond Sée, 1932 ; notez les guillemets), « Ils aimeraient bien [...] pouvoir coucher sur leurs positions » (Jules Romains, 1934), « [Ils] se quittèrent en froid, chacun campant sur ses positions » (Dominique Fernandez, 2024).
Voilà pourquoi le choix de l'Académie de consigner, à l'article « position » de son Dictionnaire, l'expression camper sur ses positions sous l'acception figurée « ensemble des avis, des opinions que l'on a sur une question donnée » me paraît contestable : c'est bien plutôt sous l'acception militaire de « terrain, place qu'occupe un corps de troupe pour quelque opération » qu'il convenait de la ranger, avec la mention « emploi figuré ». Mais le fait est que l'intéressée tend à être analysée, de nos jours, comme un emploi particulier d'une construction camper sur (quelque chose d'abstrait) qui équivaudrait à rester ferme sur, ne pas démordre de, en parlant d'une opinion, d'une idée, d'un état (5). Pour preuve, ces quelques exemples récents :
« Il campe sur des positions bourgeoises » (Gérard de Villiers, 1979), « [Ils] ont campé sur une position qui peut se résumer à : "Pas de ça chez nous !" » (Bertrand Verfaillie, 1986), « Camper sur des positions intransigeantes » (André Glucksmann et Thierry Wolton, 1986), « L'Académie française ne pouvait camper davantage sur une position intransigeante » (Hélène Carrère d'Encausse, 2015), « Camper sur des positions conservatrices » (Jean Jacob, 2017), « [Ils] campent sur des positions de principe » (Xavier Deutsch, 2017), « Il entend camper sur sa position de failli » (Françoise Kermina, 2018).
« Un système politique érigé en modèle et campant sur ses certitudes » (Jean-Pierre Chevènement, 1974), « [Péguy] campe sur des principes qui se doivent d'être observés en tant que tels » (Géraldi Leroy, 2006), « Il campe sur son alibi du samedi après-midi » (Jean-Luc Allain, 2016), « Le Medef campe sur son refus » (Vosges Matin, 2016), « Churchill campant sur son idée très britannique d'offensive contre Sumatra » (Jean-Charles Foucrier, 2019).
Mais là n'est pas le seul écueil que nous réserve notre expression. Doit-on écrire il a campé sur ses positions ou il est campé sur ses positions ? me demande un correspondant. Littré (qui ne connaît pourtant ni rester, ni coucher, ni camper sur ses positions) nous met sur la voie : « Camper se conjugue avec l'auxiliaire avoir quand on veut indiquer le fait même du campement : l'armée a campé hier pour la première fois sur le territoire ennemi ; avec l'auxiliaire être quand on veut indiquer l'état : l'armée est campée depuis dix jours sous les murs de cette place. » D'où l'alternance observée avec camper sur ses positions :
(au propre) « Nous avons campé sur nos positions » (Édouard de Castelnau, 1870), « Il a campé deux jours sur ses positions » (Gazette de Nîmes, 1872), « Les troupes ont campé sur leurs positions malgré la pluie » (Le Gaulois, 1881), « [Les divisions] avaient campé sur leurs positions » (Victor Margueritte, 1921), à côté de « Les troupes sont campées sur leurs positions » (L'Express du Midi, 1907), « [Au début de l'année 1916], les deux camps, allemand et franco-anglais, sont campés sur leurs positions » (Éric Cazaubon, 2021) ;
(au figuré) « Il semble que la spéculation à la hausse ait besoin de reprendre des forces après avoir longtemps campé sur ses positions » (Le Mémorial diplomatique, 1890), « Partisans et adversaires ont campé sur leurs positions » (Dr Ladame, 1892), « Malgré quelques giboulées, la foule a campé sur ses positions » (journal L'Intransigeant, 1896), à côté de « Chacun des partis est campé sur ses positions » (Délibérations du Conseil général de Saône-et-Loire, 1889), « La nation conquérante était encore campée sur ses positions » (André Duboscq, 1913), « La société est campée sur ses positions » (Solène Bergevin et Brigitte Lancien-Despert, 2023).
Par ailleurs, la construction du verbe camper avec être, attestée de longue date (6), a donné lieu à l'emploi de campé comme adjectif (souvent précédé d'un adverbe de manière) au sens − qualifié de vieilli par le TLFi − de « établi dans un camp » : « Les troupes campées autour de la ville » (Fénelon) et au sens courant de « placé, établi, installé (d'une certaine manière, dans une certaine posture) » (7) : « Le maréchal des logis était là, campé fièrement sur son cheval » (Zola), « Une enfant [...] solidement campée sur ses jambes » (Régine Deforges) et, figurément, « Un récit, un portrait bien campé (= dessiné, représenté ou décrit avec précision) ». De là le tour rester campé sur ses positions (8), qui gagne du terrain en dépit de son côté redondant :
« Il s'agit de savoir si l'on restera, de part et d'autre, campé sur ses positions » (Gustave Eyriès, 1877), « [Il] resta campé sur ses positions » (Frédéric Vitoux, 1992), « Chacun veille à rester campé sur ses positions » (Jean-Luc Barré, 2016), « Les deux parties restent fermement campées sur leurs positions » (Serge Moati, 2019), « Elle refuse de rester campée sur ses positions de bourgeoise » (Adèle Bréau, 2023).
Pourquoi sortir l'artillerie lourde, ne manqueront pas de se demander les mauvais campeurs, pardon les mauvais coucheurs, quand on a déjà l'embarras du choix entre rester sur ses positions et camper sur ses positions ?
(1) « Camper verbe intransitif 1. Établir un camp militaire ; s'y établir. Fig. Camper sur ses positions : ne pas démordre d'une opinion » (Petit Larousse illustré 1994).
(2) « Position, en termes de Guerre, se dit d'Un terrain choisi pour y placer un corps de troupes, dans l'intention de remplir quelque objet important » (Dictionnaire de l'Académie, 1798), « On appelle position le terrain sur lequel une armée ou un corps de troupes se place et s'arrête pour camper, bivouaquer, se reposer ou combattre » (Paul Thiébault, 1813).
(3) Les mêmes schémas syntaxiques sont attestés avec quantité d'autres verbes (arriver, attendre, bivouaquer, coucher, demeurer, être, rentrer, rester, revenir, tenir, s'établir, se maintenir, se porter, se rendre, se replier, se retirer, se retrancher, etc.) :
(avec la préposition dans) « L'armée ennemie resta dans sa position à Sonsbeck » (Gazette, 1758), « [Les renforts militaires nécessaires] pour se maintenir dans sa position » (Journal de l'Assemblée nationale, 1792), « Les généraux républicains [...] sont décidés à hasarder le sort d'une action générale pour se maintenir dans leurs positions » (Nouvelles politiques, nationales et étrangères, 1795), « Combien de temps une armée [...] peut rester dans ses positions » (Encyclopédie méthodique, 1797), « Ordre donné [aux] officiers de tenir ferme dans leurs positons sous peine de la vie » (Courier universel, 1799), « L'ennemi fut forcé de se retirer dans sa position du matin » (François-Louis Dedon-Duclos, avant 1800), « Chacun rentra dans ses positions » (François Marie Marchant de Beaumont, 1808), « Faute de cavalerie, [l'armée] ne put poursuivre ses avantages et demeura dans ses positions » (Pierre Colau, 1819), « Le général Chanzy put coucher dans ses positions » (Charles de Freycinet, 1871),
(avec la préposition sur) « Si l'ennemi s'obstine à rester sur sa position » (Bonaparte, 1796), « Après [le combat], chacun est resté sur sa position » (Louis-Alexandre Berthier, 1796), « Les deux armées restèrent sur leurs positions respectives » (Voyage en Espagne, 1823), « Les deux armées bivouaquèrent sur leurs positions respectives » (Léonard Gallois, 1829), « [Les Français] forcèrent les Russes à se replier sur leur position de Taroutino » (Jean-Marie Chopin, 1838), « Les deuxièmes brigades de chaque division devaient se maintenir sur leurs positions » (Joseph Bernelle, 1850), « L'armée française [...] dut se replier sur Metz, sans pouvoir coucher sur ses positions » (Alexandre Ognier, 1871), « [Prendre] l'offensive, au lieu de se borner à tenir ferme sur ses positions » (Paul Joanne, 1881), « La défensive qui consiste simplement à se maintenir sur sa position est une forme de combat qu'il faut énergiquement condamner » (Victor Deguise, 1889).
(4) Et aussi : « Le haut commandement français se faisait alors cette illusion de croire que la victoire consistait à conserver ses positions, à "coucher sur le champ de bataille", suivant l'expression consacrée » (Ernest Picard, 1870, la guerre en Lorraine, 1911).
(5) « V sur SN. Camper sur ses positions → rester fermement » (Dictionnaire des verbes du français actuel, 2010).
(6) « Les Franchois estoient campez en la montaigne et les Bourguignons en la vallée » (Jean de Haynin, Mémoires, avant 1495), « [Les princes] estoient campez à moins de demy mille du camp d'Armato » (Nicolas Herberay des Essarts, 1543).
(7) Les définitions suivantes de l'adjectif campé : « Établi solidement, installé fermement » (neuvième édition du Dictionnaire de l'Académie), « Solidement placé, bien planté » (TLFi) ont de quoi surprendre, quand on les compare à certains des exemples proposés : « Être solidement campé » (à l'article « planté » du Dictionnaire de l'Académie), « Son vers, solidement campé, use rarement d'artifices (Verlaine) » (à l'article « libertin » du TLFi). Plus solide que ça, tu meurs !
(8) Emploi annoncé par des exemples tels : « Il commit la faute de rester campé cinq jours en présence de l'ennemi sans le combattre » (Louis-Philippe de Ségur, 1821), « Il se garda d'attaquer les Anglais et resta campé devant leurs positions » (Charles-Frédéric-Alfred Fayot, 1830).
Ce qu'il conviendrait de dire
La même chose (?) ou, plus simplement, L'Azerbaïdjan reste (ou campe) sur ses positions.