• À l'envie

    A l'envie

    « Le gouvernement le répète à l'envie : la France respectera son engagement de ramener son déficit public à 3% du PIB en 2013. »

    (Marie Visot, sur lefigaro.fr, le 19 octobre 2012)

      

     

    (photo Wikipédia sous licence GFDL par Flickr)



    FlècheCe que j'en pense


    Difficile de résister à l'envie... de pester à l'envi. Contre ces fichus homophones qui empoisonnent le quotidien de nos journalistes. Vrai, on a parfois envie de leur tordre le cou (qui a dit : « aux deux » ?).

    De toute évidence, il y a là déficit d'attention syntaxique, entendez confusion entre le substantif féminin envie (= désir, besoin) et envi, déverbal de l'ancien français envier (inviter à, provoquer), que l'on ne rencontre plus que dans la locution à l'envi (ellipse de jouer à l'envi de) et qui signifie « avec émulation, en rivalisant » puis « à qui mieux mieux », voire « sans retenue » : Ils multiplient les provocations à l'envi. Cette configuration peut être modifiée à l'envi.

    Il ne reste plus qu'à espérer que notre journaliste respectera son engagement de ramener dans les meilleurs délais sa prose publique à 100 % du PIB, entendez le « pas d'incorrections ni de barbarismes ».


    Voir également le billet Envi / Envie.

    Flèche

    Ce qu'il conviendrait de dire


    Le gouvernement le répète à l'envi.

     

    « Un milliard d'euroCombien de cas restent-ils ? »

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