• Accord du participe passé

    Remarque liminaire : Dans cet article, participe passé sera abrégé en pp, complément d'objet direct en COD et complément d'objet indirect en COI.

    Vous connaissez la règle :

    1/ Le pp des verbes conjugués avec l'auxiliaire être (ou avec un verbe d'état) s'accorde comme un adjectif, avec le sujet.

    Elle est venue, elle semble contente.

    Cela nous est arrivé (et non Cela nous est arrivés).

    2/ Le pp des verbes conjugués avec l'auxiliaire avoir s'accorde, en genre et en nombre, non pas avec le sujet mais avec le COD lorsque celui-ci existe et précède le participe.

    Les lettres qu'il a reçues (il a reçu quoi ? les lettres, COD placé avant le pp → accord) mais Il a reçu les lettres que je lui ai envoyées.

    Quels services il m'a rendus ! (il m'a rendu quoi ? des services, COD placé avant le pp) mais Il m'a rendu de grands services.

    Quels efforts avez-vous faits ? mais Vous avez fait des efforts.

    La mort nous a séparés (la mort a séparé qui ? nous, COD placé avant le pp) mais La mort a séparé les amoureux.

    Remarque : Pour l'accord du pp des verbes pronominaux, voir le rappel de la règle.

     

    Il résulte de cette règle :

    1) que la justesse de l'accord du pp dépend de la bonne identification de son complément d'objet direct (ainsi nommé parce qu'il est construit directement, c'est-à-dire sans préposition). On se rappellera que le COD s'identifie en posant la question qui ? ou quoi ? au verbe analysé, alors que le COI répond à la question de qui / de quoi ? à qui / à quoi ? pour qui / pour quoi ? en qui / en quoi ? etc.

    Les enfants que les jeunes filles ont accompagnés à l'école (auxiliaire avoir → recherche du COD → les jeunes filles ont accompagné qui ? les enfants, COD placé avant le pp → accord avec le COD les enfants).

    NB : Attention, un verbe ne possède pas forcément de COD... ni parfois même de COI (on dit alors qu'il est intransitif, voir ci-dessous).

    2) que les participes passés des verbes intransitifs et transitifs indirects ainsi que des verbes impersonnels ou employés de façon impersonnelle, lorsqu'ils sont construits avec l'auxiliaire avoir, sont invariables (puisque n'admettant pas de COD). Ils restent donc toujours au masculin singulier.

    La pluie qu'il y a eu (= il y a eu de la pluie, forme impersonnelle).

    Des résultats, à supposer qu'il y en ait eu (forme impersonnelle).

    Ces livres nous ont plu (plaire est un verbe transitif indirect : ces livres ont plu à qui ? à nous, COI → pas d'accord).

    Ces dames sont pressées. L'envie leur a pris de partir (prendre, au sens de « se manifester », est un verbe intransitif).

    Rappel : Un verbe est intransitif s'il n'admet pas de complément d'objet (direct ou indirect), comme dîner, dormir... Un verbe est transitif indirect s'il n'admet qu'un complément d'objet indirect (= précédé d'une préposition) comme obéir à, user de...

     

    Cela étant dit, il existe plusieurs cas particuliers qu'il est bon de connaître.

    • Participe passé placé en tête de phrase

    L'Académie précise que le pp s'accorde avec le nom qu'il complète, à condition qu'il qualifie bien celui-ci (voir l'article Fini).

    Finies, les vacances ! (= les vacances sont finies → accord) mais Fini, les poux à l'école (ellipse de C'est fini, les poux → invariable).

    En revanche, les participes approuvé, attendu, certifié, communiqué, entendu, fourni, lu, mis à part, ôté, ouï, passé, quitté, reçu, supposé, vu, ainsi que non compris, y compris, étant donné, excepté que, ci-joint, etc., placés immédiatement avant le nom (et a fortiori en tête de phrase) sont invariables (voir l'article Accord des locutions prépositives).

     

    • Participe passé suivi d'un infinitif

    L'accord ne se fait avec le COD que si : 1/ le COD est placé avant le pp ; 2/ le COD fait l'action exprimée par l'infinitif.

    La chorale que j'ai entendue chanter : j'ai entendu quoi ? la chorale (chanter), COD placé avant le pp, qui fait l'action de chanter : les 2 conditions sont remplies → accord.

    La chanson que j'ai entendu chanter : j'ai entendu quoi ? chanter (la chanson), COD placé après le pp ; la chanson ne fait pas l'action de chanter → pas d'accord.

    Les arbres que j'ai vu planter (j'ai vu quoi ? planter les arbres) mais Les arbres que j'ai vus fleurir (j'ai vu quoi ? les arbres fleurir).

    Les cadeaux qu'il a pensé acheter (il a pensé quoi ? acheter les cadeaux), COD placé après le pp) mais Les cadeaux qu'il a achetés (il a acheté quoi ? les cadeaux, COD placé avant le pp).

    Remarque 1 : Le participe passé fait suivi immédiatement d'un infinitif reste invariable, parce qu'il fait corps avec ledit infinitif et constitue avec lui une périphrase factitive (voir ce billet).

    Les bouteilles qu'ils ont fait tomber. Votre maison, vous l'avez fait construire ? (Le pronom qui précède ne peut jamais être complément de fait ; il l'est de l'ensemble factitif avoir fait + infinitif.)

    De même : Elle s'est fait maigrir. Elle s'est fait surprendre.

    Remarque 2 : Selon l'Académie, l'application de la règle générale au verbe laisser « étant parfois malaisée, particulièrement dans les formes pronominales, et l'accord restant incertain dans l'usage, on pourra, comme pour le verbe faire, généraliser l'invariabilité du participe passé de laisser dans le cas où il est suivi d'un infinitif ». L'accord selon la règle générale (entre parenthèses dans les exemples ci-dessous) ne saurait pour autant être considéré comme fautif.

    Je les ai laissé(s) faire. Je les ai laissé(s) partir.

    Elle s'est laissé(e) mourir, mais Elle s'est laissé séduire.

    Remarque 3 : Les participes des verbes d'énonciation et d'opinion (affirmé, cru, daigné, demandé, désiré, dit, dû, espéré, imaginé, fallu, osé, pensé, permis, prétendu, promis, prévu, pu, semblé, songé, su, voulu...) restent invariables dès lors qu'ils sont suivis d'un infinitif, exprimé ou sous-entendu.

    Il a fait tous les efforts qu'il a pu (faire). Il m'a donné tous les renseignements que j'ai voulu (obtenir).

    Il ne s'agit là, en fait, que d'une résultante de la règle générale, puisque le complément (par exemple, les efforts) est COD de l'infinitif sous-entendu (faire) et non pas du pp pu (ou, présenté différemment, il a pu quoi ? faire des efforts, COD placé après le pp → pas d'accord).

    C'est le même principe qui impose d'écrire : La route que j'ai cru être la plus courte. En effet, il y a ici invariabilité parce que l'on est contraint de considérer que l'objet direct est la proposition infinitive : j'ai cru quoi ? que cette route était la plus courte.

    Remarque 4 : Lorsqu'une préposition (à ou de) est intercalée entre le pp et l'infinitif, l'accord se fait selon la règle générale, rappelée en début d'article.

    Les villes qu'ils ont eu à visiter (ils ont eu quoi ? à visiter les villes, les villes est COD de visiter, pas de ont eu → pas d'accord) mais Les chemises que j'ai données à repasser (j'ai donné quoi ? les chemises, COD placé avant le pp → accord).

    • Participe passé suivi d'un attribut du complément d'objet direct

    La règle rappelée en début d'article s'applique : le pp s’accorde avec le COD lorsque celui-ci précède le pp − même si Grevisse note que, dans la pratique, l'invariabilité est également observée (notamment avec les participes cru, su, dit, trouvé, voulu et leurs synonymes exprimant une opinion). Encore convient-il de déterminer correctement ledit COD.

    Des femmes qu'il avait crues intègres, qu'il avait trouvées charmantes (intègres et charmantes sont ici analysés comme attributs du COD femmes) mais l'absence d'accord est également admise : Des femmes qu'il avait cru intègres, qu'il avait trouvé charmantes (dans ce cas, l'analyse est la suivante : il avait cru quoi ? que les femmes étaient intègres, qu'elles étaient charmantes → c'est toute la proposition qui est COD, d'où l'invariabilité du participe passé).

    Une maison qu'on aurait dit(e) ancienne (de même, deux analyses sont possibles, en raison du flottement de l'usage : on aurait dit quoi ? que la maison est ancienne → invariabilité ; on aurait dit la maison ancienne → accord avec le COD maison).

    La route que j'ai cru(e) la plus courte, mais la route que j'ai cru être la plus courte (voir remarque 2 ci-dessus).

    Une information qu'il n'a pas jugé(e) utile mais Une information qu'il n'a pas jugé utile de révéler (information est ici COD de révéler, pas de juger).

    Cette femme, nous l'avons choisie comme présidente. Ils l'ont laissée pour morte (dans ces exemples, l'accord est de rigueur, puisque le COD ne peut être que le nom ou le pronom seul).

    Remarque : Selon certains réformateurs, la différence entre formes accordées et formes invariées serait même porteuse de sens. Comparez : Une chienne que le vétérinaire m'a rendu malade (il l'a fait devenir malade) et Une chienne que le vétérinaire m'a rendue malade (il me l'a rendue et elle était malade). Force est de constater que cette subtilité n'est pas (encore ?) entrée dans l'usage et que l'invariabilité autrefois préconisée par Vaugelas (« Les habitans nous ont rendu maistres de la ville. Le commerce l'a rendu puissante ») a depuis longtemps cédé le pas à l'accord : « Il l'avait rendue fort malheureuse » (Flaubert), « Cet accident l'a rendue sourde. Le succès l'a rendue présomptueuse » (Dictionnaire de l'Académie).

    • Participe passé précédé de le (l') ou de en

    Le pp dont l’objet direct est le pronom personnel élidé l’ ne varie pas quand l’ équivaut à cela, qui est masculin singulier.

    Ces épreuves sont plus difficiles que je l'avais cru (= que j'avais cru cela) mais Cette épreuve, je l'ai trouvée difficile.

    Là encore, il ne s'agit que d'une résultante de la règle générale, puisque le COD est le pronom sous-entendu cela, placé après le pp, et non ces épreuves (qu'ai-je cru ? cela, pas les épreuves).

    En revanche, il est généralement admis que le pp dont l’objet direct est en ne varie pas (Thomas, Grevisse, Hanse, Académie) : d'ordinaire, en est considéré comme un partitif neutre équivalant à « une partie de cela, de lui, d'eux... » (ces fleurs, j'en ai cueilli = j'ai cueilli de ces fleurs), non plus comme un pronom personnel reprenant le genre et le nombre du nom représenté. De même, l'invariabilité est le plus souvent de mise quand en est complément d'un adverbe de quantité (même s'il n'y a pas unanimité des grammairiens sur ce point comme sur le précédent).

    Ces gâteaux, j'en ai mangé beaucoup, je les ai même tous mangés. Ces gâteaux, combien en avez-vous mangé ? (ceux qui considèrent que l'adverbe de quantité combien, placé avant en, commande l'accord écriront : combien en avez-vous mangés ?).

    J'en ai connu, des imbéciles ! mais Je n'apprécie guère la description qu'il en a faite (ici, en est COI ; l'accord se fait avec description, COD placé avant le pp).

    • Complément circonstanciel

    Certains verbes toujours intransitifs (dormir, durer, marcher, régner, etc.) peuvent avoir un complément circonstanciel (de durée, de mesure, de poids ou de prix, identifié en posant les questions où, quand, comment, combien, etc. ?) que l'on ne confondra pas avec un complément d'objet direct.

    Les deux heures qu'a duré sa sieste (deux heures est ici complément circonstanciel de durée et non COD : sa sieste a duré pendant deux heures → pas d'accord).

    Sur le même principe, le pp des verbes tels que courir, coûter, mesurer, peser, souffrir, valoir, vivre est invariable quand il est employé au sens propre (verbes intransitifs) et variable quand il est employé au sens figuré (verbes alors transitifs).

    Les kilomètres que nous avons couru (kilomètres est complément circonstanciel, car il s'agit d'une distance : nous avons couru sur combien de kilomètres ? et non nous avons couru quoi ?) mais Les dangers que nous avons courus (nous avons couru quoi ? que mis pour des dangers, COD placé avant le pp). En d'autres termes, on peut courir des dangers mais on ne court pas des kilomètres (ni des heures).

    Peux-tu me rembourser les dix euros que m'a coûté ce livre ? (dix euros est complément circonstanciel de prix) mais Imagines-tu les efforts que ce travail m'a coûtés ? (efforts, COD placé avant le pp).

    Il pense aux années qu'il a vécu (= pendant lesquelles il a vécu) mais Il pense à la romance qu'il a vécue.

    Quant au verbe payer, il peut avoir un complément d'objet et un complément circonstanciel de prix.

    Les cent euros que j'ai payé ces chaussures (j'ai payé combien ?) mais Ces chaussures, je les ai payées cent euros (j'ai payé quoi ?) et La dette que j'ai payée (j'ai payé quoi ?).

    On notera toutefois que les verbes avoir, dépenser, gagner, parier, perdre, rapporter ainsi que passer restent transitifs.

    Les cent euros qu'il a dépensés, qu'il a perdus, qu'il a eus à sa disposition. Les années qu'il a passées au Canada.

    Vous dites que votre fille a eu dix ans. Quand les a-t-elle eus ?

    • Expressions figées

    Dans les expressions figées, le pp reste désormais invariable. Il en est ainsi de la formule Elle l'a échappé belle (= échapper de justesse à un danger), où le COD l' fait pourtant référence à la balle du jeu de paume qui, bien que belle (c'est-à-dire facile à renvoyer), en vient à être manquée (« échappée »).

    Séparateur de texte


    Subtilités

    La course que j'ai terminée en premier (j'ai terminé en premier quoi ? que, mis pour la course, COD placé avant le pp) mais L'équipe qui a gagné la course est celle qui a terminé en premier (dans la première proposition relative, le COD est placé après le pp ; dans la seconde, il n'y a pas de COD : qui (l'équipe) a terminé en premier).

    Les choses que j'ai entendues mais Les choses que j'ai entendu dire.

    L'idée qu'il (ou qui) lui a pris (tour impersonnel où idée est sujet réel de prendre : « l'idée qui s'est manifestée soudainement chez lui ») mais L'idée qu'il lui a prise (tour personnel où idée est COD de prendre : « l'idée qu'il lui a volée »).

    Des pressions qu'il a prétendues insupportables mais Des pressions qu'il a prétendu subir.

    Que de difficultés avons-nous rencontrées avant de parvenir au résultat !

    La voiture que j'ai fini par acheter (voiture est COD d'acheter, pas du participe passé fini, qui reste donc invariable).

    Remarque 1 : La règle d'accord du participe passé avec l'auxiliaire avoir est souvent attribuée à Clément Marot (1496-1544), poète à la cour de François Ier, qui l'aurait proposée en imitation de la grammaire italienne par ces vers restés fameux : « Enfants, oyez une leçon / Notre langue a cette façon / Que le terme qui va devant / Volontiers régit le suivant... » La règle de Marot n'aurait connu à son époque qu'un succès relatif, comme en témoigne ce non moins célèbre poème d'un Ronsard qui écrivait encore en 1552 : « Mignonne, allons voir si la rose / Qui ce matin avait déclose / Sa robe de pourpre au soleil… » C'est que, selon un ancien usage remontant au Moyen Âge, le participe passé s'accordait toujours avec le COD, quelle que soit sa place dans la phrase. Ce n'est que trois siècles de flottement plus tard que l'école républicaine finira par imposer la nouvelle règle à des élèves bien embarrassés.

    Remarque 2 : Voir également l'accord du participe passé avec gens, avec un des et avec cela.

    Remarque 3 : On s'étonne de ne pas voir mentionnée dans le Petit Larousse illustré (édition 2005, en ce qui me concerne) l'acception intransitive du verbe mesurer (« avoir pour mesure »). Cet oubli laisse accroire que, dans une phrase comme « Les cinq kilomètres de long qu'a autrefois mesuré ce glacier ont fondu comme neige au soleil », l'accord du participe passé est de rigueur, alors qu'il n'en est rien !

    Accord du participe passé

    Passé ou non, l'essentiel est de participer (pour paraphraser Pierre de Coubertin)
    (photo wikipedia)

     

    « Adjectif ou participe présent ?Gril / Grill »

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  • Commentaires

    1
    BarbaraC
    Mercredi 9 Octobre 2013 à 17:00

    Merci, suis prof de français et avais besoin d'une confirmation concernant pp + attribut COD. 

    2
    Lomock
    Jeudi 17 Avril 2014 à 18:10

    J'ai un doute concernant cette phrase :

    Cela nous a conduit(s) ? à contacter l'association.

    Faut-il accorder ?

    Merci

      • lounis samir
        Lundi 16 Novembre 2015 à 06:55

         quelle est la difference entre j'avais bien pu vouloir    et j'avais voulu     

    3
    Jeudi 17 Avril 2014 à 20:09

    Cela a conduit qui ? nous, complément d'objet direct placé avant le participe passé, d'où accord. Cela nous a conduits à contacter l'association (si nous renvoie bien à plusieurs personnes).

      • François
        Mardi 24 Mai 2016 à 11:31

        Oui mais on peut aussi dire: "Cela a conduit quoi?" à contacter l'association, d'où pas d'accord. Qu'est-ce qui est juste?

    4
    Aline
    Vendredi 16 Mai 2014 à 09:50

    Bonjour, dans la phrase: "les questions que cela m'a évoqué", j'ai l'intime conviction que le participe passé ne doit pas être accordé mais je ne trouve pas de règle qui s'y rapporte, quelqu'un peut-il m'éclairer?


    Merci d'avance :)

    5
    Vendredi 16 Mai 2014 à 11:55

    La règle se trouve dans l'encadré figurant en début d'article : "Le pp des verbes conjugués avec l'auxiliaire avoir s'accorde, en genre et en nombre, non pas avec le sujet mais avec le COD lorsque celui-ci existe et précède le participe."

    Cela a évoqué quoi ? les questions, COD placé avant le participe passé évoqué ; à qui ? à m' mis pour moi, COI. L'accord avec les questions est donc de rigueur : Les questions que cela m'a évoquées.

    On écrira toutefois plus correctement : Les questions que cela a posées, que cela a soulevées en moi.

    6
    Aline
    Vendredi 16 Mai 2014 à 12:27

    Merci beaucoup pour votre réponse si rapide :)

    7
    lili
    Jeudi 17 Juillet 2014 à 16:07
    Bonjour. Dans la phrase "Créée en 2000, l'Association..." l'accord est-il bon ou bien doit-on écrire "Créé en 2000, ..." cela me semble abdurde mais quelqu'un m'a mis le doute en prenant pour exemple "ci-joint" placé en début de phrase. Qu'en est-il selon vous? Merci.
    8
    Jeudi 17 Juillet 2014 à 16:44

    Ci-joint fait partie des participes passés employés comme préposition en tête de phrase, pas créé (qui s'accorde donc) ! Voir à ce sujet ce billet.

    9
    Jeudi 4 Septembre 2014 à 19:28

    Votre analyse est la bonne dans les deux cas : Elles se sont aidées et se sont chuchoté la réponse. Elles se sont téléphoné.
    Mais on écrira : Les résultats qu'elles se sont téléphonés.

    10
    Jeudi 4 Septembre 2014 à 22:09

    Peu importe la position du COI. Se souvenir et se fier sont des verbes essentiellement pronominaux, donc accord (cf. ce billet).

    11
    sandra
    Lundi 15 Septembre 2014 à 15:48

    Bonjour,


    Nous nous posons la question de l'accord du participe passé dans une question commençant par "combien" :


    Combien de séjours avez-vous enregistrés ? comme le COD est avant le pp, logiquement, cela doit s'accorder. Est-ce exact ?


    Merci

    12
    Lundi 15 Septembre 2014 à 17:36

    C'est exact ! En revanche, les deux graphies sont possibles dans la phrase : "Des séjours, combien en avez-vous enregistré(s) ?" (voir ci-dessus Participe passé précédé de le ou de en).

    13
    Roméo
    Dimanche 21 Septembre 2014 à 21:24

    Bonsoir,


    A propos du pp suivi d'un infinitif, remarque 3 : il y a une erreur, car ce ne sont pas les chemises qui font l'action de repasser !


    D'une façon plus générale, tu n'expliques pas pourquoi, quand il y a deux c.o.d. (un syntagme nominal avant le pp et un infinitif après), on retient celui qui précède le pp pour savoir si l'on doit faire ou non l'accord.


    Ex. : La chorale que j'ai entendue chanter. J'ai entendu quoi ? Chanter ! On ne retient pas "chanter" comme c.o.d. car il est placé après le pp, et l'on cherche alors s'il y a un c.o.d. placé avant le pp, en reposant la question : J'ai entendu quoi ? La chorale. 


    Bref, tu raisonnes en répondant tout de suite que le c.o.d. est celui qui est placé devant le pp !


    N.B. : un infinitif ou une proposition infinitive peut être c.o.d.


    J'espère que tu donneras une suite à ce commentaire...


     


    Cordialement.


    Roméo

    14
    Lundi 22 Septembre 2014 à 10:43

    Il ne vous aura pas échappé que, dans l'exemple Les chemises que j'ai données à repasser, l'infinitif est séparé du participe par la préposition à. Comme indiqué en remarque 3, la règle qui s'applique dans ce cas est la règle générale : J'ai donné quoi ? les chemises (à repasser), COD placé avant le participe. L'accord est donc de rigueur.

    Pour le reste, il convient de s'assurer que le complément d'objet identifié est bien celui du participe passé (et non celui de l'infinitif). Mais je n'ai jamais écrit qu'il y a deux COD dans les exemples que vous reprenez.

    15
    Roméo
    Lundi 22 Septembre 2014 à 22:30

    Dans votre exemple Les chemises que j'ai données à repasser, l'accord est loin d'être "de rigueur", contrairement à ce que vous écrivez.

    En effet, Joseph Hanse et Jean Girodet donnent des exemples où, dans le cas de "donner à" suivi d'un infinitif, le pp reste ou peut rester invariable. Ex. Les rapports qu'on m'a donné à établir. Les livres qu'on nous a donné(s) à lire. (J. Hanse.) Les plantes qu'on m'a donné à décrire (J. Girodet.) Et le Bon usage indique : " Eu, donné et laissé , suivis d’un infinitif introduit par à, sont tantôt laissés invariables, tantôt accordés avec le pronom objet direct qui précède (quoique l’on puisse, comme dans la règle énoncée plus haut, le rapporter à l’infinitif)." [mis en gras par moi.]

    Dès lors, même si les deux premiers grammairiens citent également des exemples où l'accord est fait, le moins que l'on puisse dire, c'est que l'accord n'est pas "de rigueur" au motif que le "COD [est] placé avant le participe".

     

    16
    Mardi 23 Septembre 2014 à 12:07

    Reprenons : lorsqu'une préposition est intercalée entre le participe et l'infinitif, l'accord se fait si le complément d'objet direct, placé avant, se rapporte logiquement au participe. Ainsi, Thomas écrit : « Les couteaux que j'ai portés à repasser (j'ai porté les couteaux à repasser). Ces habits, je les ai donnés à retoucher (j'ai donné ces habits à retoucher). » De même : « Les vêtements que nous avons donnés à nettoyer » (Bescherelle).

    Si le complément se rapporte à l'infinitif, le participe reste invariable : Les personnes que j'ai appris à aimer (le sens est j'ai appris à aimer ces personnes et non pas j'ai appris ces personnes à aimer !).

    Thomas conclut en reconnaissant que « parfois, la distinction est difficile, et il semble indifférent de faire ou non l'accord : La fable qu'il a eue à réciter (il a eu la fable à réciter) ou La fable qu'il a eu à réciter (il a eu à réciter la fable, au sens de "devoir, être tenu de") ».

    Pour en revenir à l'exemple des chemises, le doute ne me semble pas permis, puisque donner à (suivi d'un infinitif) est ici pris au sens de « donner pour que ». Mais, en dehors de tout contexte, vous avez raison : il est possible d'exprimer une intention différente, en écrivant Les chemises qu'il a donné à repasser (au sens de il a donné la consigne, il a ordonné de repasser les chemises). Reconnaissez toutefois que Grevisse, que vous citez, admet lui-même qu'« avec donner à, le participe varie ordinairement » – l'invariabilité étant plutôt réservée aux tours comme donner à apprendre, donner à étudier, où le sens est clairement celui du devoir, de l'obligation.

    Quant aux exemples de Hanse, rien à redire : Les rapports qu'on m'a donné à établir (on imagine bien qu'on ne m'a pas donné des rapports pour que je les établisse !). Les livres qu'on nous a donné(s) à lire (cas où peut s'exprimer la subtile nuance entre donner des livres pour qu'on les lise et donner la consigne de les lire). Seul l'exemple de Girodet me paraît discutable : ne peut-on imaginer que l'on me donne des plantes pour que je les décrive ?

    17
    Roméo
    Mardi 23 Septembre 2014 à 19:21

    Merci pour votre prompte réponse.


    Ce cas illustre bien le caractère "épineux", "voire agaçant" de la question de l'accord du pp suivi d'un infinitif !


    Je souhaiterais obtenir votre avis sur le point suivant : selon J. Girodet (Dictionnaire Bordas des pièges..., 1988, p. 856), dans la phrase "J'ai entendu chanter", il n'y a pas de c.o.d. Je pensais pourtant qu'un infinitif (je n'évoque pas le cas de la proposition infinitive) pouvait constituer un tel complément.


    Tous les ouvrages et sites consultés (une douzaine) ne m'ont pas permis de résoudre véritablement cette question.)


    Qu'en pensez-vous ?


    Merci d'avance.


     

    18
    Mercredi 24 Septembre 2014 à 10:17

    Un infinitif peut être COD : Ce chien aime courir. Je vous demande de partir.

    Dans votre exemple, le sujet de l'infinitif est sous-entendu : J'ai entendu (quelqu'un) chanter. Je ne suis pas grammairien, mais, selon moi, c'est la proposition infinitive "quelqu'un chanter" qui est complément d'objet direct.

    Grevisse ajoute dans le Bon usage (R2, 902) : "Certains grammairiens considèrent qu'on peut avoir une proposition infinitive après envoyer, mener, etc. : J'ai envoyé mon fils s'informer. Mais, comme le montre la variante J'ai envoyé mon fils pour s'informer, le syntagme nominal seul est objet direct d'envoyer, tandis que l'infinitif est un complément de but."

    19
    Roméo
    Mercredi 24 Septembre 2014 à 12:34

    Merci bien.

    20
    Mila
    Mardi 7 Octobre 2014 à 14:48

    J'ai un doute la dessus : La rédaction du cahier des charges a découlé de cette analyse.


    Un avis ?


     

      • adam018
        Jeudi 28 Janvier 2016 à 05:14

        bonjours, corrige moi si je me trompe, on doit pose la question ( a découlé de qui ? ) de cette analyse donc participe passe place après le verbe avoir ne s'accorde pas en genre et en nombre

    21
    Mardi 7 Octobre 2014 à 17:25

    Rien à redire.

    22
    safrano
    Mercredi 8 Octobre 2014 à 22:23

    Bonjour,

    la phrase " les statistiques que tu m'as transmises " est-elle correcte, le cod étant bien les statistiques ?

    Merci

     

    23
    Mercredi 8 Octobre 2014 à 23:32

    Oui, le participe passé est correctement accordé.

    24
    Vendredi 10 Octobre 2014 à 18:19

    Dans la phrase : "Je vous remercie de l'attention que vous aurez portée à ces lignes" l'accord me semble correct (portée) et pourtant cela m'arrache les yeux !!

    Qu'en pensez-vous?

    Merci 

     

    25
    Vendredi 10 Octobre 2014 à 19:05

    "Je vous remercie de l'attention que vous aurez portée à ces lignes", cela vaut pourtant le coup d'œil ! Rien à redire.

    26
    Stéphanie
    Dimanche 19 Octobre 2014 à 19:24

    Ai-je voulu découvrir les motifs l'ayant conduite au suicide? 


    Quand le COD est «l'» mis pour un mot féminin singulier sous-entendu dans le texte, j'aurais tendance à faire l'accord. Est-ce que je me trompe?


      

    27
    Dimanche 19 Octobre 2014 à 19:55

    Les motifs ayant conduit qui au suicide ? l' mis pour elle, complément d'objet direct placé avant le participe passé. L'accord est donc de rigueur.

      • Jeudi 5 Mai 2016 à 06:47

        Si l'article (l' ou les) réfère à un nom placé après, faut-il faire l'accord en genre. Exemple: Même si je les ai souvent entendus, les paroles de cette chanson ne me reviennent pas (entendus - accord avec "les" ou entendues - accord avec paroles)

        Merci

    28
    ricochet
    Mardi 17 Février 2015 à 22:02

    Bonsoir,

    "J'ai laissé cette année filer comme du sable entre les doigts, elle m'a échappé des mains" : échappé sans accord, partagez-vous mon avis ? 

    Merci d'avance

    29
    Mardi 17 Février 2015 à 23:08

    L'Académie est du même avis : L'épée lui a échappé des mains (neuvième édition de son Dictionnaire, à l'entrée "échapper").

    30
    M. BA
    Mercredi 18 Février 2015 à 10:27

    Bonjour,

    En parcourant le site de Radio France Internationale www.rfi.fr ce matin, un titre a attiré mon attention: "Attentats de Paris: les Kouachi et Amedy Coulibaly se sont coordonnés"... Le verbe transitif "coordonner" existerait-il aussi sous la forme pronominale?

    31
    Mercredi 18 Février 2015 à 12:10

    Se coordonner se trouve chez Chateaubriand ("Je sais comment se coordonne l'univers") et chez Littré ("Ces matières se coordonnent bien").

    32
    M. BA
    Mercredi 18 Février 2015 à 15:07

    Merci. Et pourtant, pas une seule trace de "se coordonner" dans Le Robert et Larousse, enfin dans les éditions que j'ai consultées...

    33
    Mercredi 18 Février 2015 à 16:34

    En effet. La forme pronominale est également absente du Dictionnaire de l'Académie.

      • Vendredi 4 Octobre 2019 à 17:19

        Bonjour, Marc81, comme vous avez l'air très doué, j'ai une question pour vous, même si ça a l'air de dater de 4 bientôt 5 ans :

        Combien de fleurs as-tu cueilli  ou cueillies ? Loin dans ma mémoire, il me semble qu'avec COMBIEN, comme avec EN l'accord ne se fait pas... Est-ce correct ? Merci par avance à qui pourra m'éclairer...

      • Lundi 7 Octobre 2019 à 17:34

        @ raniange
        La règle générale d'accord du participe passé s'applique ici : Combien de toiles avez-vous peintes ? (Hanse). Combien d'élèves ont été reçus ? (Girodet). Combien de fleurs as-tu cueillies ? (Bescherelle).
        C'est quand le participe passé est employé avec combien + en que les grammairiens hésitent entre accord et invariabilité.

    34
    @rno
    Mercredi 25 Février 2015 à 10:10

    comment écrire la phrase suivante ;Ma passion pour l'eau , c'est lui qui me l'a transmis (ou transmise !)

    35
    Mercredi 25 Février 2015 à 10:16

    Il m'a transmis quoi ? ma passion pour l'eau, complément d'objet direct placé avant le participe passé transmis > l'accord est de rigueur (selon la règle citée en préambule, §2) : Ma passion pour l'eau, c'est lui qui me l'a transmise.

    36
    H.wafa
    Lundi 2 Mars 2015 à 21:26

    bonjour, monsieur  je voudrais bien que vous me disiez laquelle des deux phrases est juste en m'expliquant pourquoi :

    -maman m'a promis de m’acheter une voiture 

    -maman m'a promise de m'acheter une voiture

    merci de bien vouloir me rependre 

     

    37
    Lundi 2 Mars 2015 à 23:49

    Reprenez la règle mentionnée en début d'article : "Le participe passé des verbes conjugués avec l'auxiliaire avoir s'accorde, en genre et en nombre, non pas avec le sujet mais avec le COD lorsque celui-ci existe et précède le participe."

    Pour savoir s'il existe un COD, il faut se poser la question : Maman a promis quoi ? de m'acheter une voiture, complément d'objet direct... placé après le participe passé promis. Il n'y a donc pas d'accord (quel que soit le sujet : maman, papa, mes sœurs ou qui que ce soit).

    38
    BMM
    Mardi 10 Mars 2015 à 14:52

    Bonjour,


     


    Cette phase devrait être comparable à celle qu’a connue le monde occidental après-guerre


      


    ou


     


    Cette phase devrait être comparable à celle qu’a connu le monde occidental après-guerre


     


    Je pencherais pour la deuxième version


    Merci d'avance de vos explications.


     

    39
    Mardi 10 Mars 2015 à 18:58

    Ce qui serait intéressant, c'est d'expliquer pourquoi vous pencheriez pour la seconde version.

    Cherchons le COD : le monde occidental a connu quoi ? qu' mis pour celle (de phase), complément d'objet direct placé avant le participe passé. L'accord est donc de rigueur : Cette phase devrait être comparable à celle qu’a connue le monde occidental après-guerre.

    40
    Kate33
    Dimanche 15 Mars 2015 à 10:56

    Bonjour,

    J'ai un doute avec la phrase suivante :

    Quelles traces ont-ils découvertes ?

    Ils ont découvert quoi ? des traces => le COD est placé avant le participe passé donc accord mais cela sonne faux à l'oreille.

    Est-ce parce qu'il s'agit d'une exception ou parce que personne ne fait l'accord à l'oral et que de fait nous ne sommes pas habitués.

    Merci d'avance pour votre réponse.

    41
    Dimanche 15 Mars 2015 à 13:37

    En effet, on écrira correctement : Quelles traces ont-ils découvertes ? Et il ne s'agit aucunement d'une exception. Pour preuve, ces exemples trouvés dans le Bescherelle : "Les trésors qu'ils ont découverts. La passion qu'il s'est découverte pour la musique."

    42
    Nana25
    Dimanche 22 Mars 2015 à 14:13

    Bonjour tous,
    J'ai un doute sur l'accord de "prendre" 
    1) Il s'est pris une porte, là ok 
    ET toujours en parlant de porte 
    2) Il s'en est prise une - ou il s'en est pris une ???

    Je n'arrive pas à trouver la réponse à ma question ... grrr

    43
    Dimanche 22 Mars 2015 à 14:51

    La réponse à votre question se trouve pourtant dans le billet ci-dessus, au paragraphe "Participe passé précédé de le (l') ou de en".

    44
    puce
    Vendredi 27 Mars 2015 à 18:30

    Je n ai pas trouve la regle des verbes essentiellement ni accidentellement pronominaux sur ce lien.

    45
    Vendredi 27 Mars 2015 à 20:58

    Le lien se trouve dans l'encadré jaune en début de billet.

    46
    bulle
    Lundi 6 Avril 2015 à 21:54

    j'ai un doute dans la phrase suivante


    je fais suite à ma demande de congé pour le 15/07 qui m'a été accordé.


    je fais suite à ma demande de congé pour le 15/07 qui m'a été accordée.


    merci.

    47
    Mardi 7 Avril 2015 à 08:11

    Tout dépend de l'antécédent : étant donné que l'on accorde un congé et non une demande, votre seconde proposition ne semble pas fondée. Aussi bien, je préfère : la demande de congé qui a été acceptée (voire qui a été validée).

    48
    Dam06
    Jeudi 16 Avril 2015 à 12:57

    Bonjour,

    Pourriez-vous me donner votre avis sur le pp "confié" dans la phrase suivante:

    "Ces personnes seront placées sous la responsabilité de M. X à qui a été confié la mission d'organiser le service."

    Merci.

    49
    Jeudi 16 Avril 2015 à 18:09

    Le participe passé des verbes conjugués avec l'auxiliaire être (ou avec un verbe d'état) s'accorde comme un adjectif, avec le sujet.
    La mission (d'organiser le service) a été confiée à M. X, donc Ces personnes seront placées sous la responsabilité de M. X à qui a été confiée la mission d'organiser le service.

    50
    Nouna
    Vendredi 24 Avril 2015 à 18:30
    Bonsoir svp j'aimerais savoir esqu'on dit : l'épreuve que j'ai vécu m'a permise ou bien m'a permis ?!
    51
    Vendredi 24 Avril 2015 à 19:11

    On écrit : L'épreuve que j'ai vécue m'a permis de grandir.
    (j'ai vécu quoi ? l'épreuve, COD placé avant le participe > accord
    l'épreuve m'a permis de grandir > pas de COD > pas d'accord.)

    52
    yano
    Mercredi 6 Mai 2015 à 03:17

    "Les dix sacs que j'ai porté(s) étaient lourdes" COD ou CC??? J'ai porté QUOI ou j'ai porté COMBIEN? Si c'est un COD on rajoute un S. Si c'est CC le PP est invariable. Je suis partagé. Merci de m'éclairer.

    53
    Mercredi 6 Mai 2015 à 15:53

    Dans la phrase Les dix sacs que j'ai portés, les dix sacs ne correspondent ni à une mesure, ni à un poids, ni à un prix, ni à une durée. Il s'agit bien d'un complément d'objet direct. D'où Les dix sacs que j'ai portés étaient lourds.

    54
    Cathy
    Mercredi 27 Mai 2015 à 10:13

    Bonjour, nous avons eu un débat familial ce weekend sur cette phrase: Ces oeuvres, je les ai vues exposées à Paris. En lisant votre article (en particulier le point Participe passé suivi d'un attribut du complément d'objet direct), j'en conclus que je peux également écrire: Ces oeuvres, je les ai vu exposées à Paris. Merci d'avance pour votre avis. Excellente journée à vous et merci pour votre article très éclairant!

    55
    Mercredi 27 Mai 2015 à 13:08

    Le participe passé accompagné d'un attribut d'objet direct s'accorde ordinairement avec cet objet si celui-ci précède le participe : Ces œuvres, je les ai vues exposées à Paris.
    Si hésitation il peut y avoir, c'est surtout avec les participes cru, su, dit, voulu (et leurs synonymes), pour lesquels le complément est en réalité une proposition et qui devraient donc rester invariables.
    Mais une autre analyse est possible : Ces œuvres, je les ai vu exposer à Paris (comprenez : j'ai vu quelqu'un exposer ces œuvres à Paris).

    56
    nath
    Jeudi 28 Mai 2015 à 11:02

    Bonjour, je corrige un TFE, et je ne trouve pas avec certitude la justification de ceci:

     

    l'auteure (une jeune fille donc) du TFE a écrit: "Je me suis découverte une passion fulgurante (...)"

     

    pour moi il faut écrire "Je me suis découvert une passion fulgurante (...)"; est-ce exact? et comment le justifier? MERCI! (verbe occasionnellement pronominal à sens réfléchi comme "se servir?")

     

     

    57
    Jeudi 28 Mai 2015 à 13:37

    Je vous invite à lire ce billet.

    58
    claire 35
    Vendredi 5 Juin 2015 à 12:58
    J'ai comme un gros doute. Ils s'en sont inspiré ou ils s'en sont inspirés
    59
    Vendredi 5 Juin 2015 à 15:30

    Le doute se dissipe en décomposant la phrase :
    Ils s'en sont inspirés = Ils se sont inspirés de cela = Ils ont inspiré qui ? se mis pour eux (complément d'objet direct placé avant le participe), de quoi ? de cela (complément d'objet second). L'accord est donc de rigueur.

    60
    Amanda
    Lundi 8 Juin 2015 à 10:15
    Amanda

    orthographe: "des yeux que l'envie de vivre semblait avoir quittés" ou "quitté"?

    61
    Lundi 8 Juin 2015 à 17:39

    L'envie de vivre semblait avoir quitté quoi ? des yeux, complément d'objet direct placé avant le participe. L'accord est donc de rigueur : Des yeux que l'envie de vivre semblait avoir quittés.

    62
    marie
    Mercredi 17 Juin 2015 à 21:08

    Peut-on écrire : "Les lenteurs de leur service nous ont CONDUITS à quitter la table à 15 heures"?


    Merci.

    63
    Vendredi 19 Juin 2015 à 19:14

    L'accord se fait au pluriel, sauf si nous représente une seule personne (nous de majesté ou de modestie).

    64
    nath
    Vendredi 19 Juin 2015 à 19:29

    Merci Marc81, un peu de retard dans ma réaction, mais le courriel était parti dans les spams... je ne manquerai pas de revenir voyager dans le site!

     

    65
    esther
    Vendredi 3 Juillet 2015 à 14:41

    tu l'as bien mérité  é ou ée en parlant d'une fille

    66
    Vendredi 3 Juillet 2015 à 17:57

    Tu as bien mérité quoi ? l' mis pour cela, complément d'objet "neutre" placé avant le participe. Donc tu l'as bien mérité (quel que soit le genre du sujet). Mais Cette gifle, tu l'as bien méritée.

    67
    Sido229
    Lundi 6 Juillet 2015 à 11:26
    Les bons voeux qu'il vous a plu (ou plus) de m'adresser.
    Merci de me préciser la bonne orthographe.
    68
    Lundi 6 Juillet 2015 à 12:07

    Il a plu (à vous) de m'adresser quoi ? les bons vœux, complément d'objet direct de l'infinitif adresser (et non du participe passé plu). Au demeurant, plaire ne pouvant avoir de COD, le participe plu est toujours invariable : Les bons vœux qu'il vous a plu de m'adresser.

    69
    Lundi 6 Juillet 2015 à 17:34
    Amanda

    C'est un plaisir de lire questions et réponses.
    Il y a toujours quelque chose à apprendre.
    Merci.

    70
    lomock
    Samedi 11 Juillet 2015 à 17:16

    Bonjour, suite à plusieurs recherches il semblerait que l'accord et le non accord puissent être acceptés dans cette phrase, est-ce vraiment le cas ?

    Jamais elle ne se serait cru(e) capable d'un tel geste.

     

    Merci

    71
    Samedi 11 Juillet 2015 à 20:24

    En effet, plusieurs analyses sont possibles :

    1/ elle a cru qui ? elle-même, [être] capable d'un tel geste (se est analysé comme complément d'objet direct, d'où accord),
    2/ elle a cru qu'elle était capable d'un tel geste (se n'a pas de fonction logique, d'où accord),3/ elle a cru quoi ? elle-même capable d'un tel geste (c'est l'ensemble indissociable elle-même + capable qui constitue ici le COD, d'où l'invariabilité).
    Dans les faits, l'accord se rencontre le plus souvent : Elle s'est crue capable d'un tel geste.

    Voir également ce billet (et les commentaires associés).

    72
    jm66
    Lundi 20 Juillet 2015 à 10:18

    Bonjour, j'ai un doute sur l'accord du verbe lorsqu'il suit une énonciation contenant "ou".


    Quelle doit-être la terminaison du verbe "concerner" et comment conjuguer "être" dans la suite de la phrase suivante ? : 


     "... l’organisme ou la personne concernés/concerné (???)  sont/est (???) libre(s) d’exécuter l’opération.


    Quelle règle applique-t-on dans ce cas d'espèce ?


    Merci d'avance pour votre aide.


     


     


     

    73
    Lundi 20 Juillet 2015 à 11:00

    Si les deux sujets unis par ou sont des singuliers, l'accord se fait au pluriel ou au singulier selon que l'idée exprimée par le verbe peut se rapporter ou non aux deux sujets à la fois. Si, dans votre phrase, vous sous-entendez que l'un (l'organisme) comme l'autre (la personne) sont libres d'exécuter l'opération, alors accord au pluriel ; si vous sous-entendez que c'est soit l'un soit l'autre, accord au singulier.
    Comparez : Un homme ou une femme conviennent pour ce poste (l'un comme l'autre conviennent, les deux sont possibles) et Pierre ou Paul est le père de cet enfant (c'est l'un ou c'est l'autre, mais pas les deux à la fois !).
    Même règle pour concerné : si vous considérez que l'adjectif se rapporte aux deux (l'organisme concerné ou la personne concernée), accord au pluriel (l'organisme ou la personne concernés).

    74
    jm66
    Lundi 20 Juillet 2015 à 11:49

    Merci beaucoup ;-)

    75
    Lundi 20 Juillet 2015 à 15:26

    En français courant, délivrer veut dire « rendre libre à nouveau ». Une autre acception « remettre après certaines formalités » apparaît dès le XIIe siècle (vers 1130), si l'on en croit le Dictionnaire historique de la langue française, lequel précise : « On a évoqué une référence possible aux formalités accompagnant la remise de captifs libérés, mais l'influence formelle et sémantique de livrer pourrait être déterminante. » L'Académie confirme : « Livrer ; mettre, remettre entre les mains de quelqu'un ; distribuer. Délivrer des marchandises. Délivrer de l'argent, des fonds. Délivrer des papiers, des titres. Délivrer un certificat, une attestation. Délivrer une quittance de paiement. Le médecin délivre une ordonnance. » De là à délivrer une prestation...

    76
    Vincent
    Lundi 20 Juillet 2015 à 20:30

    On croit trop souvent que les termes français qui ressemblent à des termes anglais ont été empruntés outre-manche. C'est bien souvent le contraire et celui-ci en est un. Trouvé sur www.etymonline.com :


     


    deliver (v.) 


     


    c. 1200, "save, rescue, set free, liberate," from Old French delivrer "to set free; remove; save, preserve; hand over (goods)," also used of childbirth, from Late Latin deliberare, from de- "away" (see de-) + Latin liberare "to free" (see liberal (adj.)).

    77
    Mardi 21 Juillet 2015 à 00:01

    Il peut toutefois s'agir d'un anglicisme sémantique (emploi d'un mot français dans un sens qu'il n'a pas, sous l'influence de l'anglais), comme délivrer un message.

    78
    jm66
    Mardi 28 Juillet 2015 à 17:00

    Bonjour, j'ai parfois l'impression de ne plus savoir écrire correctement. A la lecture de certaines phrases je doute de l'orthographe exacte. Dans celle-ci : " ... lorsque les nécessités du Service l’impose, les heures supplémentaires s'avèrent incontournables et peuvent de ce fait être récupérées, ...".                                       " imposer" a pour terminaison "e" ou "ent" ? Quelle est la fonction du " l' " ?                                 Cordialement.

     

     

    79
    Mardi 28 Juillet 2015 à 17:21

    Votre phrase s'analyse ainsi : lorsque les nécessités (sujet) imposent l' (complément d'objet direct vraisemblablement mis pour cela).

    80
    jm66
    Mardi 28 Juillet 2015 à 17:25

    Merci. Donc, dans la phrase, avec le "l" c'est-à-dire le cod avant le verbe, impose reste au singulier ?

    81
    Mardi 28 Juillet 2015 à 18:01

    Non : la règle que vous évoquez n'est valable que pour l'accord des participes passés. Là, il s'agit du simple accord d'un verbe avec son sujet.
    Comparez : Les nécessités de la vie sont nombreuses (accord du verbe avec son sujet) et Les nécessités de la vie les ont contraints à accepter cet emploi (accord du participe passé avec son complément d'objet direct antéposé).

    82
    Agota
    Jeudi 30 Juillet 2015 à 17:51
    Bonjour, j'aurais deux questions à vous poser.
    1) J'ai une soudaine hésitation lorsqu'une proposition vient s'enchâsser dans une subordonnée relative, compliquant la donne. Ainsi, dans la phrase suivante, le pp « connu » doit-il ou non s'accorder ? « Je remercie toutes ces personnes que je suis heureux d'avoir connu(es). »
    2) Le problème du pp à valeur prépositive. Dans la phrase suivante, est-ce le cas (donc pp invariable) ? « Passé(e) cette sinistre époque, nul ne se souvint plus de lui. »
    Infiniment merci de vos lumières.
    Agota
    83
    Jeudi 30 Juillet 2015 à 18:17

    1) Je suis heureux d'avoir connu qui ? que mis pour toutes ces personnes, complément d'objet direct placé avant le participe passé, donc accord au féminin pluriel : Je remercie toutes ces personnes que je suis heureux d'avoir connues.
    2) Concernant passé en tête de phrase, voir cet article.

    84
    Agota
    Jeudi 30 Juillet 2015 à 21:32

    Merci de votre diligence à me répondre. C'est limpide, et du coup je me trouve vaguement honteux... Très respectueusement vôtre,

    Agota

    85
    lomock
    Vendredi 14 Août 2015 à 17:44

    Bonjour, je voulais dissiper un doute concernant l'expression "faire sien(ne)". Doit-on faire l'accord dans la phrase suivante :

    "Il veut s'exprimer sur cette discipline qu'il a faite sienne."

    On ne peut pas répondre à la question "Il a fait quoi ?", "Il a fait cette discipline". Mais "il a fait sienne cette discipline".

    Cet argument permet-il d'exclure l'accord ?

    Merci

    86
    Samedi 15 Août 2015 à 20:35

    Je vous ai répondu par le truchement de ce billet.

    87
    Petite mimi 42
    Jeudi 20 Août 2015 à 15:00

    Bonjour,

     

    Comment faites-vous accorder :

    "cette dernière lui a précisé que sa maman était malade....."

    ou "cette dernière lui a précisée que sa maman était malade..."

     

    88
    Jeudi 20 Août 2015 à 15:42

    Cherchez le complément d'objet direct : cette dernière lui a précisé quoi ? que sa maman était malade. Le COD étant placé après le participe passé, il n'y a pas d'accord. Lui est ici complément d'objet indirect (cette dernière a précisé à qui ? à lui), qui ne saurait régir l'accord.

    89
    Laetyfel
    Vendredi 28 Août 2015 à 16:40
    Bonjour,

    "je n'ai pas envie de te croire" est une phrase au passé composé. .. je dois la transformer au pluriel mais je ne trouve pas le verbe.
    Je trouve la réponse pour la transformer bien sûr mais ne comprends pas que l'on ai que l'auxiliaire.

    "Envie" n'est pas le verbe ...?...
    90
    Vendredi 28 Août 2015 à 20:26

    Le tour est ici : avoir envie de. Je n'ai pas envie de, nous n'avons pas envie, ils n'ont pas envie de.

    91
    Sand
    Jeudi 10 Septembre 2015 à 15:35

    Bonjour, j'ai un doute pour le faire part de ma future fille 


    accueillie par des parents heureux


    ou


    accueilliparvdes parents heureux

    92
    Jeudi 10 Septembre 2015 à 20:11

    Accueillie par des parents heureux (sous-entendu : elle est/sera/a été accueillie par des parents heureux).
    Je profite de l'occasion pour vous adresser mes félicitations !

    93
    yindi
    Vendredi 11 Septembre 2015 à 14:57

    Bonjour, voila deux phrases qui me semblent construites de la même façon, dans l'une on fait l'accord, dans l'autre non, je ne comprends pas pourquoi :

     

    Les moutons craignent le pluie. Je les ai faits rentrer plus tôt.

    Ma voiture est en panne. Je l'ai fait réparer chez le garagiste. (et non" je l'ai faite", pourquoi ?)

    Merci !!

    94
    Vendredi 11 Septembre 2015 à 15:15

    Prenez le temps de bien lire le paragraphe ci-dessus intitulé Participe passé suivi d'un infinitif : "L'accord ne se fait avec le COD que si : 1/ le COD est placé avant le pp ; 2/ le COD fait l'action exprimée par l'infinitif."
    Dans votre premier exemple, le COD est les (mis pour les moutons), placé avant le participe. Le COD fait-il l'action exprimée par l'infinitif rentrer ? Oui, ce sont bien les moutons qui rentrent. D'où l'accord.
    Dans votre second exemple, le COD est l', mis pour ma voiture. Mais ce n'est évidemment pas la voiture qui répare ! Donc pas d'accord.
    Toutefois, il est possible de laisser le participe fait invariable chaque fois qu'il est suivi d'un infinitif.

    95
    yindi
    Vendredi 11 Septembre 2015 à 16:56

    Merci pour votre réponse, j'ai compris !

    Par contre, j'hésite encore sur cette phrase, même en relisant les paragraphes d'explication :

    "Suite aux nombreux retours positifs que nous avons eu sur ce stage, nous avons dû faire face à une forte demande."

    est-ce que "eu" s'accorde avec "que" masculin singulier et non "les retours" ?

     

    Merci beaucoup

    96
    Vendredi 11 Septembre 2015 à 18:51

    Les pronoms relatifs que et qui transmettent dans la subordonnée le genre (masculin/féminin) et le nombre (singulier/pluriel) de leur antécédent. Dans votre exemple, que (COD placé avant le participe) est mis pour les nombreux retours positifs. Le participe s'accorde donc au masculin pluriel : A la suite des nombreux retours positifs que nous avons eus sur ce stage.

    97
    lomock
    Vendredi 25 Septembre 2015 à 17:05

    Bonjour,

    faut-il faire l'accord dans les phrases :

    Il les a rendu(s) fous avec tout ce bruit.

    Il nous a rendu(s) malades avec ces descriptions horribles.

    En consultant plusieurs ouvrages de référence, je trouve des versions contradictoires.

    Merci

    98
    Vendredi 25 Septembre 2015 à 19:33

    L'hésitation ne date pas d'hier (cf. les observations de l'Académie française sur les remarques de Vaugelas à ce sujet). Vous trouverez quelques éléments de réponse ci-dessus (dans le paragraphe Participe passé suivi d'un attribut du complément d'objet direct).

    99
    Freelancer
    Dimanche 27 Septembre 2015 à 07:18

    L'énoncé de la règle (« Le pp des verbes conjugués avec l'auxiliaire avoir s'accorde […] avec le COD lorsque celui-ci existe et précède le participe » et non « précède le verbe/la forme verbale » ou « précède l'auxiliaire ») semble suggérer qu'il peut exister des situations où le COD est placé entre l'auxiliaire et le pp. Est-ce le cas ?

    100
    Dimanche 27 Septembre 2015 à 12:12

    Oui : Je n'ai rien vu, rien entendu. Il a tout dit.

    101
    Novaoui
    Lundi 28 Septembre 2015 à 21:31

    Bonjour

    Pourriez m'éclairer sur la phrase suivante:

    Où a t'il caché l'enveloppe que lui a donné le voisin?

    Que lui a donné ou que lui a donnée?  

    Pour moi le COD est l'enveloppe , donc placé avant mais comme il est complément d'objet second puisque "lui" est intercalé entre que et a donné je suis complètement perdue. Spontanément je n'accorderais mais je ne saurais expliquer pourquoi.

    merci pour votre aide

    102
    Lundi 28 Septembre 2015 à 23:09

    Pour moi le COD est l'enveloppe, donc placé avant > Vous avez tout bon. L'accord est donc de rigueur : l'enveloppe que lui a donnée le voisin.

    103
    Novaoui
    Mardi 29 Septembre 2015 à 21:33

    Merci pour votre réponse rapide !

    104
    Jeudi 1er Octobre 2015 à 11:41

    Bonjour,

     

    Pourriez-vous m'ôter d'un doute? Est-ce que cette phrase est correcte : "Cherchons un endroit où se cacher" ou devrait-on écrire "Cherchons un endroit où nous cacher" quelle est la règle? 
    Merci

    105
    Jeudi 1er Octobre 2015 à 11:55

    On écrira correctement : "Cherchons un endroit où nous cacher."
    Le pronom complément réfléchi nous est utilisé chaque fois que le sujet est nous (première personne du pluriel) ; le pronom complément réfléchi se, chaque fois que le sujet est il(s), elle(s) ou on (troisième personne du singulier ou du pluriel). Comparez : Elle cherche un endroit où se cacher et Nous cherchons un endroit où nous cacher.

      • Jeudi 1er Octobre 2015 à 12:16

        Merci d'avoir répondu si vite, c'est bien ce qu'il me semblait, mais je n'ai pu trouver la règle nulle part, sauriez vous où je pourrais la trouver? car c'est pour une amie québécoise qui écrit, et elle préfère que je cite une source sûre quand je corrige une erreur.

        Merci 

      • Jeudi 1er Octobre 2015 à 12:37

        Ces informations figurent dans toute grammaire française, dans la rubrique "Pronoms (personnels) réfléchis".
        Vous trouverez un tableau récapitulatif ici.

    106
    Jeudi 1er Octobre 2015 à 13:47

    Très bien, merci beaucoup :)

    107
    Doladille
    Vendredi 2 Octobre 2015 à 10:27

    Parmi ces deux phrases quelle est celle qui est correcte :

    Une des missions qui m'a été confiée

    Une des missions qui m'ont été confiées

      • Vendredi 2 Octobre 2015 à 11:37

        Tout dépend du sens (et donc du contexte). Je vous invite à consulter cet article.

    108
    Val
    Lundi 5 Octobre 2015 à 16:38
    Bonjour, J'ai un doute sur l'écriture de la phrase suivante, doit-on dire : Quelles compétences as-tu acquises ? ou bien : quelles compétences as-tu acquis ? selon la règle du COD placé avant l'auxiliaire, il faudrait accorder, mais cela me semble bizarre : dirait-on de la même manière : quelle chemise as-tu mise ce matin ? ou bien quelle voiture as-tu prise ? Merci d'avance pour votre aide, Bien cordialement
    109
    Lundi 5 Octobre 2015 à 21:14

    Il n'y a rien de bizarre dans tout cela : Quelles compétences as-tu acquises ? Quelle chemise as-tu mise ce matin ? Quelle voiture as-tu prise ?

    110
    lomock
    Lundi 5 Octobre 2015 à 21:31

    Bonjour,

    comment faut-il écrire "fredonner" dans la phrase suivante ?

    "Il a mémorisé les premières mesures d’une musique entendues fredonner par son voisin."

    "fredonner" ou "fredonnées" ?

    Merci beaucoup

      • Mardi 6 Octobre 2015 à 00:13

        D'abord se pose la question de l'accord d'entendu : le sens plaide, me semble-t-il, en faveur du féminin singulier (avec une musique plutôt qu'avec les premières mesures). J'opterai donc pour : Il a mémorisé les premières mesures d'une musique fredonnée par son voisin. Mais : les premières mesures d'une musique qu'il a entendu fredonner (ou qu'il a entendue fredonnée) par son voisin.

    111
    sousa
    Samedi 24 Octobre 2015 à 19:59

    Bonjour j'ai une hésitation concernant une phrase et j'aurai besoin de votre aide.

     

    "Mes différentes expériences m’ont conduit(e ou es ?)  à me tenir informée des dernières actualités".

     

    Sachant que je suis une fille. 

    Merci de votre aide

     

     

     

    112
    Samedi 24 Octobre 2015 à 23:16

    Mes différentes expériences ont conduit qui ? m' (qui désigne une fille), complément d'objet direct placé avant le participe passé. Le participe conduit s'accorde donc avec le COD, au féminin singulier.

    113
    Loussy
    Lundi 26 Octobre 2015 à 22:11

    Bonjour,

    Est-ce qu'il y a accord du participe passé si celui-ci est précédé d'un COD mais également d'un COI?

    "Est-ce que tu as donné les copies au professeur?" "Oui, je les lui ai données

    Merci sincèrement pour votre aide.

     

      • Lundi 26 Octobre 2015 à 22:51

        La présence d'un COI ne change rien à l'affaire.

    114
    Sousa
    Vendredi 30 Octobre 2015 à 21:30

    Merci beaucoup pour votre aide 

     

    CDT 

    115
    Shank
    Lundi 2 Novembre 2015 à 01:42

    Bonjour,

    merci pour ce billet et pour le blog en général.

    J'ai lu attentivement le paragraphe concernant l'accord du participe passé accompagné d'un attribut du COD. Voici mon dilemme initial :

     

    J’ai assisté à un certain nombre de choses que j’avais toujours pensé impossibles.

    ou

    J’ai assisté à un certain nombre de choses que j’avais toujours pensées impossibles.

     

    On est dans le cas, que Grevisse relève, de verbes exprimant une opinion.

    J'étais parti pour accorder ; puis j'ai tenu le raisonnement suivant (avant d'avoir lu votre article) :

    Dans ce sens-là, on dit "penser à quelque chose", normalement. Du coup, dans ma phrase, je dirais qu'il s'agit d'une élision du verbe dont "choses" est le sujet et "impossibles" l'attribut, par exemple "être" :

    J’ai assisté à un certain nombre de choses que j’avais toujours pensé être impossibles.  

    Dans cette dernière phrase, il me semble qu'il ne faut pas accorder. "choses" n'est pas le COD de "penser", mais le sujet de "être", lui-même partie du complément d'objet (la proposition en elle-même étant COD) de "penser". Du coup, j'aurais tendance à ne pas accorder dans la première.

     

    C'est le même type d'exemple que celui de votre billet :

    Des femmes qu'il avait cru/crues intègres.

    En ajoutant "être", on n'accorderait plus, à mon avis :

    Des femmes qu'il avait cru être intègres.

     

     

    Néanmoins, le même argument (sujet du verbe (ici non éludé)) ne tient plus vraiment dans les règles avec participe passé + infinitif :

    Cette femme, je l'ai vue chanter. (=J'ai vu cette femme chanter.)

    Cette œuvre, je l'ai vu chanter. (=J'ai vu (quelqu'un) chanter cette œuvre.)

     

    Et maintenant, que dire de ceci :

    Cette œuvre (ou pourquoi pas cette femme), je l'ai vue chantée. (=J'ai vu cette œuvre être chantée (par quelqu'un).)

    ou bien :

    Cette œuvre, je l'ai vu chantée.

    On retombe dans le même problème qu'initialement : cette œuvre, je l'ai vu être chantée.

     

     

    Voilà voilà. Je parle tout seul. Désolé. En tout cas, merci encore pour votre blog.

    Et merci d'avance si vous avez un éventuel avis quant à mon dilemme initial.

    Bien cordialement,

     

     

    G. Shank

     

      • Lundi 2 Novembre 2015 à 10:37

        Deux analyses sont possibles : des choses que j'avais pensées impossibles (j'avais pensé ces choses comme étant impossibles : choses est COD de pensé, et impossibles est attribut du COD) ou des choses que j'avais pensé impossibles (j'avais pensé que ces choses étaient impossibles : c'est toute la proposition qui est COD de pensé).

    116
    MisterM
    Jeudi 12 Novembre 2015 à 21:06

    Bonjour,

    J'ai un soucis concernant l'orthographe de la phrase suivante:

    Ces cadeaux sont nouveaux parce qu'ils n'en ont jamais vu / vus?

    COD ? COI? placé avant...

    Merci de votre aide.

      • Jeudi 12 Novembre 2015 à 23:28

        On écrira correctement : Ces cadeaux sont nouveaux parce que nous ne les avons jamais vus mais D'aussi beaux  cadeaux, nous n'en avions jamais vu.

    117
    Lyly 33
    Vendredi 13 Novembre 2015 à 22:08

    Bonsoir,

    Pourriez-vous, s'il vous plaît, me confirmer l'orthographe du verbe faire employé en participe passé dans  la phrase : je vous fait (ou fais) parvenir les documents.

    Fait dans ce cas est invariable ou s'accorde t'il ?

    Merci de votre réponse.

      • Samedi 14 Novembre 2015 à 00:31

        Dans votre exemple, faire n'est pas employé comme participe passé : il est conjugué au présent de l'indicatif ! On écrira donc correctement : je vous fais parvenir les documents, il vous fait parvenir les documents, nous vous faisons parvenir les documents, etc.

    118
    Lyly 33
    Samedi 14 Novembre 2015 à 20:59

    Merci de votre réponse.

     

    119
    lomock
    Mardi 17 Novembre 2015 à 18:37

    Bonjour,

    l'accord est-il correct dans la phrase suivante :

    ça, c'est une grosse erreur qu'a commise mon père de le laisser partir !

    Merci

      • Mardi 17 Novembre 2015 à 20:48

        L'accord est correct, même si l'on dira mieux : Le laisser partir est une grosse erreur qu'a commise mon père.

    120
    PapyJack
    Lundi 7 Décembre 2015 à 11:23

    Je reçois ce matin une lettre de l'Assurance Maladie m'encourageant à me faire vacciner.

    Elle dit notamment :

    "L'épidémie qu'a connue la France a durement touché les populations les plus fragiles..."

    Cet accord me gêne mais je ne sais pourquoi.

    Pour contourner l'obstacle, j'aurais volontiers écrit

    "L'épidémie que la France a connue..."

    SVP, dites moi quand même si la première formulation est correcte.

     

      • Lundi 7 Décembre 2015 à 13:18

        L'accord est correct : la France a connu quoi ? l'épidémie, complément d'objet direct placé avant le participe passé connu. L'inversion du sujet dans la subordonnée n'y change rien : L'épidémie qu'a connue la France ou L'épidémie que la France a connue.

         

    121
    Audrey
    Lundi 4 Janvier 2016 à 11:18

    Bonjour,
    Dans la phrase :

    365. C'est le nombre de jours qu'aura passé(s) M. X à la tête de l'organisme.

    Passé s'accorde-t-il ou pas, et quelle est la règle relative à ce genre d'expression ?

    Merci beaucoup pour votre aide.

    A

      • Lundi 4 Janvier 2016 à 16:05

        Accord : la règle se trouve ci-dessus dans le § Complément circonstanciel.

    122
    Jesuislà
    Lundi 4 Janvier 2016 à 16:32

    Ecrit-on:

    Les magazines qu'on trouve dans les librairies ou les magazines qu'on trouvent dans les librairies ?

    Merci d'avance !

     

      • Lundi 4 Janvier 2016 à 17:59

        Attention de ne pas tout mélanger : il n'y a pas de participe passé à accorder dans votre phrase !
        Il s'agit d'un simple accord du sujet avec son verbe au présent de l'indicatif : Les magazines qu'on trouve dans les librairies (mais, au passé composé : Les magazines qu'on a trouvés dans les librairies).

    123
    graziella
    Mardi 5 Janvier 2016 à 04:51

    Merci infiniment pou votre aide précieuse.

    Puis-je écrire à des amis : "je vous ai emmené(s) avec moi soyez en assuré(s)"

    Le raisonnement que je crois devoir tenir est : j'ai emmené qui avec moi " vous" donc le  "s" s'impose

    quant à "soyez en assuré" là , je me perds. Faut il mettre le "s" ou pas ?

     

     

     

     

      • Mardi 5 Janvier 2016 à 11:59

        Accord au pluriel dans les deux cas : je vous ai emmenés (pour les raisons que vous avez indiquées) et  soyez-en assurés (puisque l'on est en présence de l'auxiliaire être).

      • graziella
        Mercredi 27 Janvier 2016 à 22:07

         J'ai tardé à vous répondre et je m'en excuse.  Encore merci !

         

    124
    vkoumbapambo
    Jeudi 21 Janvier 2016 à 11:09

    Bjr, cet accord est-il correct? "Les dates que vous avez bien voulues me proposer"

      • Jeudi 21 Janvier 2016 à 11:43

        Non, car que mis pour les dates est ici complément d'objet direct de l'infinitif proposer, pas du participe passé voulu : Les dates que vous avez bien voulu me proposer.

    125
    Camille
    Vendredi 22 Janvier 2016 à 12:41

    Bonjour Marc, 

     

    Je  de consulter des annales de français dont le corrigé me fait douter. Doit-on écrire "Quelle grande comédienne vous eûssiez fait ! " ou "Quelle comédienne vous eûssiez faite !" ? J'accorderais le participe passé faire, considérant que le COD est "comédienne", mais le corrigé m'indique le contraire.

    Merci pour votre réponse.  

      • Vendredi 22 Janvier 2016 à 14:39

        Pour ma part, ce qui me choque, c'est cet accent circonflexe : qu'il eût mais que vous eussiez.
        En ce qui concerne l'accord (ou plutôt le non-accord) du participe passé, on considère ici que comédienne est attribut du sujet (et non complément d'objet direct) : Quelle comédienne vous auriez été  !

    126
    Vendredi 22 Janvier 2016 à 16:15

    Bonjour Marc,

    cet accord est-il correct ?

    Madame, attentif à vos interrogations, j'ai transmis vos diverses demandes le 1er décembre dernier à monsieur Leréverant, comme je vous en ai informée.

     

    Merci pour votre réponse

      • Vendredi 22 Janvier 2016 à 16:24

        L'accord est correct.
        En effet, en (ici complément d'objet indirect) n'intervient pas dans les règles d'accord, contrairement à vous, complément d'objet direct ici mis pour madame et placé avant le participe passé informée. Ce dernier s'accorde donc correctement au féminin singulier.

      • Jeudi 28 Janvier 2016 à 10:06

        Merci Marc de vos réponses très argumentées et claires. A bientôt sans nul doute !

    127
    malika
    Mercredi 27 Janvier 2016 à 13:13

    pourriez vous svp m'éclairer?

    cette période que nous avons vue (ou vu) comme  une période test

      • Mercredi 27 Janvier 2016 à 17:08

        Nous avons vu quoi ? cette période, COD placé avant le participe, donc accord.

    128
    Mercredi 10 Février 2016 à 12:11

    Bonjour Marc,

    pourriez-vous me confirmer si dans ces deux extraits , les accords sont corrects. Merci de votre réponse.

    Cordialement

    Jodase

     

    1/ Les gendarmes ont appelé mon attention sur les difficultés que vous déclarez avoir eues.

     

     ou autre formule  : 2/ sur les difficultés que déclare avoir rencontrées madame votre épouse en conduisant.

      • Mercredi 10 Février 2016 à 12:30

        Je n'y vois rien à redire.

    129
    Atreides
    Mercredi 10 Février 2016 à 22:42

    Bonsoir.

    Entendu ce soir à plusieurs reprises: " ...sa position préférentielle" (à propos d'un joueur lors du match Psg - Lyon). Je la crois pédante et même fausse. Ai-je raison?

    Cordialement.

      • Jeudi 11 Février 2016 à 10:56

        L'adjectif préférentiel signifie "qui indique ou établit une préférence" : tarif préférentiel, droit préférentiel.
        Aussi est-on fondé à se demander si, dans ce contexte, position préférée n'aurait pas été... préférable !

    130
    Lutetia75
    Lundi 14 Mars 2016 à 11:22

    Monsieur,

    J'ai un doute au sujet de la phrase suivante :

    Les ennuis que cela a engendré ou les ennuis que cela a engendrés ?

    Comme cela est un pronom neutre, j'aurais tendance à ne pas accorder le participe passé, comme dans la pluie qu'il a fait.

    Je vous remercie d'avance de votre réponse.

     

      • Lundi 14 Mars 2016 à 11:40

        Les deux constructions sont différentes : dans la pluie qu'il y a eu, on a affaire à un tour impersonnel ; le participe passé reste d'ordinaire invariable. Alors que dans les ennuis que cela a engendrés, on a bien affaire à un verbe transitif direct ; le participe s'accorde avec le COD antéposé.

    131
    Lutetia75
    Lundi 14 Mars 2016 à 12:11

    Merci beaucoup de votre réponse rapide.

    132
    Annick
    Mercredi 16 Mars 2016 à 14:48

    Pour le cas où elles t'auraient échappé, de superbes photos sont accessibles...

    échappé ou bien échappées ?

      • Mercredi 16 Mars 2016 à 16:08

        Il me semble que la phrase devrait être tournée ainsi : Pour le cas où cela t'aurait échappé, de superbes photos sont accessibles...

    133
    Vaiji
    Dimanche 1er Mai 2016 à 12:15

    Bonjour,

    J'ai besoin de votre avis sur l'accord du participe passé du verbe payer dans cette phrase si c'est une femme qui parle : Ils m'ont payé ... euros par mois ou ils m'ont payée ... euros par mois.

    Je dirais que s'il s'agit d'un salaire, il faut écrire payée et s'il s'agit d''autre chose (une dette, par exemple), il faut écrire payé. Qu'en pensez-vous ?

    Merci

      • Dimanche 1er Mai 2016 à 19:38

        Une femme écrira : "Pour ce travail, ils m'ont payée."
        Au complément d'objet direct m', il est possible d'ajouter un complément circonstanciel de prix, qui ne modifie en rien l'accord initial : "Pour ce travail, ils m'ont payée cent euros", "les cent euros qu'ils m'ont payée pour ce travail".

      • Vaiji
        Dimanche 1er Mai 2016 à 20:05

        Merci pour votre réponse.

        Est-ce qu'il n'est pas possible de considérer m' comme un COI, par exemple dans une phrase de ce genre : "Ils m'ont payé cent euros par mois pour rembourser leur dette" ?

    134
    Dimanche 1er Mai 2016 à 22:55

    Votre question est légitime. Elle revient à se demander si l'on dit : Ils ont payé à Marie cent euros par mois ou Ils ont payé Marie cent euros par mois.

    135
    Jeudi 5 Mai 2016 à 13:36

    A StanFran : Oui, l'accord est de rigueur dans votre exemple.

      • Vendredi 6 Mai 2016 à 01:24

        Je comprend que l'accord est de rigueur, mais faut-il accorder avec "les" précédant le participe passé avec un genre inconnu, ou avec "paroles" qui est placé après. Petit rappel de la phrase:

        Bien que je les ai entendus plusieurs fois, je n'arrive pas à me souvenir des paroles de cette chanson.

        entendus (accord avec les placé avant le pp) ou entendues (accord avec paroles placé après le pp, dans ce cas il faut revenir en arrière pour corriger car au moment d'accorder il est impossible de savoir à quoi refère l'article "les")

        Merci pour la précision.

    136
    Paupau
    Mardi 10 Mai 2016 à 22:39

    Bonjour, 

     

    Je suis perdue concernant l'accord dans la phrase suivante : 

    "Nous remercions les communes de nous avoir reçu(s) en début d'année". "Nous" concerne les membres d'une association. Dois-je mettre un "s" ?

    Merci

      • Samedi 14 Mai 2016 à 23:22

        Cherchez le COD : nous remercions les communes d'avoir reçu qui ? nous, placé avant le participe passé, d'où accord au pluriel.

    137
    Samedi 14 Mai 2016 à 23:15

    On écrira : Bien que je les aie entendues plusieurs fois, je n'arrive pas à me souvenir des paroles de cette chanson.

    138
    Mardi 24 Mai 2016 à 17:44

    François écrit : "Oui mais on peut aussi dire: "Cela a conduit quoi?" à contacter l'association, d'où pas d'accord."
    Et que faites-vous de "nous", dans ce cas ? On écrira bien, comme expliqué plus haut : Cela nous a conduits à contacter l'association (si nous renvoie à plusieurs personnes).

    139
    Reno
    Mercredi 29 Juin 2016 à 17:10

    Bonjour,

     

    Si il y a à la fois un COD et un COI doit on également se référer à la règle du COD placé devant le pp?

    Par exemple : les sachets que je t'ai proposés te conviennent-ils?

    Il semble me souvenir que si il y avait à la fois COI et COD on ne devait pas accorder le pp.

    Dans l'exemple COI t' mis pour à toi et COD les sachets

    Mes souvenirs sont-ils faux?

     

    Merci pour votre réponse

     

      • Mercredi 29 Juin 2016 à 18:05

        S'il y a un COD, c'est lui qui, selon sa position, commande l'accord du participe... indépendamment du COI. D'où : les sachets que je t'ai proposés.

    140
    costa
    Jeudi 30 Juin 2016 à 19:46

    je vous envoie comme vous me l'avez demandé la liste des livres.

    est-ce correct ? merci de me répondre

    annick

     

      • Vendredi 1er Juillet 2016 à 12:45

        Dans comme vous me l'avez demandé, demandé reste en effet invariable, car l' équivaut ici à de faire cela.

    141
    lomock
    Lundi 8 Août 2016 à 16:06

    Bonjour,

    j'ai un doute sur la phrase suivante, doit-on faire l'accord ?

    Elle leur explique comment aborder celles qu'elle leur a choisi.

    Merci

      • Lundi 8 Août 2016 à 16:35

        Même si je ne vois pas bien à quoi pourrait correspondre le pronom celles dans votre exemple, celui-ci fait de toute évidence office de complément d'objet : elle leur a choisi quoi ? celles, placé avant le participe passé. L'accord est donc de rigueur : celles qu'elle leur a choisies.

    142
    Lyendith
    Samedi 20 Août 2016 à 13:52

    Très franchement, je suis partagé…

    D'un côté je me dis que c'est pas si mal ces règles, que ça oblige à toujours réfléchir à la structure de la phrase et à ne pas perdre de vue quel élément désigne quoi…

    D'un autre côté, il me semble assez illogiques que les participes passés (c'est à dire des unités VERBALES) s'accordent en genre et en nombre avec quoi que ce soit. Car enfin, en anglais et en allemand les participes passés sont invariables, et les locuteurs de ces langues ne s'en portent pas plus mal.

    Donc je serais d'avis de rende les participes passés purement et simplement invariables, et de ne les accorder que lorsqu'ils ont valeur d'adjectifs. Ça épargnerait à nos têtes blondes (et accessoirement aux adultes) des heures de migraine, qui pourraient être employées à maîtriser des règles grammaticales autrement plus importantes.

    143
    Jean
    Dimanche 28 Août 2016 à 16:19

    Bonjour,

    Faut il ecrire :

    "les mois de galere que nous avons connue" ou bien "les mois de galere que nous avons connus" ?

    Merci

    Jean

      • Dimanche 28 Août 2016 à 18:31

        J'écrirais : les mois de galère que nous avons connus, comme les mois difficiles que nous avons connus.

      • Jean
        Lundi 29 Août 2016 à 10:17

        Merci Marc !

    144
    Lomock
    Vendredi 2 Septembre 2016 à 16:50

    Bonjour,

    pouvez-vous me dire si ces  phrases sont bien orthographiées ?

    C'était bien cette peur qu'elle avait éprouvée dès la première seconde.

    C'était bien de la peur qu'elle avait éprouvé dès la première seconde.

    Il me semble que la présence du "de" change la nature de "peur" qui n'est donc pas COD dans la 2e phrase.

    Merci de me le confirmer.

      • Vendredi 2 Septembre 2016 à 23:55

        Elle avait éprouvé quoi ? cette peur ou de la peur, COD (la présence de l'article partitif n'y change rien).

    145
    Lomock
    Samedi 3 Septembre 2016 à 09:08

    Un grand merci pour vos réponses toujours rapides !

    146
    grazielle
    Lundi 12 Septembre 2016 à 13:26

     Bonjour

    "Vous n'oubliez aucun de ceux qui vous contacte"

    J'ai vraiment un "trou"  : s'écrit avec "ent" ou "e"

    Merci infiniment pour l'aide que vous ne cessez de dispenser.

    Graziella

    147
    graziella
    Lundi 12 Septembre 2016 à 15:29

    Oh ! Merci  Marc pour votre réponse si rapide.

    Graziella

    148
    Angela
    Lundi 10 Octobre 2016 à 21:42
    Dans une phrase qu'on a deux cod mais que un suit et l'autre precede il faut faire ou pás un accord? Ex phrase: Quelles mesures leur a-t-on demande de prendre? Donc on a 'quelles mesures = cod' et 'de prendre=cod'
      • Mardi 11 Octobre 2016 à 08:42

        Dans votre exemple, de prendre est bien COD du participe demandé, mais quelles mesures est COD... de l'infinitif prendre (et n'influe donc pas sur l'accord de demandé). On écrira donc : Quelles mesures leur a-t-on demandé de prendre ?

    149
    Julie
    Vendredi 4 Novembre 2016 à 14:47

    Bonjour,

    J'ai un doute avec cette phrase.

    On écrit:

    Elle a toujours rêvé de rencontrer celle qui l’a mise au monde.

    Ou:

    Elle a toujours rêvé de rencontrer celle qui l’a mis au monde.

    D'avance, merci.

     

     

      • Vendredi 4 Novembre 2016 à 19:25

        L', mis pour elle, est complément d'objet direct antéposé du participe passé mis, lequel doit s'accorder : Elle a toujours rêvé de rencontrer celle qui l’a mise au monde.

    150
    Lomock
    Dimanche 13 Novembre 2016 à 12:24

    Bonjour,

    pouvez-vous dissiper le doute que m'inspire cette phrase (pas très élégante mais l'auteure la veut ainsi) :

    Elle arriva au bureau dans une tenue que j'ai soupçonnée être son pyjama.

    Doit-on faire l'accord ? J'ai soupçonné quoi ? Sa tenue (d'être son pyjama)...

    Ou ne pas accorder ? J'ai soupçonné quoi ? Que sa tenue était son pyjama...

    Merci de m'éclairer !

      • vially
        Dimanche 13 Novembre 2016 à 22:48

        On peut en pratique accorder comme on veut mais la construction reste vulgaire. Normalement, on soupçonne une personne de pouvoir faire ou d’avoir fait quelque chose, et non une chose d’être dans un état ! On trouve, cependant,  par extension de sens, ce verbe comme équivalent à « deviner », « pressentir », etc.  (Soupçonner un danger, par exemple) Mais si l’on tient absolument à la formule familière qui nous intéresse, le plus logique est de soupçonner l’ensemble :  « la tenue était un pyjama ». Ne serait-ce que par la simple raison que la chose n'a pas de conscience ! et que le verbe « soupçonner «  équivaut ici à « porter un jugement sur la chose » (-ce doit être un pyjama-) ; le bloc complément qui suit le  verbe transitif détermine l’objet qui précède et prédomine donc pour l’accord.  

      • Lundi 14 Novembre 2016 à 14:52

        Grevisse et Hanse préconisent dans ce cas l'invariabilité, parce que l'on est contraint de considérer que l'objet direct est la proposition infinitive : une tenue que j'ai cru être son pyjama (j'ai cru quoi ? que sa tenue était son pyjama).

    151
    Lomock
    Mercredi 16 Novembre 2016 à 15:19

    Bonjour,

    d'après la règle, la présence de "en" COD dans cette phrase rend le participe passé "revu" invariable.

    C'est bien cela ?

    J’ai observé à cette occasion une aurore boréale comme je n’en ai jamais revu.

    Merci

      • Mercredi 16 Novembre 2016 à 15:47

        Oui... même si l'usage en la matière reste assez flottant : "Je vous apporte une curiosité comme je n'en ai jamais vu" (Balzac), "Une verdure comme je n'en ai jamais vue" (Romain Rolland).

    152
    Aime
    Mercredi 30 Novembre 2016 à 14:20

    Bonjour,

    Je n'arrive pas bien à savoir s'il faut accorder dans la phrase : Il semblerait que cette information m'ait échappé(e). Pourriez-vous m'éclairer, sil vous plait ?

    Je vous remercie.

      • Mercredi 30 Novembre 2016 à 15:55

        Reprenez la règle indiquée plus haut : "Le participe passé des verbes conjugués avec l'auxiliaire avoir s'accorde, en genre et en nombre, non pas avec le sujet mais avec le COD lorsque celui-ci existe et précède le participe."
        Le participe échappé a-t-il un complément d'objet direct dans votre exemple ? Non : cette information a échappé à qui ? à moi (m'), complément d'objet... indirect ! Pas d'accord dans ce cas.

    153
    Emma
    Vendredi 6 Janvier 2017 à 13:05

    Bonjour,

    j'ai peur de comprendre que je fais donc erreur depuis toujours en écrivant des phrases du type "les conséquences que cela a entraîné" ou "la paralysie que cela a causé" sans accorder ?!.

    Merci beaucoup et Bonne Année cool

      • Dimanche 8 Janvier 2017 à 07:59

        Il n'est jamais trop tard pour prendre de bonnes résolutions ! Je vous souhaite également une excellente année.

    154
    Camomille
    Samedi 7 Janvier 2017 à 19:47
    "On dirait que cette oeuvre qu'ils ont payé" (ROLLAND) Pourquoi met-on payé et pas payée ?
      • Dimanche 8 Janvier 2017 à 07:57

        Romain Rolland a écrit dans Colas Breugnon : On dirait que cette œuvre qu'ils ont payée, de leurs deniers, ils l'ont créée !

    155
    Frédéric
    Mardi 10 Janvier 2017 à 16:31

    Bonjour Marc,

    Comment dois-je accorder le participe "informé" dans la phrase suivante :

    L'application du Groupe XYZ qui te tient "informé" ou "informée"

    Merci et félicitations pour mon site 

     

      • Mardi 10 Janvier 2017 à 23:38

        On écrira tenir informé en parlant d'un homme, tenir informée en parlant d'une femme.

    156
    Monique
    Jeudi 19 Janvier 2017 à 19:10

    Comment s'accorde 'tombé' dans la phrase suivante?

    Au cours de la nuit est tombé(e) la neige la plus scintillante qui soit.

    Je ne trouve aucune référence discutant l'accord quand le sujet est placé après le participe passé.

     

    Merci.

     

      • Jeudi 19 Janvier 2017 à 20:35

        Le participe passé des verbes conjugués avec l'auxiliaire être [hors verbes pronominaux] s'accorde avec le sujet, quelle que soit la place de ce dernier : Au cours de la nuit est tombée la neige.

    157
    Frédéric
    Vendredi 20 Janvier 2017 à 13:12

    Bonjour Marc,

    Pouvez-nous SVP nous départager.

    Je soutiens que le participe passé 'eu' doit s'accorder dans la phrase suivante :

    "Merci pour les attentions que vous avez EUES pour elle."

    Merci

      • Vendredi 20 Janvier 2017 à 16:08

        En effet, même si l'on écrira plus correctement : Je vous remercie des attentions que vous avez eues pour elle.

    158
    Lomock
    Jeudi 2 Février 2017 à 17:18

    Bonjour, dans la phrase suivante, le participe passé "mis" est-il bien accordé ?

    On leur indiqua l’emplacement de la salle qu’on avait mise à leur disposition.

    On avait mis quoi à leur disposition ? La salle, COD placé avant, donc accord.

    C'est bien cela ?

    Merci

      • Jeudi 2 Février 2017 à 18:17

        C'est bien cela, en effet.

    159
    Atreides
    Samedi 4 Février 2017 à 17:19

    Bonjour, j'ai offert une édition illustrée des fables de La Fontaine à ma mère. Elle me fait remarquer que dans "Le lion devenu vieux" il est écrit: " Il attend son destin sans faire aucunes plaintes", et me demande pourquoi ce pluriel. Je ne suis pas capable d'y répondre. Pouvez-vous m'aider (une fois de plus) ?

     

    Merci.

      • Samedi 4 Février 2017 à 18:57

        Je vous invite à lire ce billet.

    160
    Mireille
    Mardi 7 Février 2017 à 09:50

    Bonjour,

    Dans la phrases : "les prestations qu'il vous a été demandé d’effectuer", comment doit-on accorder "demandé" ?

    Merci pour votre aide,

      • Mardi 7 Février 2017 à 16:14

        Il vous a été demandé quoi ? d'effectuer les prestations. Les prestations est COD de l'infinitif effectuer, pas du participe demandé. Pas d'accord : Les prestations qu'il vous a été demandé d’effectuer.
        Mais on écrira correctement : Les prestations qu'il a effectuées.

    161
    Lomock
    Mardi 7 Février 2017 à 19:38

    Bonjour,

    dans la phrase suivante le participe "eu" doit-il être accordé ?

    Mais ces neuf mois de gestation n’étaient-ils pas les seuls moments vraiment maternels qu’elle avait eu à lui offrir ?

    Merci

      • Mardi 7 Février 2017 à 20:13

        Elle avait eu des moments maternels à lui offrir, d'où les moments maternels qu'elle avait eus à lui offrir.

    162
    Lomock
    Mercredi 8 Février 2017 à 11:56

    Merci Marc81 pour vos réponses toujours rapides !

    J'ai une autre question pour vous.

    D'après ce que je sais, on écrit : Il s'est vu confier cette mission difficile ("vu" car "Il" n'est pas sujet de "confier", il a vu quelqu'un lui confier cette mission, et "confier" car le COD "mission" se trouve après).

    Maintenant, si l'on inverse la phrase, et que l'on met le COD "mission" avant le pp, doit-on écrire :

    Cette mission difficile qu'il s'est vu confier ou confiée ?

    Après se l'être vu confier ou confiée, il refusa cette mission difficile.

    Merci beaucoup pour votre aide.

      • Mercredi 8 Février 2017 à 12:53

        Vous avez répondu à la question : Il a vu quelqu'un lui confier cette mission. Confier est ici un infinitif et non pas un participe passé. Donc La mission qu'il s'est vu confier.

    163
    Cécé
    Lundi 13 Février 2017 à 13:26

    Bonjour,

    J'aurai besoin d'une précision concernant une phrase "L'établissement scolaire qui m'a formée au métier..."

    Sachant que je suis une femme, l'accord du coi "m' " doit-il se faire ou non. On me dit que non mais la règle n'est-elle pas d'appliquer l'accord en genre et en nombre lorsque le verbe est transitif, ce qui semble être le cas ici. Merci à vous de bien vouloir me corriger si je me trompe... (C'est urgent)

      • Lundi 13 Février 2017 à 15:27

        La règle d'accord est rappelée dans l'article ci-dessus (accord avec le complément d'objet direct placé avant le participe passé). D'où : L'établissement scolaire qui m'a formée.

    164
    Lomock
    Mardi 7 Mars 2017 à 10:21

    Bonjour, j'ai trouvé cette citation d'André Gide, mais bien sûr, comme souvent sur Internet, orthographiée de deux façons différentes (avec et sans l'accord) et je n'arrive pas à me faire mon opinion (je ne possède pas l'ouvrage Les Nourritures terrestres). Pouvez-vous m'aider et me donner l'explication ? Merci par avance

    "Toute connaissance que n’a pas précédé une sensation m’est inutile."

    "Toute connaissance que n’a pas précédée une sensation m’est inutile."

      • Mardi 7 Mars 2017 à 10:32

        Toute connaissance que n’a pas précédée une sensation m’est inutile : que, mis pour connaissance, est COD de précédée (le sens est : "une sensation doit précéder toute connaissance").

    165
    Raul
    Vendredi 24 Mars 2017 à 16:23

    Bonjour,

    Dans la phrase : "Les généraux nous ont ordonné d'attaquer", le mor "attaquer" est-il un COD ou un COI (car répond à la question ordonner "de quoi?"--> "d'attaquer" ?

      • Vendredi 24 Mars 2017 à 23:52

        Dans votre exemple, d'attaquer est une proposition infinitive complément d'objet direct : ils ont ordonné quoi ? D'attaquer.

    166
    Orange
    Vendredi 12 Mai 2017 à 13:54

    Bonjour, j'ai une petite question à vous poser !

    Dans la phrase : "Il a songé aux paroles qu'il avait mal entendues", pourquoi on fait l'accord du pp avec le COI "aux paroles" ? La règle nous dit qu'il faut faire l'accord avec l'antécédent devant "qui" si c'est COD !

    Merci d'avance !

      • Vendredi 12 Mai 2017 à 14:09

        Il faut faire l'accord avec l'antécédent devant "qui" si c'est COD... du participe passé concerné !
        Paroles est COI de songé, lequel reste donc invariable : Il a songé aux paroles. Mais paroles est COD antéposé de entendues (il avait mal entendu quoi ? les paroles), d'où accord : Il a songé aux paroles qu'il avait mal entendues.

    167
    Lomock
    Jeudi 10 Août 2017 à 13:41

    Bonjour, j'ai un doute concernant l'accord dans cette phrase (c'est une femme qui parle) :

    Une envie irrépressible m'a pris/prise de le contacter.

    Dans le point 2 au début de votre article, vous donnez cet exemple :

    L'envie leur a pris de partir (prendre, au sens de « se manifester », est un verbe intransitif).

    Peut-on rapprocher cet exemple de ma phrase ou s'agit-il d'un autre cas de figure ?

    Merci

      • Vendredi 11 Août 2017 à 16:17

        On écrira à propos d'une femme : Une envie irrépressible m'a prise de le contacter.
        A propos d'un homme : Une envie irrépressible m'a pris de le contacter.

    168
    Dan21
    Samedi 12 Août 2017 à 11:10

    Bonjour, sur un faire-part de naissance, doit-on accorder : ma maman m'a aimée dans son corps, le "m" désignant une fille ?  j'ai reçu un faire-part pour la naissance d'une fille : aimé . Merci

     

      • Samedi 12 Août 2017 à 12:44

        Oui, l'accord est de rigueur dans votre exemple.

    169
    Jerome67
    Mercredi 13 Septembre 2017 à 14:52

    Bonjour, 

     

    je souhaiterais savoir comment il faut que j'accorde le participe passé "pu" dans la phrase suivante : 

    "Les pressions qu'ils ont pu subir"

     

    Bien cordialement

      • Mercredi 13 Septembre 2017 à 18:08

        Vous l'avez correctement écrit (cf. article ci-dessus, § Participe passé suivi d'un infinitif, Remarque 2).

    170
    jmh
    Jeudi 5 Octobre 2017 à 10:43

    Comment faut-il écrire :

    les propos qu'elle s'était donné pour mission de transmettre

    ou bien

    les propos qu'elle s'était donnés pour mission de transmettre  ?

      • Jeudi 5 Octobre 2017 à 13:41

        Pas d'accord dans ce cas, car les propos n'est pas COD du participe donné mais de l'infinitif transmettre.
        Voir ce billet ou ce billet.

    171
    Anne
    Jeudi 5 Octobre 2017 à 19:19

    Bonjour, j'ai moi aussi une question, pour le verbe se répéter.

    – « Bla bla bla», dit Machin.

    – « Bla bla bla», me suis-je répétée. 

    C'est une narratrice.

    j'ai vu dans un dico: 

    vVerbe pronominalRedire inutilement les mêmes chosesElle ne voudrait pas se répéterSYNONYME radoterAvoir lieu à nouveauLe festival se répétera tous les ansLes ouragans se sont répétés tout au cours de l'étéSYNONYME se reproduireNote GrammaticaleÀ la forme pronominale, le participe passé de ce verbe s'accorde toujours en genre et en nombre avec son sujet. Ces manifestations se sont répétées toute la semaine.

     

    Ce que je lis aussi dans le Jouette.

     

    Mais j’aurais tendance à suivre la même règle que pour imaginer et à écrire: « me suis-je répété »,  puisque le COD est la phrase en incise et que la narratrice ne se répète pas dans la mesure où elle ne répète pas ses propres paroles mais qu'elle se parle à elle-même. Elle ne se reproduit pas non plus tous les ans.

    Par ailleurs, le CNRTL donne des exemples sans donner de règle: 

    Empl. réfl. indir. Se redire un mot; se redire que; se répéter un mot; se répéter que. La culture serait comme un stupéfiant de la volonté, une dépravation de l'intelligence, un vice qu'on aime (...). Ces phrases fameuses, combien d'entre nous se les sont répétées désespérément (Massis,Jugements, 1923, p. 151):
    http://www.cnrtl.fr/images/portail/bclf_bullet.png'); background-position: 0px 2px; background-repeat: no-repeat no-repeat;">3. ... si j'ai bonne mémoire tu n'as rien trouvé de plus clair pour répondre à ma plainte que ces deux mots éternels: « Il pleut! » en les faisant précéder toutefois (...) de cette affirmation que je me suis souvent répétée en me persuadant qu'elle nous rapprochait: « Il me semble... il me semble qu'il pleut! » J. Bousquet,Trad. du sil., 1936, p. 61.
    b) En partic. [Corresp. à supra I B 2 a] Se répéter un mot; se répéter que (pour s'en souvenir). Pendant que l'officier essaye de lire, le coureur lui débite, en haletant toujours, le contenu du message qu'il s'est gravé dans la tête pour le cas où il perdrait le papier. Il se l'est répété vingt fois (Romains,Hommes bonne vol., 1938, p. 39).

    Je ne trouve pas dans le Grevisse (j'ai peut-être mal cherché). C'est donc difficile de trouver des arguments. Pouvez-vous me donner votre avis et m'aider?

    Merci

    Anne

      • Vendredi 6 Octobre 2017 à 19:04

        Tous les exemples d'accord que vous citez sont corrects.
        1/ La note grammaticale ne vaut que pour se répéter employé au sens de "avoir lieu de nouveau". Dans ce cas, en effet, l'accord est toujours de rigueur : ces manifestations ont répété qui/quoi ? se, mis pour elles, complément d'objet direct placé avant le participe.
        2/ Cette affirmation que je me suis souvent répétée. Dans cet exemple, se répéter signifie "dire de nouveau". L'analyse est la suivante : j'ai souvent répété quoi ? que, mis pour cette affirmation, complément d'objet direct placé avant le participe, d'où accord. Mais on écrira : Je (= homme ou femme) me suis souvent répété cette affirmation, parce que, dans ce cas, le COD est placé après le participe.

    172
    Anne
    Samedi 7 Octobre 2017 à 07:17

    Merci, 

    Manifestement il y a des correcteurs et des éditeurs qui ne prennent pas le temps d'analyser les phrases.

     Anne

      • Chambaron
        Jeudi 14 Décembre 2017 à 15:21

        Échange intéressant sur ce verbe « répéter ». Il y a une bonne vingtaine de verbes dont le sens change avec le passage à la voie pronominale, créant des confusions interminables sur les accords de participes. Chacun mériterait presque un billet à lui seul. Les derniers que j'ai traités étaient servir et disputer, de vraies mines à fragmentation ! 

    173
    Allan
    Dimanche 26 Novembre 2017 à 17:39

    bonjour,

    je viens de terminer l'écriture de mon premier livre, et sur les dizaines de milliers de phrases que j'ai écrites, je bloque sur deux phrases (je ne sais encore pourquoi!), une au début et une à la fin... pouvez-vous svp me soulager...

    1/ (c'est un homme qui parle) Je reviens sur une de ses phrases qui m'a toujours interpellé ... (interpellé car je suis un garçon ? ou car ça ne s'accorde pas ? ou bien "ée" se rapportant à "une de ses phrases" ?)

    2/ Il a trouvé une équation qui a tout changé ... ( ici même chose: changé parce qu'on parle d'un homme, parce que ça ne s'accorde pas, ou bien "ée" parce que ça se rapporte à l'équation ?)

    Je n'ai pas accordé au départ, instinctivement, puis j'ai réfléchi et j'ai finalement accordé, puis je suis revenu sur ma première impression, et finalement je n'ai fait que ça... Il n'y a rien de pire que le doute, quand il s'installe, il ne lâche pas l'affaire...

    Si vous pouvez résoudre mon petit problème, vous ferez un heureux, si possible en me précisant quelle question dois-je me poser quand le cas se présente..

    merci,

    Allan.

      • Dimanche 26 Novembre 2017 à 18:35

        C'est l'analyse grammaticale de la proposition relative qui vous soulagera.
        1/ Dans qui m'a toujours interpellé, qui est mis pour une de ses phrases : une de ses phrases m'a toujours interpellé. Y a-t-il ici un complément d'objet direct ? Oui, c'est m' (= moi). Est-il placé avant le participe passé interpellé ? Oui. Dans ce cas, le participe s'accorde avec son COD, en l'occurrence au masculin singulier (puisque c'est un garçon qui parle).

        2/ Dans qui a tout changé, qui est mis pour une équation une équation a tout changé. Ici, tout est complément d'objet direct antéposé (une équation est sujet). Le participe changé s'accorde donc au masculin singulier.

        D'où : Je reviens sur une de ses phrases, qui m'a toujours intrigué (mieux que interpellé) et Il a trouvé une équation qui a tout changé.

      • Anne
        Dimanche 26 Novembre 2017 à 20:41

        Merci pour « interpeller », je ne saurais dire dans combien de livre je l'ai corrigé…

        Et pour l'équation, « tout » n'est pas COD (ce qui ne change rien ni au raisonnement ni au résultat)? 

      • Dimanche 26 Novembre 2017 à 22:38

        Mais où ai-je donc la tête ?... Merci de votre vigilance.

      • Anne
        Lundi 27 Novembre 2017 à 07:32

        Personne n'est à l'abri d'une étourderie : combien de livres

         

    174
    Clémence
    Lundi 27 Novembre 2017 à 15:33

    Bonjour, à mon tour, 2 interrogations qui me taquinent...

    rien ne nous a séparé... ou rien ne nous a séparés..? j'opterai pour la 1ére!

    & "leurs femmes & leurs familles" ou "leur femme & leur famille" ? pour le coup, je choisi la seconde sachant que chacun a une femme & une famille..!? on m'oppose la 1ère...

    Merci de vos éclairages, le doute est maintenant là & je n'arrive plus à prendre du recul!

     

    Clémence

      • Lundi 27 Novembre 2017 à 23:39

        Rien n'a séparé qui ? nous, complément d'objet direct placé avant le participe séparé, lequel s'accorde avec son COD.
        Pour le reste, l'usage hésite : leur, dans votre exemple, peut se mettre au singulier (chacun n'ayant qu'une femme et une famille) ou au pluriel (puisqu'il y a, au total, plusieurs femmes et plusieurs familles).

    175
    Allan
    Mardi 28 Novembre 2017 à 10:12

    Eh bien, un grand respect pour vous! Merci pour ces explications. Elle n'est quand même pas facile notre langue à manier. Je prends bonne note, même s'il a fallu que je lise plusieurs fois votre explication (y-a certaines choses qui ont du mal à rentrer dans ma petite tête).

    J’avoue que je me serais fait avoir pour « rien ne nous a séparés » !

    Merci pour tout, je vais pouvoir arrêter les anxiolytiques...

     

    176
    Allan
    Jeudi 30 Novembre 2017 à 10:06

    rebonjour,

    je suis désolé de revenir là-dessus mais mes neurones n'arrêtent pas de s'entrechoquer à cause de cela:

    - dans la phrase "une équation qui a tout changé".  une équation a changé quoi ? réponse tout (placé avant le PP).

    désolé mais,  pourquoi dans ce cas tout n'est-il pas un COD ?

    merci

      • Jeudi 30 Novembre 2017 à 15:26

        Comme indiqué dans ma réponse modifiée :
        Dans qui a tout changéqui est mis pour une équation une équation a tout changé. Ici, tout est complément d'objet direct antéposé (une équation est sujet). Le participe changé s'accorde donc au masculin singulier.

    177
    Chambaron
    Jeudi 14 Décembre 2017 à 15:03

    Sur le cas spécifique du complément circonstanciel :

    Dans le cas de verbes transitifs, comment expliquez-vous que les compléments antéposés soient tantôt considérés comme C.O.D. (accord du participe), tantôt comme circonstanciels (sans accord) ? Je ne vois là ni logique ni application de la règle énoncée. S’il y un nombre et une unité de compte, la question posée est bien « combien ? » et non « quoi ? » si aucun C.O.D. n’est présent.

    Autrement dit, dans vos exemples pourquoi écrivez-vous successivement : Les cent euros qu'il a dépensés mais Les kilomètres que nous avons couru ? Les deux tournures sont strictement parallèles (courir est aussi transitif, comme dans courir un marathon) ?

     

    Question subsidiaire : qu’en est-il du verbe parcourir qui n'est que transitif ? A-t-on un accord différent de courir avec le même complément ?

    J'espère — enfin — avoir une réponse argumentée : les principales références que je connais sont évasives ou discordantes et j'ai le sentiment d'une incohérence académique...

      • Jeudi 14 Décembre 2017 à 18:21

        Dans Les cinq kilomètres qu'il a couru, les grammairiens considèrent d'ordinaire que comme un complément circonstanciel (d'étendue, de distance, de longueur... selon les sources), équivalant à "sur la distance desquels". D'où l'invariabilité du participe passé, quand courir est pris au sens propre de "se déplacer à vive allure".
        Hanse reconnaît toutefois que, dans ce cas, "on pourrait également, je crois, donner à courir le sens de parcourir et accorder le participe". Il n'empêche, cet accord n'est pas possible dans une phrase comme Les dix années qu'il a couru le monde, où le monde est déjà complément d'objet direct... et où que ne peut être qu'un complément circonstanciel (équivalant cette fois à "pendant lesquelles").
        On peut encore observer que, si l'on parcourt une distance (d'où les kilomètres qu'il a parcourus), on court sur une distance (d'où les kilomètres qu'il a couru).

         

      • Chambaron
        Jeudi 14 Décembre 2017 à 19:29

        Merci du soin apporté à la réponse. Mais, une fois de plus, je crains de rester sur ma faim : le problème vaut existe pour toute une série de verbes transitifs complétés de quantités : gagner, perdre, mesurer, ajoutercalculercompterenleverpasserprendre ou supprimer entraînent l'accord du participe bien qu'employés au sens propre.

        Remarquez, c'est supportable : depuis des années on ne sait toujours pas pourquoi La Vache qui rit rit et on en mange encore… ;-)

         

      • Jeudi 14 Décembre 2017 à 20:28

        Marc Wilmet fait le même constat : "Prenez la phrase: «les efforts que cela a coûtés». Il faut accorder avec le complément direct, se trouvant devant le verbe. Par contre, la phrase «les millions que cela a coûté», ne voit pas le verbe accordé. Dans la première formule on peut poser la question du quoi (cela a coûté quoi? des efforts). Dans la seconde, on pose la question combien. Un raisonnement absurde, on l'avouera, d'autant plus si l'on change «coûter» par le verbe «dépenser» qui lui s'accordera dans les deux cas."

        Gageons que ledit raisonnement serait moins absurde si l'on commençait déjà par perdre l'habitude de poser la question combien ? dans des constructions transitives : Que dépense-t-il ? Que gagne-t-il ? des millions, mais Combien cela coûte-t-il ? des millions.

    178
    mic
    Lundi 18 Décembre 2017 à 14:49

    Bonjour,

    Dans cette phrase de Lincoln, les accords ne sont pas faits dans différentes sources. Quand je fais les accords à "eu" comme ci dessous, ai-je raison ?

    "Ce qui compte ce n'est pas les années qu'il y a eues dans la vie; c'est la vie qu'il y a eue dans les années"

    Merci pour votre réponse

      • Mardi 19 Décembre 2017 à 09:37

        On ne fait pas l'accord, car il s'agit là d'une forme impersonnelle (voir le point 2 après l'énoncé de la règle).

    179
    lomock
    Lundi 18 Décembre 2017 à 21:07

    Bonjour, je voudrais savoir si on doit faire l'accord ou non dans l'expression suivante :

    Cinq minutes de gagnées

    ou

    Cinq minutes de gagné

    Merci

      • Mardi 19 Décembre 2017 à 09:23

        Comme on écrit : cinq minutes gagnées, mille soldats tués, une semaine passée, on écrira : cinq minutes de gagnées, mille soldats de tués, une semaine de passée, étant donné que de est facultatif entre une indication de nombre précédant un nom et un adjectif (ou un participe passé pris adjectivement).

    180
    Kiki
    Lundi 15 Janvier 2018 à 15:06

    Bonjour,

    Dans cette phrase de chanson :

    Fils aimé du Dieu Éternel ,
    Tes bras tu as ouvert.

    Faut-il mettre un "s" à ouvert, puisque le COD est placé devant ?

    Merci pour votre réponse

    181
    lomock
    Mercredi 24 Janvier 2018 à 11:04

    Bonjour, peut-on considérer que dans l'expression "rendre visite", "visite" est COD du verbe rendre, ou s'agit-il d'une expression figée, où "rendre" a un sens différent de son sens habituel ? Ainsi, doit-on faire l'accord dans cette phrase :

    La coopération entre les deux pays a été illustrée par la visite que le président du conseil a rendu(e) à son homologue.

    Merci

      • Mercredi 24 Janvier 2018 à 15:28

        On écrit : La visite qu'il lui a rendue.

    182
    cb08000
    Mercredi 7 Février 2018 à 16:24

    Bonjour,

    Ils ont acheté une maison à Paris en fin 2016 qu'ils ont rénovée entièrement.

    L'accord du pp est-il bien correct dans le cas ci-dessus svp?

    merci par avance

    cb08000

      • Jeudi 8 Février 2018 à 09:46

        L'accord est correct.
        On écrira donc : A la fin de 2016 (ou, dans la langue courante : Fin 2016), ils ont acheté une maison qu'ils ont rénovée entièrement.

    183
    cb08000
    Jeudi 8 Février 2018 à 10:51

    Bonjour,

    merci pour cette prompte réponse

    cordialement

    cb08000

    184
    alexetsib
    Mardi 13 Février 2018 à 10:11

    Bonjour,

    Je suis en train d'écrire un texte sur les 10 commandements des parrain/marraine, en m'inspirant de modèles qui sont vendus où ils écrivent "mes parents vous ont choisi", s'ils le vendent écrit comme cela, c'est qu'ils ont vérifié, mais j'ai un doute, j'écrirai "choisis",(vous remplace la marraine et le parrain), puisque le cod est placé avant l’auxiliaire avoir?

    Par avance merci

      • Mardi 13 Février 2018 à 10:27

        En effet, tout dépend de qui se cache derrière ce vous : l'un des deux... ou les deux.

    185
    Frank
    Jeudi 8 Mars 2018 à 18:17

    Bonjour,

    Doit-on dire la séance que j'avais close ou que j'avais clos ?

     

      • Jeudi 8 Mars 2018 à 18:37

        Séance, complément d'objet direct du participe passé clos, est placé avant celui-ci ; l'accord est donc de rigueur : La séance que j'avais close.

    186
    Frank
    Vendredi 9 Mars 2018 à 09:23

    Je vous remercie.

    Cordialement,

    Frank.

    187
    Papilone
    Lundi 12 Mars 2018 à 10:23

    Bonjour,

    J'ai une question que je n'arrive pas à résoudre :  "Si je suis venue, c'est parce qu'elle m'y a quasiment obligé (ou obligée)". Merci beaucoup.

      • Lundi 12 Mars 2018 à 13:17

        Elle a obligé qui ? m' (COD) à venir (remplacé par y). Le COD étant placé avant le participe passé obligé, ce dernier s'accorde en genre et en nombre avec son COD.
        D'où : Si je suis venue [c'est donc une femme qui parle], c'est parce qu'ils m'y ont obligée (ou c'est parce qu'elle m'y a obligée).

    188
    Caroline
    Vendredi 30 Mars 2018 à 13:46

    Bonjour, comment écrire :

    Nous avons été accueillis par les religieuses qui nous ont AIDES et RACONTES ?

      • Vendredi 30 Mars 2018 à 14:21

        On écrira : Nous avons été accueillis par les religieuses qui nous ont aidés (les religieuses ont aidé qui ? nous, COD placé avant le participe passé, d'où accord avec nous). Mais que signifie raconté ici ?

      • Anne
        Vendredi 30 Mars 2018 à 14:26

        Je pense qu'il manque le COD de raconté. De plus,  nous est COD de accueillis et COI de raconté. On doit donc le répéter ou reformuler la phrase.

    189
    Anne
    Samedi 31 Mars 2018 à 11:34

    Pardon, je voulais écrire « le COD de aidés ».

    190
    Annie
    Mardi 22 Mai 2018 à 14:31

    Bonjour, pour la phrase "...les changements qu'a connu le service..." a priori tout le monde autour de moi dit le service a connu quoi ? Des changement, donc : "les changements qu'a connus le service.."

    Pour ma part j'ai un gros doute, je l'écrirais sans "s" mais je n'arrive pas à trouver la justification orthographique ?

    Par avance, merci de votre aide.

      • Mardi 22 Mai 2018 à 16:17

        C'est votre entourage qui a raison.
        L'accord vous choquerait-il moins si l'on écrit : Les changements que le service a connus ?

    191
    Aira
    Dimanche 16 Septembre 2018 à 17:44

    Bonjour Marc,

     

    Dans la phrase interrogative : " Quels efforts avez vous faits ? ", il y a discussion sur le fait de mettre le " s" à "fait".

     

    J'entends beaucoup de personnes dire qu'il ne faut pas accorder mais je pense le contraire... Quel est votre avis ?

     

    Cordialement

      • Lundi 17 Septembre 2018 à 10:52

        Le COD est-il placé avant le participe passé ? Oui, donc la règle s'applique : Quels efforts avez-vous faits ? lit-on dans Le Bon Usage.

    192
    Jude
    Lundi 15 Octobre 2018 à 14:03

    Bonjour, juste une petite question, j'ai cette phrase "les élections, qu’il a qualifié/es de singulières...", mon premier mouvement serait de mettre é, puis j'ai eu envie de mettre ées, finalement la logique voudrait qu'on mette bien ées. Est-ce que j'ai raison? je ne trouve pas d'infos là-dessus, je me dis que c'est peut-être parce qu'il n'y a pas de piège... Merci pour vos lumières

      • Lundi 15 Octobre 2018 à 19:09

        Aucun piège, en effet : il a qualifié quoi ? qu' mis pour les élections, COD placé avant le participe passé, d'où accord : les élections qu'il a qualifiées de singulières.
        Autre exemple : On l'a qualifiée de folle (Bescherelle).

    193
    bernard37
    Jeudi 6 Décembre 2018 à 09:53

    Ce qui compte, ce ne sont pas les années qu’il y a eu dans la vie.
    C’est la vie qu’il y a eu dans les années.

     

     

    Abraham Lincoln   pourquoi pas d'accord?

      • Jeudi 6 Décembre 2018 à 13:56

        Parce qu'il s'agit d'un tour impersonnel (années n'est donc pas traité comme un COD).
        Voir ci-dessus : "Il résulte de cette règle : 2/"

    194
    Pascal M
    Vendredi 7 Décembre 2018 à 15:03

    Bonjour,

    Malgré la lecture de l'article, je n'arrive pas à trancher l'expression suivante:

    Ils nous ont travaillé(s) au corps pour, etc.

    J'ai bien essayé la tournure, ils ont travaillé qui? nous, donc je partirais pour l'accord, mais j'ai toujours un doute.

    Merci

      • Vendredi 7 Décembre 2018 à 19:21

        Vous avez tort de douter : l'accord est bien de rigueur dans votre exemple.

      • Pascal M
        Vendredi 7 Décembre 2018 à 19:34

        Merci, mais je ne sais pas pourquoi, ça me faisait bizarre.

    195
    Pascal M
    Vendredi 28 Décembre 2018 à 00:22

    J'ai de nouveau un avis à demander:

    ce sont les heures que nous avons faites!

    Je suis tenté d'écrire faites, puisque ce sont les heures (nous avons fait quoi? les heures).

    Mais Reverso me corrige par ce sont les heures que nous avons faite! (Dans ce contexte, le mot faite doit être au singulier)

    Qui a raison?

    Merci encore.

    196
    Pascal M
    Vendredi 28 Décembre 2018 à 00:50

    Ils nous ont un peu sermonnés, Reverso, toujours, me remplace par Ils nous ont un peu sermonné. Mais, ils ont sermonné qui? Nous, donc pluriel. Ou n'ai-je rien compris à la règle?

      • Vendredi 28 Décembre 2018 à 10:20

        Oubliez donc Reverso... ;)

      • Pascal M
        Vendredi 28 Décembre 2018 à 10:24

        OK, j'oublie. Mais, du coup, je dois revérifier 230 pages de textes où j'ai corrigé selon ses indications avant, comme un bobet que je suis, d'avoir un doute!

    197
    Azucena
    Samedi 29 Décembre 2018 à 08:47

    Ce qui prouve bien qu'il ne faut jamais se fier à "l'intelligence" factice d'une simple "machine". Les "correcticiels" automatiques ne sont que des logiciels, par essence dénués de cerveau et de capacité de réflexion. En ce qui concerne la grammaire, et notamment les accords, il n'y en a aucun qui soit vraiment fiable, pas même les plus "professionnels", qui sont aussi les plus chers. Quant à ceux qui sont gratuits...

    Récemment, il m'est arrivé de rencontrer dans un livre le mot "haillons" mis en lieu et place de "hayon". Selon toute vraisemblance, la personne ayant prétendument relu le manuscrit en première lecture a dû se contenter d'utiliser ce type de matériel.

    Un correcticiel automatique ne devrait servir, tel un simple outil de dépannage et de tout dernier contrôle, qu'à ceux qui possèdent déjà la parfaite connaissance de la grammaire, et cela simplement pour signaler que l'œil humain n'a peut-être pas décelé une erreur (et non des centaines) dans un texte.

    Rendons à César… Certains de ces logiciels peuvent trouver par contre une grande utilité quand il s'agit de corriger des erreurs typographiques répétées, signaler des répétitions, ce qui est bien pratique et fait gagner du temps si l'ouvrage est long.

    Quand il s'agit de vérifier un ouvrage entier, ces simples outils ne remplaceront jamais l'œil et le cerveau humains d'un véritable correcteur, tant s'en faut et c'est heureux. Quand les auteurs, les éditeurs, les rédacteurs en chef voudront bien s'en rendre compte, les correcteurs et les correctrices pourront enfin sortir des oubliettes du Pôle emploi où ils n'auraient jamais dû être jetés.

    Ouf ! il est tout de même rassurant de savoir que, parfois, le savoir-faire de l'être humain dépasse celui de la machine !

      • Anne
        Samedi 29 Décembre 2018 à 18:14

        Merci ! vraiment !

      • Pascal M
        Samedi 29 Décembre 2018 à 22:49

        correcticiel: le mot me plaît. Je vais tenter de le ressortir au prochain réveillon.

        Quant aux correcteurs, oui, ils ont des limites; par contre, ils sont utiles quand on écris à toute vitesse avec un clavier, car il est facile de faire des erreurs de frappe. Du temps (très lointains) où l'on écrivait avec un stylo, on faisait beaucoup moins d'erreurs.

    198
    Azucena
    Dimanche 30 Décembre 2018 à 11:10

    Quand on écrit à l'aide d'un clavier, il faut toujours se relire au fur et à mesure que l'on rédige. Cela est d'autant plus nécessaire si l'on narre une histoire, que ce soit un roman, une biographie, l'histoire de sa région, que sais-je encore. Faire des pauses (re)lecture, à la fin de chaque chapitre par exemple, est un travail indispensable tout au long de la rédaction et non seulement à la toute fin de celle-ci. Il permet à l'auteur de mieux se recentrer sur son texte, de mieux l'analyser et, en même temps, de le corriger. Un auteur se doit d'effectuer très sérieusement cette tâche, avec rigueur. D'une part, il devra le faire pour trouver et corriger les principales erreurs de frappe et d'orthographe et, d'autre part, pour mieux voir la progression de son texte, vérifier s'il est en accord avec ce qu'il voulait raconter et s'il n'a rien oublié, déceler les erreurs d'utilisation des temps verbaux, les éventuelles répétitions de mots ou d'idées, les erreurs de chronologie, la ponctuation, etc. C'est une tout autre approche de la tâche de l'auteur, mais en fait partie intégrante. De plus, c'est une activité enrichissante pour l'esprit. Elle permet de remettre les pendules à l'heure en matière de grammaire et d'orthographe et rend la tâche ultime du correcteur/de la correctrice plus simple, moins longue, moins ardue, un peu moins onéreuse aussi... 

    J'ai inventé le mot "correcticiel" justement pour éviter celui de "correcteur", lequel devrait être réservé aux seuls correcteurs humains. Étonnamment, si l'on cherche un professionnel de la correction et que l'on saisit dans un moteur de recherche le terme "correcteur", le résultat est aussi préoccupant que désolant : il s'ouvre alors plusieurs pages où n'apparaissent que des liens vers de simples logiciels de correction. Si l'on souhaite s'attacher les précieux services d'un correcteur de métier, il convient donc de contourner cet écœil et de saisir le mot "correctrice". N'apparaissent alors, entre autres choses, forcément, que des liens vers des femmes exerçant cette profession (lesquelles sont de toute façon majoritaires). Ce n'est pas normal et c'est, involontairement sans doute, un peu sexiste. 

      • Pascal M
        Lundi 31 Décembre 2018 à 22:18

        Le mot est aussi utilisé sur d'autres site, par exemple celui-ci. Ce n'est pas du tout pour dénigrer le fait que tu aies pu l'inventer de ton côté, ne te méprends pas, il peut y avoir plusieurs inventeurs.

        Sinon, le meilleur moyen de voir les fautes, c'est d'imprimer le texte. Il m'est arrivé de relire dix ou vingt fois un texte sur l'écran sans voir de fautes et de trouver diverses erreurs une fois imprimé.

      • Pascal M
        Lundi 31 Décembre 2018 à 22:42

        Je voulais aussi ajouter que je fais beaucoup moins de fautes si je tape sur mon clavier les yeux fermés. Je pense que c'est parce que je ne me laisse pas distraire par ce qu'il y a autour de moi.

    199
    Azucena
    Mardi 1er Janvier 2019 à 18:01

    Aïe ! Je viens d'aller faire un petit tour sur le site auquel vous faites allusion. Il est "truffé" de fautes ! Quelle horreur ! M'est avis que le monsieur n'utilise même pas un "correcticiel", mot qu'il a peut-être pioché dans mon site. Je lui ai conseillé de demander l'aide d'un correcteur/d'une correctrice...

    Effectivement, relire et chercher les erreurs que comporte un texte imprimé sur papier permet de mieux se concentrer, de mieux voir les fautes. Ce n'est pas moi qui vous contredirai. Mais hélas, cela demande du temps et de l'argent. En effet, outre le papier et l'encre, il faut aussi, par la suite, saisir les corrections à l'écran, dans le fichier de base...
    Très rares sont les maisons d'édition qui ont conservé ce processus de correction d'épreuves papier de leurs ouvrages. Quant aux organes de presse, n'en parlons même pas ! De nos jours, les correcteurs (quand il y en a), saisissent directement les corrections dans les fichiers, le plus vite possible, le moins mal possible...

    Quant à taper les yeux fermés, j'aurais trop peur de taper n'importe quelle lettre pour une autre et de devoir tout recommencer !

    Mais revenons donc au sujet des accords de participes dont nous nous sommes quelque peu éloignés... 

    200
    Titine
    Lundi 7 Janvier 2019 à 12:03

    Bonjour,

    ancienne enseignante (trop ancienne surement wink2), je suis saisie d'un horrible doute:

    "Le petit Hubert nous a fait grands-parents." ou "..nous a faitS grands-parents." ?

    Merci d'avance.

      • Lundi 7 Janvier 2019 à 23:52

        On lit chez Régis Jauffret : "Vous nous avez fait construire cette maison pour nous féliciter de vous avoir faits grands-parents" (grands-parents est ici analysé comme attribut du COD vous).

    201
    Azucena
    Mardi 8 Janvier 2019 à 07:00

    Le petit Hubert a fait qui ? nous.  COD placé avant le verbe avoir, d'où l'accord obligatoire.

    202
    Titine
    Mardi 8 Janvier 2019 à 13:09

    Encore merci.

     

    203
    anne
    Samedi 23 Février 2019 à 16:04

    Bonjour, 

    Je sèche: 

    … cela peut être aussi des reliquats de nourriture, voire bien mieux, si l’alcool a fait son œuvre, des perles, des colliers, des broches, des bijoux d’une valeur inestimable, que les propriétaires regrettent ensuite, une fois dessoûlés, d’avoir cédé. 

    cédés ? 

    Merci 

    Anne

     

      • Dimanche 24 Février 2019 à 10:14

        Cédés, oui.

      • anne
        Dimanche 24 Février 2019 à 10:16

        merci beaucoup !

    204
    Lundi 11 Mars 2019 à 14:42

    Bonjour,

    J'ai bien compris que Passé est invariable dans "Passé la voie ferrée, on ne voit que des champs" car c'est une préposition.

    Est-ce que cela change quelque chose si la phrase devient "Une fois passé(e) la voie ferrée, on ne voit que des champs" ?

    Merci

    205
    cb08000
    Mardi 12 Mars 2019 à 16:49

    Bonjour,

    J'écris: 

    "C'est cette musique qui m'a accompagné ces cinquante dernières années"

    le pp "accompagné" est bien correct?

    merci par avance

      • Mardi 12 Mars 2019 à 16:55

        Seulement si m' renvoie à un homme...

    206
    cb08000
    Mardi 12 Mars 2019 à 17:01

    réponse bien reçue, merci

    cb08000

    207
    Manuel
    Vendredi 7 Juin 2019 à 09:45

    Bonjour, j'aimerais avoir votre avis sur cet accord de participe passé : Les vingt ans que j'ai eus hier...

    Dans ce livre il y a accord, moi personnellement j'aurais mis : Les vingt ans que j'ai eu hier, car "J'ai eu combien hier : vingt ans et non j'ai eu quoi hier me semble étrange.

    J'attends impatiemment votre réponse.

    Cordialement.

      • Vendredi 7 Juin 2019 à 11:29

        Hanse est catégorique : "Certains verbes peuvent être transitifs directs ou intransitifs selon le sens. Tel n'est pas le cas de avoir, qui reste transitif même dans avoir tel âge ou avoir telle somme (posséder), telles dimensions : Vous dites que cet enfant a eu neuf ans. Quand les a-t-il eus ? La somme qu'il a eue à sa disposition." Disons que, dans avoir tel âge, telles dimensions, avoir peut s'entendre au sens de "comporter en fait de caractères dénombrables ou mesurables" (pour reprendre la définition du Dictionnaire de l'Académie).

    208
    Vendredi 21 Juin 2019 à 21:17

    Bonjour, comment faut-il analyser cette phrase pour déterminer comment accorder le participe passé ?

    "Elle s'est imaginé(e) aller vivre à Lyon."

    Elle a imaginé quoi ? Aller vivre à Lyon, COD après, donc pas d'accord

    ou Elle a imaginé elle-même en train d'aller vivre à Lyon, COD avant, donc accord

    Merci de votre aide

    209
    H.
    Mercredi 9 Octobre 2019 à 11:53

     

    Bonjour à vous. Je souhaitais vous écrire depuis quelque temps afin que vous m’éclairiez (ou que vous me donniez votre avis) sur trois points.
    
    Les deux premiers sont assez précis.
    
    Dans votre article figure cet exemple : « Ils se sont tiré dessus. » Je comprends bien votre explication. Cependant, dans les quelques ouvrages de référence que je possède, je ne trouve pas d’exemples de ce style. Vous serait-il possible de m’indiquer quel grammairien en parle. J’ai par ailleurs recherché dans plusieurs dictionnaires : je trouve « tirer l’un sur l’autre »… mais jamais « se tirer dessus ». On l’entend pourtant assez souvent… Dites-moi.
    
    Je tire le deuxième point de Dupré, Encyclopédie du bon français. Dupré reprend ici Thérive.
    Je cite : « Doit-on dire l’impression que cela m’a fait ou faite ? Faite est théoriquement correcte mais choque l’oreille et l’esprit. »
    Les deux auteurs préconisent donc, dans ce cas, de contrevenir à la règle. Je me dis qu’effectivement cet accord est dérangeant, mais est-ce vraiment contrevenir à une règle que de ne pas accorder ? « Cela » n’aurait-il pas un caractère « impersonnel » ? Votre avis ?
    
    Le troisième point est celui qui m’enquiquine le plus. Mes grammaires, en fait, sont assez peu explicites. Il est relatif aux participes passés « couru », « régné » », « valu », « pesé », « coûté »… Et certains auteurs ajoutent beaucoup d’autres verbes à la liste. Pour moi, cette règle conserve toujours une petite part de flou.
    . Si les auteurs mettent souvent en avant les cinq verbes précités, c’est qu’ils peuvent être transitifs ou intransitifs… Lorsqu’ils sont intransitifs, on ne les accorde pas ; lorsqu’ils sont transitifs, si. Jusque-là tout va bien.
    . Pour certains verbes, c’est très facile puisqu’ils sont toujours intransitifs, comme le verbe « durer » ; ou toujours transitifs, comme « passer ».
    . Pour le verbe « attendre », le Robert mentionne « transitif ». Or dans un livre de la Certification Voltaire, il est écrit : « Les deux jours que j’ai attendu. » Donc, « attendre » peut être aussi intransitif, n’est-ce pas ? D’ailleurs, la tournure passive n’aurait aucun sens : « Les deux jours ont été attendus. »
    . Pourtant, l’exemple de la Certification Voltaire est-il bon ? Ne devait-on pas dire : « Les deux jours durant lesquels nous avons attendu. » De la même manière, ne devrait-on pas écrire : « Les dix ans durant lesquels ce roi a régné ? » Cela enlèverait bien des confusions, non ?
    . Ma dernière incertitude à ce sujet vient de l’utilisation de la voix passive pour déterminer s’il s’agit bien d’un complément de mesure ou d’un COD. Pourquoi cette astuce ne peut-elle fonctionner systématiquement ? « Les mille efforts qu’a coûtés cette épreuve. » « Des efforts ont été coûtés par cette épreuve » !
    
    Si vous aviez quelques réponses… Merci d’avance.

     

      • Jeudi 17 Octobre 2019 à 16:44

        1/ Il me semble avoir écrit : Ils se sont cogné dessus, mais peu importe. On lit chez Dupré : "Dessus peut servir à reprendre un nom en jouant le rôle d'une préposition + complément." Et dans les anciennes éditions du Dictionnaire de l'Académie : "On dit tirer un oiseau, tirer un lièvre pour dire tirer dessus."

        2/ Je ne fais pas la même lecture que vous de la remarque de Dupré : "On voit [André Thérive] tenter de donner une justification grammaticale bizarre et inacceptable à une invariabilité qui, dans la phrase citée, serait une grossière incorrection." Vous trouverez mon avis sur le fond de l'affaire dans ce billet.

        3/ Attendre est un verbe transitif, qui peut s'employer absolument : "Attendre longtemps, un moment. J'attendrai jusqu'à ce qu'il s'en aille" (Hanse).
        On lit dans Le Bon Usage : "Pour valoir et coûter, la construction passive est exclue. Pourtant, lorsqu'ils sont construits avec un objet indirect et définis respectivement par "procurer (à qqn)" et "occasionner (à qqn), lui causer comme perte", les grammairiens ont opté pour la variabilité [...]. En 1878, [pourtant], l'Académie donnait coûter comme toujours intransitif et l'exemple était : Les efforts que ce travail m'a coûté. Pour Littré, coûté doit toujours rester invariable : La somme que cette maison m'a coûté. Les pleurs que la mort de cet enfant a coûté à sa mère. Cette façon de voir était fort défendable : les pleurs est-il vraiment un objet direct ?"

    210
    Zineb
    Vendredi 13 Décembre 2019 à 11:46

    Bonjour,

    J'ai reçu ce message "Nous vous tiendrons informés dès que la date et le lieu du Forum

    nous serons communiqués" . J'ai un doute car "serons communiqué à " il y a seront puis communiquer à intransitif. Merci pour votre avis.  

      • Vendredi 13 Décembre 2019 à 13:16

        On écrira correctement : "Nous vous tiendrons informés dès que la date et le lieu nous seront communiqués." Tiendrons a pour sujet nous, seront a pour sujet la date et le lieu.

    211
    Chambaron
    Samedi 4 Janvier 2020 à 19:11
    Chambaron

    Je vous sais grand gré d'avoir rappelé brièvement en remarque 1, à la fin de billet, l'histoire de ce casse-tête. Cette règle d'accord du pp après "avoir" est aussi baroque (presque au sens propre) qu'inutile. À l'oral, elle disparait rapidement, même chez les gens cultivés, et sa neutralisation à l'écrit ne causerait pas de remous majeurs. D'ailleurs, la communauté des grammairiens, linguistes et enseignants est massivement en faveur d'une officialisation de l'invariabilité après "avoir". Cela provoquerait certes une baisse importante du volume des échanges sur les sites spécialisés en orthographe mais permettrait de dégager de nombreuses heures d'enseignement en primaire sur de vraies questions de langue. L'Histoire finira par trancher, mais en attendant cet édifice croquignolesque continue de contribuer aux deux ans de retard des élèves français à  maitriser le code écrit en comparaison de leurs équivalents étrangers (cf. les évaluations Pisa).

    212
    Michel Jean
    Mercredi 8 Janvier 2020 à 08:35

    Pourquoi vouloir remettre en question un si magnifique casse-tête qui s’offre largement à nous quotidiennement comme s’il s’en revenait d’une contrée parmi les plus austères, mais riche ...? Ce fut un plaisir que de vous lire, mais n’abusez pas trop et merci de bien nous vouloir laisser ramer jusqu’à plus d’eau...  

    213
    Gudule
    Dimanche 2 Février 2020 à 11:43

    Bonjour,

    Je voudrais savoir s'il y a accord ou pas dans cette phrase :

    Quelle expérience a fait cet homme !

    ou

    Quelle expérience a faite cet homme !

    J'avoue que grammaticalement, je penche vers la seconde phrase (expérience est COD) mais elle m'arrache l'oreille...

    Pouvez-vous me donner votre avis ?

    Je vous remercie

      • Dimanche 2 Février 2020 à 14:09

        "Quelle expérience a vécue cet homme !" serait sans doute plus agréable à votre oreille...

    214
    Gudule
    Dimanche 2 Février 2020 à 15:30

    Votre proposition me convient tout à fait !

    Je vous remercie

    215
    Coko
    Mercredi 19 Février 2020 à 13:43
    Bonjour
    Comment accorderiez vous les éléments suivants :

    « ... les épreuves qu’a connues la Société » ou bien « ... les épreuves qu’a connu la Société » ? Intuitivement je penche pour la première... merci beaucoup !
      • Mercredi 19 Février 2020 à 17:39

        Vous penchez bien !

    216
    michel
    Jeudi 26 Mars 2020 à 14:31

    Bonjour,

    comment accorderiez-vous "rapporté" dans la phrase suivante :

    "le déroulement des choses selon ce que nous en ont rapporté les sources les mieux informées"

    J'ai tendance à considérer que le COD est : "en", neutre, donc ""rapporté",

    ou alors, le COD est "ce que", mis pour "le déroulement des choses", donc "rapporté" également.

    Merci par avance, et super bravo pour votre site, et vos explications toujours lumineuses et agréables à lire.

    michel

     

      • Jeudi 26 Mars 2020 à 16:54

        Je vous remercie de votre sympathique commentaire.
        Le COD de rapporté est ici que, mis pour ce. D'où ce que nous en ont rapporté...

    217
    Luxya
    Mercredi 22 Juillet 2020 à 14:27

    Bonjour,

    Je n'ai pas de problème pour vous à résoudre, je souhaitais simplement vous remercier grandement pour cet article, et aussi vous remercier d'aider gentiment tous ceux qui vous posent autant de questions !  Allez savoir pourquoi, votre accessibilité me touche beaucoup.

    Bonne continuation.

      • Mercredi 22 Juillet 2020 à 15:37

        Je vous remercie de votre message et vous souhaite une bonne fin de journée.

    218
    Roudoudou
    Lundi 2 Novembre 2020 à 01:18
    Merci de me préciser : sans commune mesure avec celles que nous avons connues..." j' ai un doute sur la terminaison de connu(es)
      • Lundi 2 Novembre 2020 à 15:08

        Connues.

    219
    maya
    Vendredi 22 Janvier 2021 à 11:13

    Bonjour, je souhaite savoir si je dois accorder "imposé" ou non dans la phrase suivante :

    "Celle qu'on lui avait imposé de prendre pour enfant."

    Au début, j'ai accordé puis j'ai eu un gros doute, merci par avance,

     

    Maya

     

     

      • Vendredi 22 Janvier 2021 à 11:39

        Que, mis pour celle, est COD de prendre, pas de imposé : on lui avait imposé de prendre celle pour enfant.
        Donc pas d'accord.

      • maya
        Vendredi 22 Janvier 2021 à 22:47

        Je vous remercie pour votre réponse, rapide qui plus est, et pour votre travail à travers ce site ! 

        Maya

    220
    Gazelle
    Jeudi 28 Janvier 2021 à 11:54

    Bonjour,

    J'ai une hésitation à accorder "reconnu" dans la phrase suivante ! Dois-je l'accorder avec l'inaptitude et le besoin = reconnus ?

    Elle est accordée aux assurés dont l’inaptitude au travail et le besoin d’une tierce personne leur ont été reconnu avant l’âge de 65 ans. 

    Merci beaucoup de votre réponse !

      • Jeudi 28 Janvier 2021 à 18:05

        Ont été reconnus.

    221
    Tessier
    Vendredi 29 Janvier 2021 à 01:51

    Le participe doit être"reconnus" au pluriel. L'utilisation du pronom "leur" est fautive ici, il convient de le supprimer.

    222
    minouche
    Mardi 25 Mai 2021 à 11:46

    J'ai un doute sur l'accord du participe passé car je ne trouve pas la règle qui l'explique:

    Ce sont les archives dont il avait hérité (ées)...

    Merci de m'éclairer.

      • Jeudi 27 Mai 2021 à 12:18

        La règle est toujours la même : archives est-il complément d'objet direct du participe hérité ? Ce n'est pas le cas dans votre exemple. Et pour vous en persuader, remplacez archives par fortune. On écrit : Il a hérité de la fortune (COI). Donc pas d'accord.
        En revanche, on écrira : La fortune qu'il avait héritée de son oncle, car on écrit : Il a hérité la fortune (COD) de son oncle (COI).

    223
    Frank
    Samedi 29 Mai 2021 à 10:16
    Cher Marc,
    Comment doit-on accorder le participe dans le tour suivant : "Les choses qu'elle avait imaginé lui être profitables."
    Est-ce bien la proposition infinitive qui tient lieu de cod ? (donc pas d'accord).
      • Lundi 31 Mai 2021 à 19:38

        Oui, en effet (cf. Remarque 2 - Verbes d'énonciation et d'opinion).

    224
    Patrick
    Vendredi 11 Juin 2021 à 11:53

    Bonjour,

    Lu récemment dans un polar : «Il craignait qu'elle ne le contacte pas après leur dispute, mais elle semblait avoir oubliée celle-ci». J'écrirais plutôt «oublié» car celle-ci est son COD placé après ; mais peut-on considérer dispute également comme son COD placé avant, ce qui justifierait l'accord ? Je pense que non car dispute et celle-ci ne sont pas dans la même proposition et car dans les discussions sur les accords, il est toujours privilégié le COD représentant sur ce qu'il représente.

    Ai-je tort ? Merci pour votre réponse.

      • Vendredi 11 Juin 2021 à 12:13

        Votre analyse est la bonne : Elle semblait avoir oublié celle-ci.

    225
    Yunnan
    Vendredi 24 Septembre 2021 à 12:51

    Bonjour,

    Je me tourne vers vous à cause d'un accord dans le Larousse en ligne qui me paraît fautif. Pour le verbe "se taper", le site Larousse propose entre autres la définition suivante : "Faire quelque chose, supporter quelqu'un malgré soi."

    Jusque-là, tout va bien. Mais pour une fois, le dictionnaire se mouille en proposant l'exemple :

    "Elle s'est tapé la vaisselle."

    Pour ma part, il me semble que dans ce cas de figure, "se" n'est pas analysable et que "se taper" dans ce sens spécifique doit donc être accordé comme un verbe essentiellement pronominal. J'ai d'ailleurs lu récemment dans un livre : "On s'est tapés les embouteillages." Le "on" étant dans ce contexte l'équivalent du "nous", l'emploi du pluriel me paraissait juste, mais à présent, le dictionnaire a fait naître le doute…

    Qu'en pensez-vous ?

    Merci d'avance pour vos éclaircissements !

     

      • Samedi 25 Septembre 2021 à 10:35

        La langue familière (argotique ?) emploie le verbe taper avec le sens de "faire" : taper la discussion, taper la route... Elle a, en outre, tendance à ajouter le pronom personnel se à des verbes dont la forme n'est pas pronominale : boire un verre > se boire un verre. De là se taper la vaisselle, que l'on peut analyser en : taper (= faire) la vaisselle (pour soi ?). La vaisselle, COD, est placé après le participe passé : pas d'accord.

    226
    Anne
    Samedi 25 Septembre 2021 à 10:18
    Le COD (vaisselle, embouteillages) est après le verbe : pas d’accord.
    227
    Anne
    Samedi 25 Septembre 2021 à 11:22
    Je pense que « se »avec « taper » ajoute une nuance : on se tape une corvée, pas la discute.
      • Samedi 25 Septembre 2021 à 11:35

        Les exemples de "se taper la discute, la discussion", "se taper la route", etc. ne manquent pourtant pas sur la Toile...

    228
    Makenson
    Jeudi 18 Novembre 2021 à 23:36
    Merci pour cet article enrichissant. Je voudrais savoir si le participe passé s'accorde dans les cas suivants: Parlons un peu des expériences qu'elle a fait(es) Parlons du coût des fleurs qu'il vous a offert.
      • Vendredi 19 Novembre 2021 à 11:10

        On écrira : Les expériences qu'il a eues, faites, tentées... Les fleurs qu'il vous a offertes.

      • Makenson
        Vendredi 19 Novembre 2021 à 11:22
        Merci pour la réponse. Mais, ma demande n'est pas ainsi formulée. Ce ne pas led experiences qu'elle a faites. Mais, plutôt parlons des expériences qu'elle a fait(es). Parlons du coût des fleurs qu'il vous a offert(es). Merci d'avance de votre feedback.
      • Vendredi 19 Novembre 2021 à 12:33

        Cela ne change rien à l'accord : le COD de faire reste "les expériences" et celui de offrir, "les fleurs".

    229
    Makenson
    Vendredi 19 Novembre 2021 à 14:06
    Super! Merci
    230
    lomock
    Jeudi 6 Janvier 2022 à 20:04

    Bonjour Marc,

    je souhaitais avoir la confirmation d'avoir bien compris la règle lorsque la préposition à est intercalée entre le pp et l'infinitif. Dans cette phrase, le participe "forcé" doit bien prendre un "s" pour s'accorder avec "fruits" ?

    "Les fruits qui ont poussé au soleil ont reçu moins de pesticides que ceux que l’on a forcés à pousser sous serre."

    Merci

      • Vendredi 7 Janvier 2022 à 11:10

        Dans votre exemple, les fruits est bien COD antéposé de forcés, donc accord du participe passé.
        Cela dit, forcer un fuit signifiant "hâter sa maturation", je m'en tiendrais à : Les fruits qui ont poussé au soleil ont reçu moins de pesticides que ceux que l'on a forcés sous serre.

    231
    DH
    Samedi 22 Janvier 2022 à 21:15

    Bonjour,

    Merci de vos apports et de vos clarifications tout-à-fait utiles.

    Pouvez-vous m'indiquer comment écrire cette phrase ("l" étant une femme)  :

    "Le désir d'être mère l'en a détournée."

    ou :

    "Le désir d'être mère l'en a détourné."

    Bien cordialement,

    DH

      • Lundi 24 Janvier 2022 à 16:37

        Accord avec l' (mis pour elle), COD antéposé : Il l'en a détournée.

    232
    CFM
    Dimanche 21 Août 2022 à 08:26

    La robe que je lui ai fait cadeau ou la robe que je lui ai faite cadeau ? 

      • Dimanche 21 Août 2022 à 13:44

        On dit : faire cadeau de quelque chose à quelqu'un.
        Donc : La robe dont je lui ai fait cadeau.

    233
    michel
    Dimanche 21 Août 2022 à 15:44

    Bonjour,

    de l'importance d'une virgule !

    "La robe dont je lui ai fait cadeau."

    mais

    "La robe que je lui ai faite, cadeau !"

    smile

    michel

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