• Réfléchissez !

    « Dix ans après le drame de Vilnius, Bertrand Cantat retrouve sa guitare, sa voix et de nouveaux horizons (...) Aucune ambiguïté, le passé proche du chanteur est là "derrière la porte close et la vitre sans teint". »

    (Éric Guillaud, sur france3.fr, le 16 novembre 2013)
     
     

    FlècheCe que j'en pense


    Voilà qu'un journaliste bon teint se pique de nous faire croire que l'ex-chanteur de Noir Désir est à ce point « rétamé » qu'il confond les homophones teint et tain dans les paroles de sa chanson. Tout bien... réfléchi, rien ne dit, il est vrai, que le livret d'accompagnement du dernier album de Bertrand Cantat ne conteint pas, pardon, ne contient pas ladite coquille, d'autant plus fréquente que le substantif masculin tain se fait rare dans la langue commune en dehors de l'expression un miroir, une glace (plus couramment que une vitre) sans tain – entendez : qui permet à quelqu’un placé derrière de voir sans être vu.

    Étant dans l'incapacité de vérifier ce point sur-le-champ, je me contenterai de rappeler ici que le tain (altération de étain, vraisemblablement sous l'influence de... teint, tiens, tiens) est un amalgame d'étain, justement, dont on se sert pour étamer les miroirs, c'est-à-dire en recouvrir la face interne pour la rendre réfléchissante. De là à en espérer autant de celle des cerveaux qui nous entourent...


    Voir également le billet Teindre / Teinter / Tinter.

     

    Flèche

    Ce qu'il conviendrait de dire


    Derrière la vitre sans tain.

     

    « Sur le front de l'haine...Le(s) 1,7 million »

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  • Commentaires

    1
    kgrisel
    Jeudi 21 Novembre 2013 à 14:27

    Je confirme que c'est bel et bien le terme "tain" qui est utilisé dans la chanson de M. Cantat.

    2
    Jeudi 21 Novembre 2013 à 14:54

    Je vous remercie de votre contribution.

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