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Grand queux de France
« Dans un cadre médiéval, les cochonnailles gisent sur votre table et les retours de chasse du maître queue sont dignement fêtés (...) »(Mathilde Paris, dans Petit Futé Les meilleurs restaurants de France)
Ce que j'en pense
Il n'y a guère que l'orthographe qui ne soit pas ici à la fête...Est-il besoin de rappeler que, dans une cuisine, queue ne s'écrit avec un e final que lorsqu'il est question de casserole ou de homard ? Accompagné du mot maître, on le sert avantageusement avec un x, hérité du latin coquus, « cuisinier » (de coquere, « cuire ») : le maître queux (entendez le chef des cuisiniers d'une grande maison) ou, à bord d'un navire, le maître coq.
N'en déplaise à Dupré, Girodet considère que le tour, « vieilli », s'écrit sans trait d'union. On se gardera donc de faire inutilement dresser le grammairien en chef sur ses ergots.
Remarque : Pour corser notre affaire, il existe un autre queux (du latin cos, cotis), substantif féminin cette fois, qui désigne une sorte de pierre à aiguiser et s'est également écrit (à tort, selon Littré)... queue !
Ce qu'il conviendrait de dire
Un maître queux.Tags : maître queux, queue
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