« Olivier Metzner, l'ex-avocat de Jérôme Kerviel, a été stupéfait par le dernier jour d'audience du procès de son ancien client. »

(Tugdual Denis, dans L'Express n° 3183, juillet 2012)

(photo AFP / JACQUES DEMARTHON)

« On sera ainsi stupéfait par toutes les considérations sur les conditions de détention » (à propos des méthodes utilisées par la CIA pendant la guerre froide, objet du livre référencé ci-contre).

(Baptiste Liger, dans L'Express n° 3184, juillet 2012)

Ce que j'en pense

Il y a ici confusion entre l'adjectif stupéfait (indiquant un état : « immobile de surprise ») et le participe passé du verbe stupéfier (exprimant une action : « provoquer un étonnement, une surprise intense ») : on est stupéfait de quelque chose mais on est stupéfié par quelque chose.

Voir également le billet Stupéfait / Stupéfié.

Ce qu'il conviendrait de dire

Olivier Metzner, l'ex-avocat de Jérôme Kerviel, a été stupéfié par le dernier jour d'audience du procès de son ancien client.

On sera ainsi stupéfié par toutes les considérations sur les conditions de détention.