• Après la belle euphorie

    Après la belle euphorie

    « Mais, après la belle euphorie bruxelloise, c'est le retour sur terre. Brutal » (à propos du premier sommet européen de François Hollande, le 28 juin 2012).

    (Patrick Bonazza, dans Le Point n° 2077, juillet 2012)

     

    L'euphorie démente


    « Malgré l'euphorie démente de la foule à Chicago (...), il ne voyait déjà plus, ne concevait plus que les moyens de manier les leviers du pouvoir » (à propos de la présidence de Barack Obama, photo ci-contre).

    (Philippe Coste, dans L'Express n° 3188, août 2012)

     

     
    (photo wikipedia sous licence GFDL par Pete Souza)

     

    FlècheCe que j'en pense


    Le contexte de l'article du Point insiste trop sur la « victoire », sur le « tombereau d'éloges » recueilli par le nouveau président pour que le doute soit permis : le journaliste prête à euphorie le sens d'« excitation intense et joyeuse », là où il ne faudrait voir qu'une impression de bien-être général, de confiance, d'optimisme. Bien loin de l'effervescence qui semble avoir agité la capitale européenne...

    Quant à l'article de L'Express, il verse carrément dans l'oxymore, tant l'association du substantif euphorie et de l'adjectif démente est... extravagante (à moins, bien sûr, d'être sous l'empire du LSD).

    Voir également le billet Euphorie.

     

    Flèche

    Ce qu'il conviendrait de dire


    Après le bel enthousiasme bruxellois, c'est le retour sur terre.

    Malgré l'excitation (voire l'hystérie) de la foule à Chicago.

     

    « Les impétrantsFaire bien pire que »

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