• Qui ne tente rien n'a rien

    « Dans le rôle du démineur, le député proche de François Hollande Sébastien Denaja s’est tenté à l’exercice de médiation en s’exprimant publiquement mardi sur BFMTV pour un "nouveau tour de table" » (à propos du projet de loi sur le travail).
    (Axelle Roux, sur lejdd.fr, le 27 mai 2016)  


    FlècheCe que j'en pense


    J'ai d'abord cru à une simple bourde. Las ! une rapide recherche sur la Toile me donne à penser que le mal est plus profond. Jugez-en plutôt : « Il s'est tenté à ce jeu et a manqué d'y perdre la vie », « LG s'est tenté à l'expérience du grand show à l'américaine», «  Il s'est tenté à d'autres genres comme le drame », « Il s'est tenté à une explication de ce phénomène de mode » et, avec un infinitif, « Va-t-il se tenter à mettre le nez dehors ? », « On s'est tenté à faire un bras de fer », etc.

    Se tenter à (faire) quelque chose, vraiment ? Inutile de préciser que ledit tour − quand bien même il se serait rencontré autrefois (1) − ne figure à ma connaissance dans aucun dictionnaire usuel. N'est-ce pas plutôt s'essayer, se livrer à quelque chose (au sens général de « entreprendre de faire quelque chose ») que les auteurs de ces phrases avaient à l'esprit ? « S'essayer à un exercice difficile : en faisant l'essai de quelque chose, on fait en même temps l'essai de soi-même » écrit ainsi Pierre Le Goffic dans sa Grammaire de la phrase française (1994). À la décharge des contrevenants, reconnaissons que, les verbes essayer et tenter ayant un champ sémantique commun, grande est la tentation d'appliquer à celui-ci la construction propre à celui-là. Il n'empêche : mieux vaut ne pas tenter le diable...

    (1) « S'entêter que la perfection chrétienne consiste à aimer Dieu sans intérêt [...], c'est se tenter à renoncer à aimer Dieu pendant l'éternité » (Le Chrétien philosophe, 1701).

     

    Flèche

    Ce qu'il conviendrait de dire


    Il s’est essayé (ou livré) à l’exercice de médiation.

     


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  • « Lorsque le système immunitaire dysfonctionne, il est possible qu'il s'attaque à l'organisme et provoque des maladies auto-immunes comme la sclérose en plaque. »
    (Agathe Mayer, sur topsante.com, le 10 mai 2016)  


    FlècheCe que j'en pense


    Sans doute est-il utile, à l'occasion de la récente journée mondiale de lutte contre la sclérose en plaques (le 25 mai dernier), de rappeler à notre journaliste que plaques doit ici son pluriel aux nombreuses lésions, appelées « plaques de démyélinisation », que ladite maladie provoque dans le système nerveux central.

    Quant à sclérose, il s'agit d'un substantif féminin emprunté du grec sklêros (« dur »), qui désigne proprement le durcissement pathologique d'un organe ou d'un tissu et, figurément, l'état de ce qui ne sait plus évoluer ni s'adapter par crainte du changement (sclérose de la pensée, d'un parti). Toujours est-il que le mot ne semble pas avoir le cuir encore assez épais pour éviter d'être écorché à son tour, comme dans ce titre déniché sur le site des Échos : « Le Teriflunomide efficace contre la schlérose en plaques. »

    À quand une journée mondiale de l'orthographe ?

    Remarque : Dysfonctionnement, dérivé de fonctionnement, a beau avoir pignon sur rue depuis près d'un siècle, le verbe dysfonctionner (pour « mal fonctionner » ?) est un néologisme absent des dictionnaires usuels.

     

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    Ce qu'il conviendrait de dire


    La sclérose en plaques.

     


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  • Beaucoup de (du) bruit pour rien

    « Ne dites pas : Il connaît beaucoup des musiciens français.
    Dites : Il connaît beaucoup de musiciens français. »


    FlècheCe que j'en pense


    J'avoue avoir tiqué en découvrant cette affirmation bien péremptoire sur un site américain consacré à l'apprentissage de la langue française. Car enfin, pourquoi ne dirait-on pas : Il connaît beaucoup des musiciens français ?

    Parce que, me rétorquera-t-on subito, c'est beaucoup de suivi du nom sans article que l'on utilise d'ordinaire pour exprimer un grand nombre ou une grande quantité : beaucoup de musiciens, beaucoup d'instruments, beaucoup de bruit. Certes, et grande est assurément la tentation pour le locuteur non francophone − si l'on en croit les professeurs de français langue étrangère − d'employer après beaucoup la forme pleine de l'article partitif, à l'instar d'un parler populaire émaillé de il y a beaucoup des gens qui..., il y a beaucoup du monde, il a beaucoup de la chance, etc.

    Toutefois, observe Goosse dans la quinzième édition du Bon Usage, du, de la, de l', des sont réguliers après les adverbes de quantité « si l'on veut marquer qu'il s'agit d'une réalité précise et déterminée (notamment par la présence d'un complément ou d'une proposition relative) ». Avouez que le bémol est de taille ! Dans ce cas... précis, en effet, beaucoup de s'associe on ne peut plus harmonieusement à l'article défini : Il connaît les musiciens de ce groupe (réalité déterminée) → beaucoup de + lesIl connaît beaucoup des musiciens de ce groupe (de + les donnant la forme contractée des). Ce qui fait dire à Marc Wilmet, avec quelque apparence de raison, que « beaucoup des est ambigu : synonyme de plusieurs des ou vulgarisme de beaucoup de ? ». Il n'empêche, nous confirmons ici − au risque d'écorcher les oreilles les plus délicates − qu'il est parfaitement possible d'employer beaucoup des (beaucoup du, etc.) comme expression de quantité. Pour preuve, ces quelques exemples trouvés chez des auteurs qui connaissent leurs gammes : « Beaucoup des amies de Marguerite sont venues à l'église » (Alexandre Dumas fils), « Beaucoup des églises et des monastères de la région s'échelonnent sur la route de Compostelle » (Simone de Beauvoir), « Elle attira vers son orbite [...] beaucoup des écrivains que lisait un public moins rare » (Charles Maurras), « Beaucoup des auditeurs étaient cyniques et aigres » (André Maurois), « Elle constata [...] que beaucoup des boutons manquaient » (Julien Green).

    C'est ainsi que l'on mesure à quel point beaucoup des n'est pas au même diapason que beaucoup de, comme le fait justement remarquer Hanse : « [Beaucoup de] veut dire : "un grand nombre de" sans plus, que les êtres ou les choses soient ou non déterminés ; beaucoup des (comme un grand nombre des) marque qu'on pense en outre à l'ensemble de ces êtres ou de ces choses, [qu'on] évoque une grande partie d'une totalité. » Comparez : Il connaît beaucoup de musiciens français (de façon générale) et Il connaît beaucoup des musiciens français (par exemple, au sein d'un groupe constitué de musiciens de nationalités différentes). Quand on vous dit que la langue française regorge de subtilités... propices aux fausses notes en tous genres !

    Voir également le billet Beaucoup.

    Remarque 1 : Girodet fait entendre une musique toute personnelle : selon lui, « beaucoup des ne peut s'employer que si le nom est déterminé par une relative, un participe ou un complément ». C'est oublier, me semble-t-il, que la détermination du nom peut se faire, plus généralement, par le contexte. Aussi bien est-il évident que, dans les exemples de Maurois et de Green précédemment cités, auditeurs et boutons, à défaut d'être déterminés « par une relative, un participe ou un complément », renvoient nécessairement à une réalité préalablement précisée (en l'espèce, le discours d'investiture de Franklin Roosevelt et un fauteuil capitonné).

    Remarque 2 : On se gardera de toute confusion avec les suites beaucoup du / beaucoup des correspondant à d'autres structures grammaticales : On parle beaucoup des musiciens français, en ce moment (beaucoup adverbe + verbe construit avec la préposition de). On apprend beaucoup des musiciens expérimentés (beaucoup employé comme nom + verbe construit avec la préposition de). Je retrouvais en eux beaucoup des valeurs apprises par mes professeurs de musique.

     

    Flèche

    Ce qu'il conviendrait de dire


    Les deux formes sont possibles, selon le sens.

     


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  • « Le titre de la firme à la pomme [...] a chuté de 11% sur la semaine, faisant fondre sa capitalisation boursière de 65 milliards de dollars, une somme équivalante au PIB (Produit intérieur brut) du Cambodge. »
    (paru sur latribune.fr, le 30 avril 2016)  

    FlècheCe que j'en pense


    Équivaloir fait partie de ces verbes pour lesquels l'orthographe de l'adjectif verbal (variable) et du participe présent (invariable) diffère : « Deux procédés parfaitement équivalents [notez le ent de l'adjectif verbal] ou équivalant parfaitement [participe présent, avec ant] » écrit ainsi Hanse. La graphie équivalante, retenue par notre journaliste, est donc clairement fautive − du moins, en français moderne (1). Reste à établir s'il convient d'écrire une somme équivalente au PIB ou une somme équivalant au PIB, autrement dit si l'on est en présence d'un adjectif ou d'un participe. Et c'est là que les ennuis commencent.

    D'après l'Académie, « en général la présence d’un complément, en particulier d’un complément d’objet direct ou indirect, indique qu’il s’agit d’un participe présent tandis que l’emploi absolu est en faveur de l’adjectif verbal » (2). Partant, l'existence dans notre exemple de l’objet indirect au PIB du Cambodge tendrait à exclure la graphie équivalente, qui est manifestement celle d'un adjectif. Mais alors pourquoi les Immortels, ignorant leur propre recommandation, se sont-ils laissé(s) aller à écrire dans la dernière édition de leur Dictionnaire : « Droit équivalent à l'usufruit » ou encore « Médecin général inspecteur, médecin des armées de grade équivalent à celui de général de division », là où Le Petit Larousse illustré s'en tient prudemment à « Brigadier, grade équivalant à celui de caporal » ? Vous l'aurez compris, toute la subtilité du sujet est contenue dans la précaution oratoire « en général ».

    André Goosse se fait l'écho de ce flottement dans Le Bon Usage : « La présence d’un objet indirect ou d’un complément adverbial n’empêche pas aussi nettement [que celle d’un objet direct] que l’on ait affaire à l’adjectif » (3). Autrement dit, si une forme en -ant suivie d'un COD est toujours un participe présent, la distinction avec l'adjectif verbal s'avère moins claire en présence d'un COI (ou d'un complément circonstanciel), car verbes et adjectifs peuvent avoir de tels compléments (4). Et le continuateur de Grevisse de conclure : « Il y a donc des circonstances où l'on a le choix entre équivalent et équivalant. » De là à considérer, à l'instar du rapport Haby sur les tolérances grammaticales et orthographiques (5), que les deux formes sont également admissibles dès lors qu'elles sont suivies d'un complément prépositionnel, il y a l'équivalent d'un pas de géant que Hanse se refuse à franchir. C'est qu'il ne faudrait pas perdre de vue ce qui différencie le participe présent de l'adjectif verbal : le premier exprime une action délimitée dans sa durée ; le second, une qualité, un état qui se prolonge. Aussi Hanse admet-il que l'on puisse écrire des toits brillant au soleil ou, selon l'intention, brillants au soleil, mais pas « une fumée hésitante à se répandre » (Max Gallo).

    Dupré (comme Girodet et Thomas) se montre encore moins tolérant : « Il faut distinguer soigneusement le participe présent équivalant et l'adjectif ou le nom équivalent. Il n'y a aucun doute quand le mot est suivi d'un complément : si ce complément est introduit par à, il s'agit du participe ; s'il est introduit par de, il s'agit du nom (ou parfois de l'adjectif). » Aucun doute, vraiment, quand le mot est suivi d'un complément introduit par à ? Allez dire cela à Littré, qui a choisi d'écrire − ne me demandez pas pourquoi − « ancienne mesure agraire équivalant à ce qu'un homme peut faucher de pré en un jour » mais « rendre un service équivalent à celui que l'on a reçu » !

    Vous, je ne sais pas, mais moi, j'apprécierais grandement que les spécialistes de la langue mettent fin à cette cacophonie... sans équivalent dans la grammaire française.

    (1) Rappelons ici que le participe présent était autrefois variable, comme en témoignent encore certaines locutions figées de la langue juridique : toutes affaires cessantes, séance tenante, des ayants droit…

    (2) L'Académie précise également « qu’avec une forme pronominale, il ne pourra s’agir que d’un participe présent (la belle saison se finissant). Il en ira de même si cette forme en –ant est précédée de l’adverbe ne (les invités ne retrouvant pas la sortie). En revanche, précédé d’un adverbe autre que ne, on aura affaire à un adjectif verbal (cette rue est très passante, fort peu passante). Enfin, en position d’attribut, une forme en –ant est également adjectivale (la route est glissante, son absence est inquiétante). »

    (3) Goosse illustre son propos en citant plusieurs exemples de formes en -ant où « l’accord semble être surtout une recherche littéraire, un archaïsme ».

    (4) Équivalent, adjectif, peut en effet se construire avec la même préposition qu'équivaloir et qu'équivalant : « L'indemnité qu'on lui accorda fut équivalente au dommage subi » (neuvième édition du Dictionnaire de l'Académie), « Cette décision est équivalente à un refus » (Larousse en ligne). Que l'on songe également à tous ces adjectifs qui acceptent un complément prépositionnel : facile (à dire), fier (de son travail), natif (de Paris), etc.

    (5) « L'usage admet que, selon l'intention, la forme en -ant [suivie d'un complément d'objet indirect ou d'un complément circonstanciel] puisse être employée sans accord comme forme du participe ou avec accord comme forme de l'adjectif qui lui correspond », lit-on dans l'arrêté Haby du 28 décembre 1976. Comparez : La fillette, obéissant à sa mère, alla se coucher (la forme en -ant exprime une action momentanée et s'accompagne d'un complément indispensable au sens ; c'est un participe présent, invariable) et La fillette, (très) obéissante à sa mère, alla se coucher (la présence de l'objet indirect à sa mère n'empêcherait pas de considérer obéissant comme un adjectif verbal, qui exprime une qualité et s'accorde).


    Voir également le billet Adjectif verbal ou participe présent ?
    .

    Remarque : L'hésitation entre équivalant et équivalent n'est pas nouvelle. Ne lit-on pas dans la Grammaire des grammaires (1814) de Girault-Duvivier ce correctif : « au lieu de, mais équivalent à un substantif; lisez, mais équivalant à un substantif » ? Trente ans plus tôt, le sujet ne semblait pourtant guère perturber Jean-François Féraud, qui écrivait à l'entrée « équivalent » de son Dictionnaire critique de la langue française (1787) : « Le verbe régit la préposition à; le substantif peut régir la préposition de; mais l'adjectif s'emploie ordinairement sans régime. » Voilà, en effet, qui simplifiait singulièrement les choses !

     

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    Ce qu'il conviendrait de dire


    Une somme équivalant (ou équivalente ?) au PIB du Cambodge.

     


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  • « Loi Travail : Rennes à cours de billets après le saccage de nombreux distributeurs. »
    (paru sur bfmtv.com, le 17 mai 2016)  


    FlècheCe que j'en pense


    Une fois n'est pas coutume, je vais la faire... courte : afin de ne plus confondre les homophones cours et court, on retiendra que le premier, substantif masculin emprunté du latin cursus (« action de courir »), exprime une idée de mouvement continu, d'écoulement, de développement dans le temps, de progrès, quand le second, adjectif ou adverbe dérivé du latin curtus (« écourté, tronqué ; incomplet, mince, insuffisant »), qualifie quelque chose (longueur ou durée) de petit. Aussi écrira-t-on correctement : avoir cours, donner libre cours à, mais faire court, tourner court, être pris de court et être à court de (= être en état de manque, d'insuffisance).
    Mais coupons court au cours de langue française...

    Voir également le billet Pris de court.

    Remarque 1 : Après la locution à court de, le nom complément se met au singulier ou au pluriel selon le sens : à court d'argent, à court d'inspiration, mais à court d'arguments, à court d'idées, à court de munitions.

    Remarque 2 : Le cas de couper court à (une discussion, un entretien, une rumeur, des objections, etc.) est autrement délicat à trancher. Si l'usage a imposé l'adverbe court dans cet emploi, André Moufflet, dans son essai Contre le massacre de la langue française (1930), fait observer avec quelque apparence de raison que « point ne s'agit de couper court ni de couper long, mais de suspendre le cours d'un événement ». Kristoffer Nyrop renchérit dans sa Grammaire historique de la langue française (1899), en présentant ladite forme comme un exemple d'« orthographe vicieuse due à une étymologie populaire » : « Court, dans couper court à, est probablement pour cours (comparez donner cours à). » L'argument se trouve également dans les Actes de l'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux (1856) : « Si l'on peut, si l'on doit préférer trantran à train-train, couper cours à couper court [...], il y a déjà si belle lurette que ces altérations populaires sont usuelles que l'on n'est point pendable pour les employer à son tour. » L'Académie française elle-même semble avoir longtemps hésité entre les deux graphies : ne lit-on pas « Il faut couper court à cette intrigue » à l'entrée « couper » de la cinquième édition (1798) de son Dictionnaire, mais « Couper cours à l'erreur. Je coupai cours à la discussion, en leur disant... » à l'entrée « cours » de la sixième (1835) ? En 1862, Benjamin Pautex dénonçait ces irrégularités dans ses Remarques critiques sur le Dictionnaire de l'Académie française : « Certainement l'orthographe couper cours n'est pas choquante ; mais l'autre orthographe fait plus image que celle-ci et nous pensons qu'il serait mieux d'employer couper court dans toutes les acceptions. » Il faut croire que le philologue finit par être entendu, car les Immortels ne retinrent que la graphie avec t final à partir de la huitième édition (1932) de leur Dictionnaire : « Couper court à quelque chose, l'empêcher de se prolonger. Il vaut mieux couper court à cet entretien, à ce marchandage, y mettre un terme. »
    Du côté des écrivains, c'est couper court à qui tient nettement la corde, même si la graphie concurrente s'est rencontrée autrefois : « Ils voulurent [...] couper court et net à tout ce qui tendait à la mitigation sur ce dogme du Christ-Sauveur » (Sainte-Beuve), « Je pris un air froid qui coupa court aux effusions qu'elle espérait » (Proust), « Je coupai court à l'expression affectée de sa gratitude et de ses promesses » (Mauriac), « D'ailleurs, pour couper court à toutes ces galéjades, je vais l'essayer immédiatement » (Pagnol), mais « Vous voudriez [...] couper cours à mes espérances » (abbé Prévost), « J'ajouterai seulement un avis très important et propre à couper cours au mal qu'on n'aura pu prévenir » (Rousseau), « Il a voulu à tout prix couper cours à la chicane » (Mirabeau), « Pour couper cours au malentendu » (Jean Onimus), « d'un ton qui coupait cours à toute nouvelle question » (Gide, dans La Nouvelle Revue française).

     

    Flèche

    Ce qu'il conviendrait de dire


    À court de billets.

     


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