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Pouah !
« Valls : beark ! beark ! beark ! »
(Jean-Luc Mélenchon, photo ci-contre, sur son blog, le 10 avril 2014)
(photo Wikipédia sous licence GFDL par Place au peuple)
Ce que j'en pense
Curieuse graphie que voilà. Oserai-je l'avouer ? Je n'ai pas pu m'empêcher de faire la grimace. C'est que, de nos jours, les dictionnaires usuels ne mentionnent d'ordinaire guère plus de deux variantes orthographiques de cette onomatopée censée imiter le bruit accompagnant le mouvement de renvoi du vomissement : berk ou beurk, chez Larousse comme chez Robert. C'est dégoûtant, berk (ou beurk) !
Certes, à en croire le Dictionnaire historique de la langue française, notre interjection est attestée en 1922 sous la forme beurque pour exprimer plus largement le dégoût, la répugnance : « Beurque ! interj. - Fi ! » (Glossaire des patois et des parlers de l'Aunis et de la Saintonge), puis berg en 1952... mais point de beark à l'horizon.
Il faut croire, toutefois, que rien ne fait plus branché que cet ultime avatar du franglais − un comble, sous la plume d'un contempteur de la mondialisation et ancien professeur de français.
Remarque : L'honnêteté m'oblige à préciser que la forme beuark est également mentionnée dans le dictionnaire en ligne Reverso.Ce qu'il conviendrait de dire
Berk (ou beurk) !
Tags : berk, beurk, beark, onomatopée
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