• Ingéniérie aéronautique

    Ingéniérie aéronautique

    « Le commandant avait pris sa retraite de l’agence spatiale américaine en 1971 pour devenir professeur d’ingéniérie aérospatiale à l’Université de Cincinnati dans l’Ohio jusqu’en 1979. (Il) étudie aussi l’ingéniérie aéronautique à l’Université de Purdue » (à propos de Neil Armstrong, photo ci-contre, premier homme à avoir marché sur la Lune).

    (dépêche AFP servilement reprise sur liberation.fr, lemonde.fr, le 25 août 2012)

     
    (photo wikipedia)


    FlècheCe que j'en pense


    La présence du second accent aigu dont le journaliste de l'AFP (apparemment lui aussi dans la lune) a affublé le substantif ingénierie s'explique sans doute par la prononciation fautive de ce dernier, calquée sur le verbe s'ingénier.

    Ingénierie, que l'on doit prononcer in-jé-ni-ri, désigne l'étude d'un projet industriel sous tous ses aspects. Ce néologisme a été proposé en 1964 par le Comité d'étude des termes techniques français pour traduire l'anglais engineering. Il a été formé à partir d'ingénieur (à l'origine, « constructeur de machines de guerre », puis « diplômé qui assure la direction de travaux de construction ou d'exploitation »), lui-même dérivé d'engin.

    Remarque : On notera la distinction qu'il convient d'opérer entre le génie (la théorie) et l'ingénierie (la pratique).

    Flèche

    Ce qu'il conviendrait de dire


    Il étudie aussi l’ingénierie aéronautique.

     

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